Ils avaient tout pour réussir, ils ont disparu des écrans radar : Sean May
Le 24 oct. 2017 à 21:13 par Bastien Fontanieu
Qu’y a-t-il de plus flippant et de mystérieux, que de voir quelqu’un toucher la gloire et la notoriété, puis de soudainement finir aux oubliettes ? En clin d’oeil à la série Netflix “Stranger Things” (début de la saison 2 le 27 octobre) , ce sont ces grands disparus des écrans radars qui seront mis en avant aujourd’hui. Des légendes du jeu, mais pas forcément pour les meilleures raisons. TrashTalk vous invite donc à enfiler votre imperméable de détective, à mettre votre loupe dans la poche droite et votre carnet de notes dans la poche gauche : enquête sur 10 profils oubliés de l’histoire de la NBA.
Comment passer de meilleur joueur d’une finale universitaire à meilleure énigme du circuit NBA ? On peut poster la question à Sean May, lui qui aurait pu se faire une belle petite carrière dans la meilleure ligue au monde. Avec son corps tanké et ses mains pleines d’agilité au poste, l’intérieur formé à North Carolina était une valeure sûre chez les pros. S’il fallait encore développer quelques aspects techniques et une mobilité limitée, May séduisait suffisamment les Bobcats pour qu’ils le sélectionnent en juin 2005. La franchise de Charlotte est confiante, elle a en Sean un futur point d’ancrage dans la raquette, il suffit d’être patient et de suivre l’évolution du gamin. Première étape ? Prometteuse, il est nommé MVP de la Summer League de Denver, alors qu’il vient à peine d’être drafté. On attend donc avec impatience la suite, sauf qu’elle se transformera en cauchemar éveillé pour le natif de Chicago. En plein mois de décembre, le rookie s’explose le genou et voit sa saison s’arrêter subitement. Hésitant à se faire lourdement opérer, en optant plutôt pour des modifications légères au niveau du genou, May décide de revenir pour la saison suivante, sauf que son corps n’assumera pas le poids du boulot à abattre. Le genou droit dit stop, saison 2007-08 à la poubelle, comeback raté en 2009, sortie de piste en 2010. Un passage par la Croatie, un par la Turquie, puis ? La France, comme terre d’accueil. Paris puis Rouen et enfin Orléans, Sean dit finalement adieu au basket en 2015, pendant que certains le cherchent encore chez l’Oncle Sam.