L’explosion de D’Angelo Russell : la revanche d’un mal-aimé, qui fait enfin taire ses détracteurs

Le 23 févr. 2019 à 07:47 par Florian Benfaid

D'Angelo Russell
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D’Angelo Russell fête, aujourd’hui, ses 23 ans. Arrivé en NBA en 2015, le meneur de Brooklyn aura connu un début de carrière agité chez les Lakers, avant de devenir All-Star chez les Nets et d’y trouver sa place. Retour sur le parcours mouvementé du joueur, entre deux parts de gâteau.

Le 12 novembre dernier, Caris LeVert se disloquait le pied droit et était contraint de prendre plusieurs mois de repos. En apparence, cette blessure ne doit profiter à personne. Mais s’il y en a un qui a su tirer profit de ce coup du sort, de façon totalement inopinée, c’est D’Angelo Russell. « Le malheur des uns fait le bonheur des autres », tel est l’adage qui s’accorderait parfaitement à cette situation puisque D-Lo a su hausser son niveau de jeu et s’imposer comme le patron des Nets, une fois son coéquipier sur le carreau. Une absence qui a permis au meneur de s’épanouir, ce qui est tout à son honneur. Rien ne lui a été donné et il s’est à nouveau révélé seul, comme un grand.

L’histoire de D’Angelo Russell, c’est celle d’un phénomène universitaire intrigant, d’abord passé par Louisville en high school, avant de rejoindre les rangs de la Montverde Academy, où il a pu y côtoyer Ben Simmons et avec qui il a remporté deux titres nationaux consécutifs. En 2014, D-Russ débute à l’université avec Ohio State, après avoir repoussé les avances de North Carolina, Michigan State ou encore Louisville, cette dernière étant notamment l’équipe de sa ville d’origine, une décision d’autant plus surprenante. À quasiment 19 points, 6 rebonds, 5 passes et 2 interceptions de moyenne, le freshman réussit sa saison, bien qu’elle soit ternie par une sortie précoce (mais logique) lors de la March Madness, aux portes du Sweet 16. Ses bourreaux de l’époque ? Les Wildcats de l’Arizona emmenés par T.J. McConnell, Stanley Johnson ou encore Rondae Hollis-Jefferson, son futur coéquipier chez les Nets. Après une seule année passée avec les Buckeyes, et de nombreuses récompenses individuelles décrochées, D’Angelo décide de se présenter à la Draft, surfant sur une cote de popularité plus qu’élevée auprès des scouts. Annoncé très haut, Russell donnera raison aux observateurs et ne manquera pas son rendez-vous avec le Top 5 de la cuvée 2015.

Le 25 juin 2015, et à seulement 19 ans, D’Angelo Russell est sélectionné en seconde position de la Draft par les Lakers, juste derrière son grand pote Karl-Anthony Towns. Présenté comme étant un pari sur le long-terme par Aran Smith de NBADraft.net, D-Loading était comparé à Penny Hardaway et Brandon Roy au sortir du lycée. Les analystes lui prédisaient une belle carrière, à condition qu’il s’établisse clairement, et rapidement, comme un poste 1. Peu athlétique, sa lenteur et son manque de puissance auraient pu lui faire défaut au plus haut niveau, au même titre que sa sélection de tirs parfois douteuse et sa tendance à souvent perdre la gonfle. Toutefois, D’Angelo a toujours su combler ces lacunes grâce à son handle, une maturité rare pour son âge, son intelligence de jeu au-dessus de la moyenne et une créativité folle, mais aussi sa grande taille (1,96m), un shoot extérieur fiable et une vision de jeu impressionnante. Sans oublier sa confiance en lui, déterminante aujourd’hui. Une chose est sûre, et avec le recul, on peut dire que le profil du meneur a été bien cerné et il faut le souligner. Néanmoins, le prodige a mis du temps avant de faire étalage de toutes ses qualités, ayant du mal à s’acclimater au rythme et à la rigueur imposés par le monde professionnel. Chaque bévue se payant cash et le relâchement n’étant pas permis, il n’y a pas de place pour le laisser-aller. Et ça, Russell va très vite s’en rendre compte.

