Le Top 30 des plus grandes bouches en NBA : Serge Ibaka (#23) !
Le 09 août 2014 à 18:02 par Bastien Fontanieu
Trente jours, trente bouches, trente perles ! Pendant tout le mois d’Août, retrouvez le classement des plus grandes gueules de la NBA et leurs créations tout au long de leur carrière. Un festival qui se basera sur la crédibilité des joueurs et permettra de décerner le trophée de meilleur parleur le 1er Septembre. Huitième étape espagnole aujourd’hui, puisque c’est Serge Ibaka qui nous fait voyager !
Il y en a eu un paquet de joueurs ultra-athlétiques et très bons défensivement à avoir parcouru les terrains de la NBA. Mais combien ont eu la confiance et l’arrogance de Serge, ce prospect venu de nulle part et qui est devenu en l’espace de quelques années l’un des intimidateurs les plus respectés de la Ligue ? Bosseur fou et contreur encore plus hallucinant, Ibaka c’est avant tout un corps de spartiate avec pour seul moyen de communication une gueule grande comme ça. Kevin Durant le dis lui-même en rigolant, alors que les deux joueurs se connaissent depuis longtemps : son intérieur ne parle toujours pas vraiment anglais, mais alors qu’est-ce qu’il blablate… Son avantage physique lui permet de ne reculer devant aucun challenge, que ce soit au niveau de la baston comme sur le pur plan basket. Un dunkeur à stopper net sous les arceaux ? On y va, Blake Griffin et Dwight Howard peuvent témoigner. Une partie de Street Fighter avec quelques beaux bébés prêts à en découdre ? Sonnez la cloche, on lance le premier round.
“LeBron ? C’est pas un bon défenseur. Alors oui il peut défendre sur deux ou trois minutes, mais certainement pas sur 48. Il ne peut pas tenir Kevin Durant en un-contre-un sur toute une rencontre. Son équipe défend bien collectivement, c’est tout.”
En même temps, comment ne pas apprécier les deux aspects principaux dans lesquels Ibaka excelle au sein de la catégorie trashtalking : les gestes, et les paroles ? Tout d’abord, il fallait ramener à la mode le légendaire fingerwag de Dikembe Mutombo, et surtout être crédible avec. Si c’était Kendrick Perkins au gouvernail on aurait trouvé ça ridicule, mais quand c’est Serge qui s’y colle là on rigole moins… Pareil pour les ailes de Jason Terry, réutilisées à sa façon pour être finalement surnommé Air Congo. Le blabla, Ibaka sait aussi en faire. Mais son manque de discipline dans la langue de Shakespeare le pousse souvent à montrer ses poings plutôt que sa langue. Une attitude qui montre une belle paire de cojones, surtout quand on voit à qui l’intéressé s’adresse : Vince Carter, Blake Griffin, Matt Barnes, Luis Scola et Metta World Peace ? C’est de la viande de qualité comme dirait Chabal.
En plus de toutes ces belles pièces permettant de remplir un CV particulièrement bien garni, Ibaka peut mettre tout en haut de sa liste deux faits majeurs qui nous imposent de le respecter à tout jamais. Premièrement, s’en prendre à Stephen Jackson sur un terrain, au point de pousser Jax dans ses derniers retranchements : guerre déclarée sur Twitter, amende infligée par la NBA, excuses publiques. Pour réussir à faire ça avec un des mecs qui a le plus gros paquet de ces 15 dernières années, le niveau doit être très élevé. Et puis surtout, qui en NBA peut avouer avoir fait saigner LeBron James ?! On croyait tous que LBJ était un cyborg, jusqu’à ce qu’Ibaka lâche une patate malencontreuse sur une énième tentative de contre. Pendant un moment, on a cru que la NBA allait suspendre l’Espagnol à vie, mais au final ils ont respecté son courage habituel en défense. Essayez de réaliser ces deux choses dans votre vie, et vous aurez peut-être droit à une petite place dans ce classement tant respecté.
Au final, la note qui lui est attribuée prend en compte son charisme exceptionnel, sa défense qui demande des énormes balls, ses progrès individuels et collectifs depuis ses débuts, mais aussi son manque de vocabulaire et son statut de non-All Star. Crédibilité : 33%.
Rappel : ce classement ne représente pas l’avis de toute la rédaction, ni celui de Gary Payton, Président du Syndicat TrashTalk. Il ne concerne que les joueurs qui évolueront en NBA la saison prochaine.
#30 : Mario Chalmers (ici)
#29 : Draymond Green (ici)
#28 : Brandon Jennings (ici)
#27 : Tyson Chandler (ici)
#26 : John Wall (ici)
#25 : Carlos Boozer (ici)
#24 : Carmelo Anthony (ici)
Source image : hitemwheretheyaint.com