Trae Young pense que le titre de Rookie de l’Année n’est pas encore joué : dommage que la saison s’arrête si tôt

Le 06 avr. 2019 à 16:50 par Robin Wolff

Luka Doncic Trae Young
Source Image : NBA League Pass

La course au titre de Rookie de l’Année fait beaucoup parler en ce moment. La fin de saison canon de Trae Young commence à en faire douter certains et le rookie des Hawks joint la parole aux actes pour relancer le débat.

Une chose est sûre, Luka Doncic et Trae Young réalisent des saisons extraordinaires. Ils ne sont pas des athlètes incroyables mais compensent largement avec leur niveau technique et une compréhension du jeu hors du commun qui devraient leur permettre de dominer pendant un quinzaine d’année si tout va bien. Le prodige slovène est d’une régularité impressionnante depuis le début de saison. Il a commencé pied au plancher et n’a jamais enlevé son pied de l’accélérateur, tournant à 21,2 points, 7,7 rebonds et 5,9 passes de moyenne pour sa première saisons outre-Atlantique. Soir après soir, c’est à peu près le même tarif à chaque fois pour ses adversaires. Trae a eu un peu plus de mal à embrayer mais quand il est parti, il s’est cru sur une autoroute allemande. Un boulet de canon enchaînant grosse perf sur grosse perf atteignant même un sommet incroyable contre Chicago avec 49 points et 16 passes, stratosphérique. Est-ce que cela sera suffisant pour rattraper le retard pris en début de saison ? C’est ce qu’il espère au micro de Jeff Zillgitt de USA Today.

“On dirait que c’est un trophée qui se gagne très tôt dans la saison. Si c’est comme ça que les gens votent, ça sera difficile. Mais si vous regardez la saison dans son ensemble, c’est certainement plus serré que ce que certaines personnes ne le pensent.”

Des grands noms de la Ligue ont déjà apportés leur soutien à Ice Trae comme Donovan Mitchell, Blake Griffin, Nick Young ou Kyle Kuzma au contraire de Ben Simmons qui soutient le joueur des Mavs. Décidément, Donovan et Benjamin ne seront jamais d’accord. Après sa performance de mercredi face aux Sixers (33 points et 12 passes), Young espérait d’ailleurs avoir fait changer d’avis le ROY 2018. Les deux concurrents sont très différents dans leur communication. Là ou le coéquipier de Dirk Nowitzki dit n’en avoir rien à faire des débats autour de cette course, celui de John Collins fait tout pour les alimenter. Cela prouve un petit peu la position de force dans laquelle est le Slovène malgré tout. La classe de Draft est en tout cas magnifique car derrière les deux monstres, DeAndre Ayon, Marvin Bagley III, Jaren Jackson Jr., Collin Sexton, Shai Gilgeous-Alexander, Kevin Huerter, Landry Shamet ou encore Mitchell Robinson réalisent tous de superbes saisons rookies. Cette classe tient la discussion avec celle de l’année dernière et ça, ce n’était pas une mince affaire alors bravo aux jeunes hommes. Pour en revenir aux deux pépites, Dallas et Atlanta sont d’ores et déjà satisfaits par l’échange réalisé au moment de la Draft et se frottent les mains à l’idée de posséder dans le roster un joueur qui a le potentiel pour être la tête de la franchise dans les prochaines années.

Félicitations aux deux joueurs pour leurs saisons fabuleuses. Que celui qui terminera deuxième de la course se rassure, il repartira avec le trophée Donovan Mitchell, celui du merveilleux dauphin.

Source texte : USA Today