Quel joueur sera le MVP de la saison 2018-19 ? La rédaction donne son avis !

Le 15 oct. 2018 à 16:27 par Bastien Fontanieu

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Source image : YouTube

Avec une saison NBA 2018-19 qui va démarrer dans quelques heures, il est important d’envoyer ses pronostics sur tous les trophées qui sont distribués en fin d’année : tout de suite, on se penche sur le MVP de la saison 2018-19 !

Et d’ailleurs, comme d’habitude, vous connaissez le principe : le but est de partager tous ensemble nos avis, pas uniquement les catapulter pour ne rien avoir en retour. On attend donc vos propres votes, avec votre petit texte et ce qui vous rend sûr et certain de votre choix. Sans plus attendre, voici les génies du jour.

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David : Kyrie Irving

Je sais que maintenant, les stats individuelles prennent le dessus sur l’impact au niveau des résultats et le bilan collectif. Mais j’ai un côté old school qui me fait choisir le meilleur joueur d’une équipe qui finit en tête de sa Conférence. Les C’s ont de quoi aller chercher la tête de série à l’Est avec une soixantaine de victoires, et Kyrie sera le leader de son équipe avec plus de 25 pions et 6 passes, sans oublier les humiliations bien sales balle en main.

Ben : Kevin Durant

Qui d’autre que le meilleur joueur de la meilleure équipe de la Ligue pour la cinquième année consécutive – disons le franchement – pour être élu MVP cette saison ? Cela fait deux fois que les Warriors se font snober pour le trophée individuel ultime, ça ne pourra pas durer bien longtemps. Son pire ennemi dans la course au Maurice Podoloff Trophy s’appelle Stephen Curry mais ce dernier a une autre distinction en tête : le MVP des Finales qui lui manque toujours. Baby Face devrait donc laisser la tarentule le rejoindre avec deux petites statuettes en saison régulière pour se concentrer sur la distinction qui porte le nom de Bill Russell. Allez, 65 wins, 28-7-6 de moyenne et on n’en parle plus.

Alexandre : Anthony Davis

30 points, 12 rebonds, 4 caviars, 1 interception et 2 contres par soir. Voici ce que l’intérieur mono-sourcillé nous prépare tranquillement. Il est tout énervé, il a 26 ans, il est injouable (et encore plus au poste 5) et les stats proposées précédemment sont complètement à sa portée. Si, dans son sillage, les Pels gagnent suffisamment pour exister à l’Ouest, AD sera clairement un candidat très sérieux au titre de MVP. Comme il l’annoncé en fait et il n’est pas du genre à balancer des paroles en l’air…

Giovanni : Kevin Durant

Bouuuuh le vendu. Bah ouais, on parle pas du meilleur communiquant là, mais bien du trophée de MVP. Giannis c’est très cool, mais les 15 wins de moins que les Warriors risquent de penser. Davis c’est kiffant, mais les 30 wins de moins que les Warriors risquent de peser. Désormais bien installé avec deux bagues et autant de MVP des Finales, KD va passer aux choses sérieuses et aller chercher sa deuxième ceinture. Le bilan collectif sera une fois de plus au rendez-vous, et les 30 points et 8 rebonds à 55% au tir seront durs à aller chercher. Il est trop propre, il est trop doué, et il est trop dans son prime. Ça va encore l’insulter dans tous les sens mais bientôt le mec aura plus d’awards que de doigts.

Nathan : LeBron James

J’en vois certains qui tombent de leur chaise, mais quand même, on parle du meilleur joueur de basket sur cette planète. Et si le King réussissait son pari en portant les Lakers dans le top 5 de l’Ouest ? Si c’est le cas, on se doute bien qui LeBron aura lâché une saison stratosphérique et cela fera de lui un prétendant de choix. Et si les votants étaient sensibles au fait que l’élu est VRAIMENT sorti de sa zone de confort ? Perso j’y crois.

Théophile : Giannis Antetokounmpo

Pas encore 24 ans, mais le gamin s’est déjà fait un nom dans la plus grande Ligue de basket. Déjà parce qu’il a un nom hyper chelou, mais aussi pour son jeu complet et qui dépote. Le Freak a démontré l’an dernier qu’il avait encore du potentiel à développer et cette année pourrait déjà être frappante. Sous les ordres de Mike Budenholzer et au cœur d’une équipe à son service, Giannis risque de faire du très grand sale mamène. Machine à triple-doubles, instinct de tueur en voie de téléchargement, le Grec a même prouvé lors de la pré-saison qu’il se mettait à tirer du parking, oh boy. Le Greek Freak va signer une saison incroyable et se disputer avec Anthony Davis le titre de la mixtape la plus sale. Si les Bucks dépassent le stade des 50 wins et s’installent sur le podium de la Conférence Est, Giannis Antetokounmpo sera un MVP crédible.

Pierre : LeBron James

On pourrait croire que c’est mon côté fan des Lakers qui prend le dessus mais honnêtement non. Ça fait quelques années que les saisons d’alien de Curry, Westbrook et Harden ferment les débats ou du moins en excluent certains de la course au trophée de MVP. Mais est ce qu’on se rend bien compte ? LeBron vieillit et vient de sortir la plus belle saison de sa carrière sur le plan personnel. Cependant, la faute au marché de Cleveland qui n’est pas le plus médiatisé et aux stats surnaturelles du barbu, le cyborg n’a pas pu toucher au trophée. Perso, si je prends la définition de Most Valuable Player (et j’insiste sur le Valuable) ce devrait être LeBron tous les ans. Quel autre joueur de la Ligue (de l’histoire ?) peut autant changer le visage et les objectifs d’une équipe en la quittant ou en la rejoignant en début de saison. Certes la Ligue et le jeu rapide as f**k pratiqué aujourd’hui donne naissance à des machines à statistiques incroyables, mais au fond, n’est ce pas une anomalie que LeBron n’ait pas gagné de MVP depuis CINQ ans ?! Le monstre arrive sur le devant de la scène chez les Lakers, qui rament depuis quelques temps, les ramener en Playoffs et pourquoi pas dans le top 4/5 de l’Ouest serait une prouesse et LeBron ne pourrait pas être ignoré une fois de plus.

Bastien : Russell Westbrook

Oui, il va le faire. Il va y arriver, il va l’offrir, sa troisième saison consécutive en triple-double de moyenne. Qu’on le veuille ou non, que ce soit forcé ou non, Westbrook va encore offrir une ligne statistique défiant l’histoire, et cette fois il n’y aura pas à se gratter le front en voyant le bilan du Thunder à l’Ouest. Bien mieux entouré, bien plus à l’aise dans son rôle, Russ devrait cette fois combiner tous les éléments qui font qu’un MVP surclasse la concurrence : jeu spectaculaire, performances historiques, domination totale sur son poste, et résultats collectifs. Si OKC est Top 4 il aura un gros temps de parole à la table des favoris, et si OKC est podium ce sera extrêmement dur de ne pas lui donner un second trophée en trois ans. Le prime de Russ, que ce soit incroyable ou pas, sera devant nos yeux cette année.