Les Bucks, d’un début de saison dramatique à la joie de Las Vegas
Le 18 déc. 2024 à 09:36 par Nicolas Vrignaud
Vainqueurs de la NBA Cup cette nuit, les Bucks reviennent de très loin. Qui aurait pu prédire une telle remontée il y a un mois, quand l’équipe enchaînait les défaites sans aucun fond de jeu viable ?
Il est très loin, le match des Bucks à Memphis, face à des Grizzlies presque surpris de ne trouver aucune résistance dans le jeu adverse. Une défense intérieure désintéressée, pas mieux sur une ligne extérieure qui servait alors de jouet aux coéquipiers de Ja Morant. L’apogée d’un début de saison affreux, versant tellement dans le désastre qu’il avait même réveillé les rumeurs de transfert autour de Giannis Antetokounmpo.
Semble bien lointaine l’époque du match à Memphis en début de saison, où se balader sur la ligne extérieure de Milwaukee était une promenade de santé et Ja Morant avait ridiculisé la première garde des Bucks.
Y’a du mieux.
— TrashTalk (@TrashTalk_fr) December 18, 2024
Un mois plus tard ? Les Bucks sont champions de la NBA Cup, en ayant écrasé un Thunder acculé par la domination du Greek Freak des deux côtés du parquet, les tirs précis et douloureux de Damian Lillard et une adresse à 3-points catastrophique. Milwaukee s’offre une récompense remplie de promesses, de promesses seulement. Car il faut continuer sur la lignée en cours, ce qui est bien évidemment le plus difficile en NBA.
Si tout va mieux, avec un sens du jeu retrouvé et une énergie collective enfin palpable à l’écran, rien n’est donc acquis. Hormis 500 000 dollars. Qui feront office d’argent de poche de Noël pour les gros contrats de l’équipe, mais qui seront en revanche des game changer pour les joueurs en two-way contract, qui ne touchent eux pas grand chose et pour qui la somme changera sans doute la vie.
“Time has helped us… you get to know somebody… that trust has been developed”
Dame on learning and growing with Giannis 🙌 #EmiratesNBACup pic.twitter.com/QHVLUEQjaP
— NBA (@NBA) December 18, 2024
Ce qui fait la différence : des plans de jeu enfin adaptés aux Bucks pour leur jeu et aussi pour le jeu de l’adversaire. Meilleur exemple cette nuit, avec une emphase mise sur Giannis Antetokounmpo, et plus globalement le secteur intérieur. Chet Holmgren toujours absent, il n’y a qu’Isaiah Hartenstein pour opposer de la résistance. Et c’est par là qu’est passé le succès. Provoquer les aides sur Giannis pour ouvrir les espaces de tir aux shooteurs qui naviguent au large.
Le symbole de Bucks qui vont mieux, qui vont bien. Mais qui ne doivent se contenter de rien.