Le best-of des Pacers 2018-19 : le sous-marin de la conf’ Est qui peut balancer des missiles nucléaires d’une minute à l’autre

Le 16 août 2019 à 08:23 par Maxime Thoinnet

Myles Turner
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En attendant la reprise des hostilités, TrashTalk paye une nouvelle fois son mois d’août et vous offre chaque jour le best-of 2018-19 de l’une des trente franchises NBA. Histoire de se mettre bien avant la reprise, histoire de ne pas oublier que le basket est le plus beau sport du monde, juste devant la pétanque du dimanche, celle qui se pratique une boule dans la main gauche et un verre de rosé dans la droite. Allez, highlights, les vacances c’est pour les autres.

C’est parti, quinzième best-of de cette série spéciale N-1, synonyme d’un début de saison qui se rapproche inexorablement. Ça c’était pour la bonne nouvelle, mais passons tout de suite aux choses sérieuses.

Les Indiana Pacers dans la Conférence Est, c’est un peu comme l’élève tout au fond de la classe qui ne parle jamais, mais qu’il ne faut surtout pas énerver. Ils avancent tranquillement, sans trop faire de bruit (à part quand Victor Oladipo crucifie l’adversaire au buzzer), et se baladent entre la 4ème et la 6ème place pendant toute la régulière. Mais ce n’est pas parce qu’on n’entend pas beaucoup parler d’Indianapolis qu’ils ont un jeu de grand-père, attention. Avec Myles Turner, redoutable gardien de cercle qui sait à la fois shooter à trois points, mettre des tomars de l’espace et envoyer balader ceux qui essayent de lui dunker dessus (coucou Marvin Williams), on pourrait déjà faire un top highlights de dix minutes rien que pour lui. Mais un peu de place pour les autres s’il vous plaît. L’an passé, les Pacers étaient une équipe plutôt complète avec des intérieurs comme Turner, Domantas Sabonis et Thaddeus Young dans la peinture et des mecs de talent comme Victor Oladipo et Bojan Bogdanovic à l’extérieur, tout ça au cœur d’un gros collectif mis en place par Nate McMillan. Grâce au head coach et au peps d’un Oladipo qui s’est libéré en arrivant dans l’Indiana, les Pacers ont déployé un jeu léché, fluide et spectaculaire, même si Vic a malheureusement quitté ses copains prématurément sur blessure.

Des dunks, il y en a un paquet. En même temps, quand vous avez deux bonhommes de 2m11 dans la peinture, ça en fait de l’arrachage d’arceau. Mais au final, est-ce que c’est pas ça qu’on préfère ? Côté highlights, c’est sûr que les Pacers n’ont pas leur langue dans leur poche. Alors forcément, quand on vous enlève une pièce essentielle du système (en l’occurrence le genou droit d’Oladipo), ça bloque un peu les rouages niveau efficacité. Mais les Pacers n’ont pas oublié le sens du spectacle. Wesley Matthews et Sabonis ont notamment bien contribué à nous construire ces 12 minutes de best-of. Il faut dire que Matthews a pu prendre quelques cours avec Damian Lillard pendant ses années Blazers donc la clutchitude, il connaît.

Les Pacers, malgré la tristesse d’avoir perdu Victor Oladipo tôt dans la saison (seulement 36 matchs joués), ont atteint leur objectif : aller en post-season sans leur franchise player. Et en plus de ça, ils ont régalé les fans de par leur combativité et leur jeu collectif. Et ça, c’est la NBA qu’on aime.


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