En effet, les débuts de D’Angelo Russell chez les professionnels ne vont pas rester dans les annales. Titulaire à l’entame de l’exercice 2015-16, il va perdre sa place dans le cinq de départ au profit de Jordan Clarkson et va sortir du banc plus de la moitié de la saison. Son coach Byron Scott n’est pas tendre avec lui et souhaite le forger à la dure. Compliquée tant individuellement que collectivement, cette campagne (la pire de l’histoire des Lakers) aura tout de même permis d’admirer, à quelques reprises, tout le talent dont dispose D’Angelo. En témoigne son match à 39 points datant de mars 2016 face… aux Nets, avec un game winner en prime. C’est ce soir-là qu’est née sa fameuse célébration « Ice in my veins ». Hormis cette prestation, pas grand chose à retenir (13 points, 3 rebonds et 3 passes en moyenne), si ce n’est des qualités et lacunes évidentes et une propension à prendre feu très vite. L’été suivant, D-Russ commence à être critiqué et va bosser sur son jeu pour rebondir après une année rookie difficile. Les points positifs ? Kobe Bryant prend sa retraite et un nouvel entraîneur débarque dans la Cité des Anges, Luke Walton. Très vite, le courant passe mutuellement entre les deux hommes, comme le déclarait le meneur au micro de LakersNation.com, quelques semaines après l’arrivée de son coach.

« Il est l’une des meilleures personnes que je connaisse en dehors des parquets. Nous communiquons sur et en dehors des terrains autant que possible. […] Ce n’est pas un coach qui va s’asseoir et regarder son staff entraîner les joueurs, il est toujours impliqué. […] C’est super d’avoir un jeune entraîneur comme lui avec nous. »

Preuve de ce renouveau, la Summer League 2016 de D’Angelo Russell est très prometteuse (22 points, 6 rebonds et 4 passes de moyenne, avec un game winner face aux Sixers) et confirme le fait qu’il se sent mieux dans son jeu. En prime, il montre des progrès encourageants dans le leadership et, forcément, tout le monde s’attend à ce que sa saison sophomore soit celle de la révélation. Malheureusement, ce ne sera pas encore le cas. Bien qu’il ait sécurisé sa place de titulaire, D-Lo n’explose pas et semble stagner. Ses statistiques progressent certes (quasiment 16 points, 4 rebonds et 5 passes par match) mais l’impression globale laissée est celle d’un garçon n’arrivant pas à exploiter pleinement tout son potentiel. Sa performance à 22 points, 7 rebonds et 10 passes face aux Nuggets ou ses 40 unités inscrites face aux Cavs en 2016-17 montrent que le talent du joueur est évident, mais qu’il lui manque “juste” la régularité. De plus, quelques pépins physiques ont pointé le bout de leur nez en cours d’exercice et n’ont rien arrangé, au même titre que les rumeurs de trade ayant fait leur apparition lors de la deadline et n’ayant pas servi à le mettre en confiance. Ainsi, plus le temps avançait et plus l’avenir de Russell semblait s’écrire loin de Los Angeles…

Et à l’été 2017, D’Angelo Russell finit par être échangé comme un malpropre chez les Nets, en compagnie de Timofey Mozgov. Pour la petite anecdote, cette nouvelle, il va l’apprendre en plein barbecue avec ses amis. En contrepartie, les Lakers récupèrent Brook Lopez et le 27ème choix de la Draft de cette même année, qui se transformera en Kyle Kuzma. Magic Johnson, le nouveau président de la franchise californienne, n’est pas convaincu par D-Loading et il le sacrifie donc pour jeter son dévolu sur Lonzo Ball, un autre meneur sélectionné en deuxième position de la Draft, originaire de la banlieue de Los Angeles et ex-prodige de UCLA. En tant que compétiteur, Russell va mal vivre ce transfert et il a mis du temps avant de réussir à passer outre. Néanmoins, il l’a accepté et a vu cette opportunité telle une aubaine. Son but ? Prouver que Brooklyn a eu raison de croire en lui, comme expliqué à nos confrères de Bleacher Report.

