Julius Randle décline sa player option : vu la saison du garçon, logique qu’il veuille se faire un peu plus de pognon

Le 17 juin 2019 à 11:14 par Nathan Grenouilleau

Julius Randle
Source : Youtube

Avec l’obtention d’un first pick totalement inespéré et le dossier Anthony Davis enfin bouclé, les Pelicans ont à coup sûr vécu un mois de juin particulièrement agité. Oui, et ce n’est d’ailleurs pas fini, puisqu’il va maintenant falloir gérer le cas Julius Randle. L’ailier-fort vient de nous sortir une sacrée saison, alors forcément, il n’a pas hésité à décliner sa player option à 9 millions de dollars l’année pour aller tester le marché dès cet été.  

Depuis son arrivée sur les parquets NBA en 2014, Julius Randle n’a cessé une seule seconde de progresser. En quatre petites saisons du côté des Lakers, l’ailier-fort a su saisir les opportunités qui lui étaient proposées pour montrer à tout le monde tout le potentiel qu’il avait sous le pied. Bon, ce fut insuffisant pour convaincre le management des Angelinos de le prolonger, mais en débarquant pour pas cher du côté de la Nouvelle-Orléans au mois de juillet dernier, l’intérieur était visiblement bien décidé à tout casser. Bah ouais, parce que si sa progression était jusqu’à présent assez linéaire, Julius a clairement passé la seconde cette année. En effet, avec un Anthony Davis souvent absent et en posant 21,4 points à 52,4% au tir et 8,7 rebonds en moyenne chaque soir, l’ancien Wildcat s’est tout simplement imposé comme un pilier de l’effectif des Pelicans. Ce n’était sans doute pas le scénario que l’on avait imaginé, mais c’est bel et bien ce qu’il s’est passé. Alors oui, forcément, au sortir d’une telle saison, Randle n’a pas tellement eu envie de brader ses services. L’intérieur de 24 ans n’a donc pas hésité à décliner sa player option à 9 millions de dollars, histoire d’aller tester le marché cet été et d’essayer de signer un gros chéquier. Un petit contrat de 80 millions de dollars sur quatre ans ? Julius Randle arrive en courant.

Au vu de la saison que vient de nous sortir Julius Randle, il ne devrait donc avoir aucun mal à signer un contrat plutôt rondelet une fois le mois de juillet arrivé. Non, c’est clair, mais reste à savoir quelle franchise réussira à l’attirer dans ses filets. Bon, bien évidemment, ce n’est pas parce que l’ailier-fort vient de décliner sa player option qu’il ne pourra pas décider de s’engager à nouveau avec les Pelicans cet été. En effet, la franchise de la Nouvelle-Orléans pourrait bien avoir envie de casser sa tirelire pour le joueur qui a souvent porté l’équipe cette année. D’ailleurs, avec l’arrivée récente de ses anciens compagnons de route des Lakers, l’intérieur a peut-être lui aussi envie de prolonger l’aventure en Louisiane. Finalement, il n’y a peut-être que l’arrivée programmée de Zion Williamson qui pourrait quelque peu refroidir l’ami Randle. Bah oui, parce qu’il a beau avoir montré tout ce dont il était capable sur les parquets, il y a de bonnes chances que le freak de Duke lui prenne gentiment sa place dès qu’il aura été drafté. Bien sûr, un rôle de sixième homme ou une place aux côtés de Zion dans la peinture sont toujours envisageables, mais l’ancien de Kentucky en a-t-il vraiment envie ? À vrai dire, on ne sait pas vraiment. Mais une chose est sûre, les managements qui vont essayer de séduire Julius à l’inter-saison devraient être légion. La concurrence pour s’offrir les services de l’ailier-fort s’annonce donc bien relevée.

Julius Randle sort de sa meilleure saison en carrière et compte bien la faire fructifier. Une player option à 9 millions de dollars la saison ? Non, ça ne vaut clairement pas le coup quand on peut espérer aller chercher un contrat longue durée qui sera accompagné d’un joli petit paquet de billets. Il ne reste donc désormais plus qu’à savoir quelle franchise réussira à séduire l’ailier-fort cet été. 

Source texte : Twitter Shams Charania / The Athletic