Ils avaient tout pour réussir, ils ont disparu des écrans radar : Sam Bowie

Le 24 oct. 2017 à 21:12 par Bastien Fontanieu

Sam Bowie

Qu’y a-t-il de plus flippant et de mystérieux, que de voir quelqu’un toucher la gloire et la notoriété, puis de soudainement finir aux oubliettes ? En clin d’oeil à la série Netflix “Stranger Things” (début de la saison 2 le 27 octobre) , ce sont ces grands disparus des écrans radars qui seront mis en avant aujourd’hui. Des légendes du jeu, mais pas forcément pour les meilleures raisons. TrashTalk vous invite donc à enfiler votre imperméable de détective, à mettre votre loupe dans la poche droite et votre carnet de notes dans la poche gauche : enquête sur 10 profils oubliés de l’histoire de la NBA.

L’homme qui fût drafté devant Michael Jordan. Voilà la triste étiquette que doit porter Sam Bowie ad vitam eternam, en ayant eu le malheur de réaliser une carrière plutôt décevante alors qu’il avait été choisi avant MJ durant la Draft de 1984. Pas facile de vivre avec ce tatouage, alors que Sam n’avait rien demandé. Pourtant, avant que Jordan ne devienne une légende all-time, Bowie était un choix assez logique en terme de recrutement cette année-là. Grand, athlétique, bon contreur, il était parfait pour le jeu intérieur des années 80-90. Ses débuts en NBA étaient d’ailleurs prometteurs, ses trois premières années donnant de l’espoir à des Blazers misant gros sur le géant formé à Kentucky. Sauf que dans la plus pure tradition des joueurs sélectionnés par Portland, Sam vivra des blessures aussi traumatisantes que consécutives au niveau du pied, du tibia et du genou. Un enchaînement sous forme de drapeau blanc, lorsqu’il s’agit d’un joueur de 2m16 et 106 kilos. Et pendant que Bowie promettait de revenir en forme ? Jordan terrassait la concurrence avec les Bulls. Un tournant de l’histoire qui hantera les nuits des fans des Blazers, tout en voyant Sam se faire transférer vers le New Jersey. Trois saisons sérieuses, un nouveau départ mais cette fois vers Los Angeles, puis une retraite annoncée dans l’anonymat en 95. Et pendant que Bowie prévient la planète basket de son départ cette année-là, Michael annonce son retour après une retraite passée à jouer au baseball. Aujourd’hui, le géant s’occupe de chevaux dans le Kentucky : de grandes bêtes aux articulations sensibles, tout un symbole.