« J’ai été accueilli ici les bras ouverts. J’ai toujours su que je pouvais faire ce que je fais, c’est juste une question d’opportunité dans cette Ligue. Pour Sean Marks et ces gars qui sont venus me chercher et qui m’ont permis de m’épanouir ici, je pense que c’était plus que nécessaire [que je fasse ce que je sais faire].
Cette organisation a fait un super travail en m’acceptant comme je suis et en me laissant être qui je suis. »

Toujours est-il que la première campagne de D’Angelo Russell à Brooklyn ne va pas faire regretter leur décision aux Lakers. Handicapé par les blessures, il ne va disputer qu’une cinquantaine de matchs, pour un apport de 15,5 points, 3,9 rebonds et 5,2 passes et des résultats collectifs mauvais (bilan de 28-54). Son temps de jeu est en baisse, sa moyenne aux points aussi, mais ses autres catégories statistiques sont en progrès. Néanmoins, c’est toujours limite et on en attend plus de la part de D-Russ, dans sa troisième année. Mais là où les dirigeants des Nets ont été malins, c’est qu’ils ne mettront jamais de pression néfaste sur leur joueur. Le coach, Kenny Atkinson, l’a toujours soutenu, ne cessant de croire en lui. Aujourd’hui, D’Angelo se sent mieux que jamais et est bien content d’avoir été transféré à New York, comme il le déclarait il y a quelques jours, toujours à Bleacher Report.

« Je n’ai jamais gagné dans cette Ligue et c’est tout un art d’y gagner. C’est si difficile. D’enfin pouvoir goûter à ça, c’est rafraîchissant. Je surfe juste sur cette vague.
Si les Lakers ne m’avaient pas laissé partir à l’époque, ils m’auraient fait partir maintenant. […] C’est la meilleure chose qui me soit arrivée dans ma carrière. »

À l’orée de sa quatrième année, beaucoup considéraient pourtant l’exercice 2018-19 de D’Angelo Russell comme déterminant. S’il décevait, cela aurait pu signifier qu’il aurait difficilement pu espérer mieux qu’un statut de titulaire dans une équipe du bas de tableau. Fort heureusement, le talentueux gaucher va répondre présent. 20,2 points, 3,8 rebonds, 6,7 passes et 1,1 interception à 43% aux tirs, 37% à trois-points et 82% aux lancers. Les statistiques de D-Lo sur la campagne actuelle sont très bonnes et lui permettent, pour l’instant, de devenir le quatrième bonhomme de l’histoire à compiler minimum 20 unités, 6 caviars et 1 ballon volé à 35% du parking, à 23 ans ou moins. Sur une saison, seuls Damon Stoudamire, LeBron James et Chris Paul ont réalisé pareil exploit. Désigné All-Star pour la toute première fois de sa carrière grâce à ces chiffres, le natif de Louisville est devenu le troisième membre de la Draft 2015 à être étoilé, après Karl-Anthony Towns et Kristaps Porzingis. Deuxième plus jeune Net à participer au All-Star Game (derrière Buck Williams) et premier joueur de BKN depuis Joe Johnson (en 2014) à prendre part au match des étoiles, Russell cartonne et s’installe dans les livres d’histoire de sa franchise. Mais comme tout bon compétiteur qui se respecte, il n’en oublie pas non plus de marquer l’histoire NBA, devenant le plus jeune garçon all-time à inscrire 500 tirs à trois-points ou plus en saison régulière. La précocité, un terme qui a souvent collé à la peau du meneur, au même titre que la notion de talent.

