Officiel : Jamal Murray prolonge aux Nuggets pour 170 millions sur 5 ans, Denver n’est plus là pour rigoler

Le 01 juil. 2019 à 11:22 par Benoît Carlier

Jamal Murray
Source image : NBA League Pass

Satisfaits de leur parcours cette saison, les Nuggets veulent poursuivre avec le même noyau de jeunes joueurs pour voir jusqu’où cette équipe peut aller. Après Nikola Jokic il y a un an, c’est au tour de Jamal Murray de sécuriser son avenir et celui de ses dix prochaines générations avec une prolongation au max à Denver.

Depuis le début de la Free Agency à minuit, ce sont déjà plus de trois milliards de dollars qui ont été distribués aux acteurs principaux de la NBA. Le business ne s’est jamais aussi bien porté et les joueurs ont logiquement droit à leur part du gâteau. Pour Jamal Murray, le jackpot est tombé cette nuit. Les Nuggets n’ont pas hésité une seconde avant de proposer une offre de 170 millions de dollars sur cinq ans à leur meneur pour le conserver jusqu’en 2025 selon Shams Charania de The Athletic. C’est le maximum que Blue Arrow pouvait espérer à ce stade de sa carrière et on s’en contenterait largement. Le Colorado tient désormais son duo pour les quatre prochaines années au minimum, de quoi envisager vivre de grands moments au Pepsi Center d’ici 2023, lorsque le Joker deviendra agent-libre. En progression constante depuis son arrivée dans la Ligue à la Draft 2016, le Canadien tournait à 18,2 points, 4,8 assists et 4,2 rebonds de moyenne en 32 minutes pour sa troisième saison chez les pros. Même s’il n’a pas toujours été à son meilleur niveau durant les Playoffs, notamment lors de la série contre les Spurs où il s’est fait manger tout cru par Derrick White, le combo guard a découvert l’intensité de la postseason et il ne manque plus qu’un troisième larron pour former un Big Three dans les Rocheuses. No offense Paul Millsap, Gary Harris ou Monte Morris aka le meilleur sixième homme de la Ligue, mais on ne parle pas du même calibre de joueur.

Denver Nuggets rising star Jamal Murray has agreed to a five-year, $170M maximum contract extension, agent Mike George of OneLegacy tells @TheAthleticNBA @Stadium.

— Shams Charania (@ShamsCharania) 1 juillet 2019

Here are the numbers on a Jamal Murray rookie max extension:

2020/21 $29.25M

2021/22 $31.59M

2022/23 $33.93M

2023/24 $36.27M

2024/25 $36.61M

Total $169.65M

Murray will be subject to the poison pill provision (basically cannot be traded for one year)

— Bobby Marks (@BobbyMarks42) 1 juillet 2019

Avec ce deal, les Nuggets envoient un signe fort à leur joueur. Plutôt que de tranquillement attendre qu’il ne devienne agent-libre restrictif dans un an, le front office de Denver a préféré allonger tout de suite le bif sur la table sans attendre de devoir matcher des offres concurrentes. Le message est clair : confiance maximale pour le Canadien et carte blanche pour le GM Arturas Karnisovas. Non seulement Jamal Murray touchera plus que son franchise player à partir de 2020, mais il va aussi faire partie de joueurs les mieux payés de toute la Ligue juste derrière le groupe des Klay Thompson, Khris Middleton et Tobias Harris. Un joli pari de la part des Pépites qui pourraient bien devoir s’affranchir de la luxury tax pour continuer d’améliorer leur roster dans les années à venir. Si l’objectif jusque-là était d’engranger de l’expérience et de se qualifier en Playoffs, les Nuggets se positionnent désormais comme de vrais candidats au titre avec toute la pression que cela implique. On a vu cette année qu’ils étaient capables de battre n’importe qui pour s’installer tout en haut de la Conférence Ouest mais l’effet de surprise a disparu et il faudra faire encore mieux dès la saison prochaine. Ce commentaire s’applique évidemment aussi du public du Pepsi Center qui n’a plus d’excuse pour ne pas encourager ses soldats maintenant qu’ils tournent bien.

Denver entre dans une nouvelle ère avec cette prolongation de contrat. A court terme, rien ne change puisque cette hausse de salaire ne commencera que dans un an. Mais le message envoyé par la franchise est limpide : bonjour la concurrence, on n’est plus là pour faire de la figuration et la deuxième place de régulière à l’Ouest cette saison n’était pas un one-shot.

Source texte : The Athletic