Ils avaient tout pour réussir, ils ont disparu des écrans radar : Jay Williams

Le 24 oct. 2017 à 21:12 par Bastien Fontanieu

Jay Williams
Source image : YouTube

Qu’y a-t-il de plus flippant et de mystérieux, que de voir quelqu’un toucher la gloire et la notoriété, puis de soudainement finir aux oubliettes ? En clin d’oeil à la série Netflix “Stranger Things” (début de la saison 2 le 27 octobre) , ce sont ces grands disparus des écrans radars qui seront mis en avant aujourd’hui. Des légendes du jeu, mais pas forcément pour les meilleures raisons. TrashTalk vous invite donc à enfiler votre imperméable de détective, à mettre votre loupe dans la poche droite et votre carnet de notes dans la poche gauche : enquête sur 10 profils oubliés de l’histoire de la NBA.

Ce bruit que vous entendez, ce sont les fans des Bulls qui soupirent à l’unisson. Et non, ce n’est pas pour le début de saison catastrophique de leur franchise que les passionnés de Chicago se prennent la tête à deux mains. C’est avant tout en lisant ce nom, Jay Williams, que les plus tristes sentiments remontent à la surface. Prince de l’université de Duke au début des années 2000, le meneur est une pépite dont tous les coachs NBA rêvent. Le garçon est souriant, talentueux, intelligent, déterminé, la voie est libre pour tracer jusqu’à la gloire et celle de son équipe. Sa saison rookie est d’ailleurs réussie, le point guard des Bulls claque un triple-double, quelques soirées décisives pour les siens, et fini dans la sélection des meilleurs rookies en 2003. Rien ne peut donc lui arriver, on attend sa deuxième saison professionnelle avec impatience. Sauf qu’elle n’aura jamais lieu. Pris par une tentation des plus folles, Williams décide de faire un tour en moto en juin 2003, sans casque ni permis, alors que son contrat l’interdit. La balade se terminera avec un crash en plein dans un feu, le meneur voyant sa carrière et sa vie défiler sous ses yeux. Fracture du bassin en trois endroits, genou explosé, Jay sort littéralement de la piste et la NBA ne le pardonnera pas. Les Bulls tournent la page, le meneur tire un trait sur sa carrière et devient commentateur à la téloche. La prochaine fois, mieux vaut prendre sa carte Navigo pour se déplacer.