Car D’Angelo Russell est un basketteur formidable. Gaucher talentueux, son jeu tend vers l’extérieur, dans une NBA qui fait la part belle au shoot, le sien étant fiable et redoutable. Mais il ne rechigne pas non plus à jouer à l’intérieur. En effet, disposant généralement d’un avantage de taille sur son défenseur grâce à son mètre 96, on l’a souvent vu prendre position au poste afin de nous faire admirer son fadeaway. Doté d’une très bonne vision de jeu, il progresse d’année en année à la passe, au point d’être aujourd’hui un excellent passeur. Cependant, défensivement, D-Loading doit continuer à progresser. Malgré de bonnes mains, il est encore trop naïf et limite quand il s’agit de défendre sur le pick-and-roll. Il est également souvent pris de vitesse par son adversaire direct, bien que sa longueur de bras lui permette de, parfois, se rattraper. Avec le temps, D’Angelo réussit néanmoins à mieux lire et appréhender le jeu. De plus, son impact sur les Nets est positif, son PER de 19 (première saison en carrière au-dessus de la moyenne, située à 15) montrant qu’il devient de plus en plus valuable. L’emprise du joueur de 23 ans sur son équipe est conséquente, avec un usage rate de 31% et une implication sur 39% des paniers inscrits par Brooklyn quand il joue, le cinquième meilleur total de NBA, devant LeBron James, Ben Simmons ou encore Kyle Lowry. En outre, lorsque Russell est sur le parquet, ses troupes marquent 2,4 points de plus que leur adversaire. Il faut aussi souligner le fait qu’il possède un mental en acier trempé, n’hésitant pas à prendre ses responsabilités dans le money-time (autrement dit les cinq dernières minutes d’un match se jouant à 5 points ou moins). Avec 48% de réussite dans le clutch, D-Russ est le huitième plus adroit de la Ligue, derrière Kyrie Irving, LaMarcus Aldridge ou encore Luka Doncic mais devant Kawhi Leonard, Stephen Curry et LeBron James. Preuve que le Net adore et vit pour ces moments. Enfin, comment ne pas évoquer son leadership, qui s’améliore de match en match ? Kenny Atkinson partageant d’ailleurs le même avis.

« Il est beaucoup plus vocal. Il voit les situations, il parle aux gars sur le parquet. […] Il voit bien les choses et je pense que les gars respectent ça. Même si c’est quelqu’un de calme, je pense qu’il possède de bonnes qualités en terme de leadership car il est intelligent. Il comprend le jeu. »

À ce jour, D’Angelo Russell est le go-to-guy des Nets. Il en est le meilleur marqueur et le meilleur passeur, pour ne pas dire le meilleur joueur. Son équipe se trouve dans le Top 8 de la Conférence Est, grâce à un bilan de 30 victoires et 30 défaites. Les New-Yorkais ont d’ores et déjà gagné plus de matchs que la saison dernière, alors qu’il leur en reste une vingtaine à jouer. Très peu d’observateurs auraient pu imaginer un tel scénario en préambule de cet exercice, encore moins après la blessure de Caris LeVert, qui avait plombé Brooklyn. Et pourtant, si les hommes de Kenny Atkinson en sont là aujourd’hui, ils le doivent en grande partie à D-Lo, qui a su élever son niveau de jeu, prendre ses responsabilités et tirer ce groupe vers le haut. Un comportement de leader, tout simplement. Une belle façon de répondre à tous ses détracteurs, en jouant et se concentrant simplement sur lui-même. En parlant de leadership, c’est une jolie réponse envoyée à Magic Johnson, qui l’avait fait partir des Lakers, il y a deux ans. Le Hall of Famer imaginait mal l’ancien d’Ohio State adopter un comportement de patron et devenir un floor general, comme il l’a déclaré à ESPN, en juin 2017.

« D’Angelo est un excellent joueur. Il a le talent pour être All-Star. Nous voulons le remercier pour ce qu’il a fait pour nous. Mais ce dont j’ai besoin, c’est d’un leader. J’ai besoin de quelqu’un pouvant rendre les autres meilleurs et de quelqu’un avec qui les autres joueurs veulent jouer. »

