Finale de l’EuroBasket féminin : allons enfants de la patrie et allez les filles, y’a de l’Espagnole à grailler à 20h30

Le 07 juil. 2019 à 12:20 par Giovanni Marriette

Equipe de France
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Pendant que le front office des Clippers fomentait en scred l’un des coups les plus dingues de ces dernières années, un autre groupe de re-sta avançait tranquillement vers son objectif de gloire. On parle évidemment de l’Équipe de France féminine, qui disputera ce soir sa… quatrième finale européenne de suite. Par contre y’en a marre de perdre, donc ce soir elle est pour nous.

Mine de rien, sacrée machine que cette Équipe de France féminine. Depuis treize éditions (début du compte à rebours en 1993), nos nanas en sont donc aujourd’hui à… sept finales européennes, pour deux titres magiques en 2001 et 2009. Deux titres en sept finales, autant dire que nos filles semblent développer une vraie accointance avec un certain LBJ, mais on arrêtera là les comparaisons hâtives car aujourd’hui ce sont bel et bien Valériane, Marième, Marine et Marine, Olivia, Alexia, Sara, Bria, Sandrine, Endy, Ilana et Ornella qui méritent toute notre et votre attention. Douze filles en or – pas en argent, please – et leur coach laborantine Valérie Garnier, qui ont successivement tapé la Belgique et la Grande-Bretagne cette semaine pour s’ouvrir les portes d’une nouvelle finale européenne. Et comme un symbole, ce sera donc une nouvelle fois face à… l’Espagne. Mais lâchez-nous bon sang de bonsoir. France-Espagne aka la revanche de 2017, victoire espagnole, la revanche de 2013, victoire espagnole, la revanche de toute une vie finalement, que l’on soit homme ou femme d’ailleurs.

La vista de Marine Johannes Curry, la puissance et la grâce de Sandrine Gruda, la détermination d’Endy Miyem, l’accent ricain de Bria Hartley, la grande taille d’Olivia Epoupa, la fraîcheur d’Alexia Chartereau et Sara Chevaugeon, l’expérience de Valeriane Ayayi ou les darons de Marine Fauthoux et Ilana Rupert, nombreuses sont les raisons d’y croire pour cette EDF, sans parler de l’envie monstrueuse de se farcir de l’Espagnole au dîner. Pour une fois merde, même aux fléchettes les mecs nous la mettent à l’envers, ça commence à faire non ? Les plus anciennes le savent comme n’importe quel français, pas facile se se fader une sélection espagnole et de surcroît en finale, mais les Gruda, Miyem, Ayayi ou Epoupa en ont vu d’autres quand les dernières arrivées ne rêvent que d’offrir à leurs aînés un titre de plus. La bonne nouvelle du jour ? C’est que la finale sera évidemment dispo à la télé en clair, et on ne vous cache pas que le fait de voir une finale européenne à la place de la 1452ème rediffusion de la Soupe au Choux nous émeut particulièrement, même si on kiffe clairement les vieux qui pètent pour faire tomber les extraterrestres.

L’heure ? 20h30. Le dispositif ? Un vuvuzela et un peu de maquillage bleu-blanc-rouge. Quand on sera 10 millions à mater le match il y aura du mal de fait, mais pour l’instant la priorité reste… de grailler de l’Espagnole. Alors à table, et bonne paëlla.