Profil Équipe de France : Andrew Albicy, zoom sur le bulldog de la Maison Bleue

La Coupe du Monde arrive à grands pas et c’est donc l’heure de passer à la présentation des joueurs qui défendront fièrement le drapeau bleu-blanc-rouge en Chine durant la première quinzaine du mois de septembre. 12 mecs, 12 profils, comme ça vous serez au point quand il faudra supporter les Bleus en finale pour taper les Etats-Unis. Après Rudy, Vavane, Nico, Nando et Vince, place à Andrew Albicy !

Quelques infos pratiques pour bien connaître le bonhomme

Nom : Andrew Albicy
Âge : 29 piges
Poste : Meneur
Caractéristiques physiques : 1m78, 70 kilos
Club : Zenith Saint-Pétersbourg (Russie)
Sélections : 51 sélections

Son parcours en Équipe de France

Mine de rien, cela fait déjà un moment que le meneur côtoie l’Équipe de France avec plus ou moins d’assiduité. Aperçu pour la première fois en bleu chez les A en 2010, il a déjà connu la joie de disputer une Coupe du Monde cette même année en Turquie. Assez peu utilisé par Vincent Collet durant la compétition, il découvre quand même le plus haut niveau en jouant neuf minutes face aux locaux de l’étape qui termineront vice-champion du monde derrière les Etats-Unis au stade des huitièmes de finale. L’année suivante, il participe à la grande épopée européenne en Lituanie où l’EDF échouera finalement en finale contre ses voisins espagnols. Une jolie médaille d’argent qui reste son dernier souvenir de compétition officielle avec les Bleus. Depuis, Drew a déjà pris part à plusieurs campagnes de qualification sans jamais passer le dernier cut jusqu’à aujourd’hui. Mais cette fois, l’ancienne star d’Andorre a l’air bien parti pour être le meneur titulaire en Chine, lui qui a débuté trois des cinq matchs de préparation dans le cinq et qui a pris part à l’ensemble des 12 rencontres de qualification pour le Mondial. La fidélité, ça finit toujours par payer.

Ce qu’il va apporter aux Bleus

C’est avant tout en défense qu’on l’attend pour faire suffoquer l’adversaire dès la remonter de balle et empêcher la bonne exécution des systèmes. Avec son petit gabarit, Andrew Albicy est une vraie teigne dont il est quasiment impossible à se débarrasser sans dégâts. Rapide et très mobile, il peut se frayer un chemin jusqu’au cercle et a aussi peaufiné son tir extérieur au fil des années. Mais c’est surtout dans la gestion du tempo et l’organisation du jeu qu’il sera le plus utile en attaque, laissant le scoring aux Fournier, Batum, De Colo ou encore Gobert, qu’il risque de beaucoup chercher dans la raquette pour prendre des points faciles. Le point guard connaît son rôle et n’en sortira pas, car c’est à ce prix qu’il restera sur le terrain pendant le Mondial.

Sa saison 2018-2019

Collectivement, le bilan d’Andorre est partagé avec une superbe campagne d’Eurocup où le Final Four a été atteint grâce à une victoire au couteau face à l’ASVEL du président Tony Parker en quart de finale mais une dixième place en Liga Endesa synonyme de fin de saison avant même le début des Playoffs. Sur le plan personnel, Andrew Albicy a peut-être délivré sa meilleure campagne en carrière. En plein prime, le meneur a notamment été retenu dans l’équipe type de la seconde compétition européenne la plus prestigieuse après l’Euroleague. De quoi se faire remarquer et négocier un joli contrat au Zenith après trois belles années dans la principauté des Pyrénées. Si en plus il va chercher la médaille en tant que starter de l’Équipe de France, 2019 pourrait être l’année de la consécration pour l’ancien Parisien et Gravelinois.

Voilà, c’est terminé pour ce sixième profil, et on revient demain pour la présentation d’un autre membre de l’Équipe de France. Un indice, il évolue au même poste que notre client du jour, connaît très bien le sélectionneur et est également réputé pour sa grosse défense. Normalement à ce stade là vous ne devriez déjà plus avoir de doute !