Le moins que l’on puisse dire c’est que, du côté de Brooklyn, les dirigeants doivent bien se marrer. C’est en tout cas une preuve supplémentaire, s’il en fallait une, que la patience est primordiale en NBA, surtout avec un joueur drafté à l’âge de 19 ans, dans une franchise aussi exposée médiatiquement que les Lakers. Pour ne rien arranger, D’Angelo Russell est arrivé au moment où Kobe Bryant entamait sa tournée d’adieu, à une époque où L.A. faisait passer la situation personnelle de sa légende avant les résultats de l’équipe. De plus, le Mamba n’était pas dans l’optique d’encadrer les jeunes talents angelenos, trop souvent livrés à eux-mêmes. Le board californien n’étant pas plus concerné, cela avait eu pour effet de créer certains scandales extra-sportifs, D-Loading étant notamment impliqué dans une sale affaire de traîtrise, quand il avait filmé Nick Young en train d’avouer son infidélité. À l’époque, cette histoire avait écorné la réputation de Russell, qui avait fini par être isolé dans le vestiaire de Los Angeles. Mais, désormais, ce temps est révolu et bien derrière lui. À New York, l’homme aux veines pleines de glace se trouve effectivement dans un environnement plus sain, ses dirigeants lui serrant la vis. Typiquement ce dont il avait besoin pour se concentrer pleinement sur son jeu et faire parler de lui sur les parquets et non en dehors. D’ailleurs, Kenny Atinkson a toujours été séduit par la mentalité de son meneur, comme confié à Bleacher Report. Un état d’esprit qui conditionne sa réussite, au même titre que l’une de ses décisions.

« Il n’est pas arrivé avec une attitude arrogante, de l’ego, il n’a jamais voulu bénéficier d’un traitement de faveur. Il n’a jamais eu de commentaire du style ‘Je dois être le meneur titulaire’. Je pense que nous avons su lui envoyer directement un message comme ‘Tu vas devoir la gagner [ta place]’. » – Kenny Atkinson

« Après les entraînements, je pouvais jouer aux jeux vidéos, je pouvais parler de n’importe quoi avec mes gars, je pouvais faire une sieste, manger un repas avant le match, me faire soigner. Désormais, c’est tellement plus strict au niveau de [ma routine]. Jour de match, jour de repos, c’est très organisé et cela a beaucoup joué dans ma réussite actuelle. » – D’Angelo Russell

Preuve en est, à désormais 23 ans, D’Angelo Russell pratique le meilleur basket de sa carrière. Son équipe est actuellement playoffable et ce serait une formidable récompense pour lui, et ses troupes, que de se qualifier pour les Playoffs, en avril prochain. Du côté de Los Angeles, et même si Kyle Kuzma satisfait globalement ses dirigeants, il doit quand même y avoir des regrets en voyant le talent de leur ancien joueur être exploité ailleurs. Ce qui est d’autant plus frustrant quand on sait qu’aux côtés de LeBron James, D’Angelo aurait pu cartonner sans ballon et se faire plaisir, dans un rôle de sniper-créateur. Ce ne sont, néanmoins, que des suppositions et rien ne dit que l’ex-Buckeye aurait explosé en restant chez les Lakers. Pour l’heure, il joue chez les Nets et devrait, logiquement, y prolonger l’été prochain, alors qu’il arrive au terme de son contrat rookie. Unrestricted free agent, il rencontrera très certainement d’autres franchises mais on imagine mal le board new-yorkais ne pas s’aligner sur les offres extérieures. Quoi qu’il en soit, il reste une saison à boucler et on a déjà hâte de voir jusqu’où seront capables d’aller D-Russ et Brooklyn. Sky is the limit, comme on dit.

Un parcours tumultueux pour D’Angelo Russell, qui a dû travailler durement pour en arriver là où il en est aujourd’hui. Il s’est imposé comme l’un des meilleurs jeunes de NBA et sa marge de progression est encore conséquente. Nous suivrons avec grand intérêt l’évolution du meneur, et de son équipe, dans les mois et années à venir. En attendant, joyeux 23ème anniversaire, D’Angelo !

Sources texte : The Cardinal Connect, NBA.com, NBADraft.net, ESPN, YouTube, Bleacher Report, Basketball-Reference, Sports-Reference, Lakers Nation, USA Today