JO Paris 2024 : France – États-Unis, la symbolique de l’Euroleague contre la NBA

Le 10 août 2024 à 10:05 par Robin Wolff

Source image : FIBA

France – États-Unis en finale des Jeux olympiques de Paris 2024, le scénario rêvé, le match de basket-ball ultime. Et une question demeure, est-ce que les Bleus, portés ces derniers jours par un trio d’Euroleague, peuvent battre les étoiles les plus brillantes de la NBA ?

Le basket-ball FIBA, ensemble de petites règles qui diffèrent de celui de la NBA et qui permettent aux équipes du monde entier, chaque année, de rêver battre les plus grands talents du monde : les américains.

Moins de références collectives, moins d’expérience et de réflexes lors des compétitions internationales et pourtant. Depuis la campagne catastrophique de 2004, Team USA n’a perdu qu’un match aux Jeux olympiques. Lors de cette édition parisienne ils n’ont semblé en danger que face aux Serbes en demi-finale et même dans cette rencontre, un coup d’accélérateur de 12 minutes a permis à la bande de Steve Kerr de se qualifier.

Alors, ce samedi 10 juillet, l’exploit est-il possible ? L’Equipe de France dont les trois meilleurs joueurs de cette phase finale n’ont jamais réussi à s’imposer en NBA peut-elle faire trembler les géants ?

Car Guerschon Yabusele n’a pas réussi à trouver sa place à Boston, Isaïa Cordinier a été drafté par Atlanta, mais n’y a jamais évolué, pareil pour Mathias Lessort à Philadelphie. Pourtant, dans ces olympiades, ils ont montré qu’ils appartenaient au gratin.

Isaïa Cordinier 🇫🇷 :

En poules : 5.7 points, 1.3 rebonds
En phases finales : 18.0 points, 5.0 rebonds

Guerschon Yabusele 🇫🇷 :

En poules : 8.3 points, 2.0 rebonds
En phases finales : 19.5 points, 6.0 rebonds pic.twitter.com/JzNOL3iuke

— Tom Compayrot (@Tom_Cprt) August 8, 2024

Grant Williams les a félicité sur les réseaux sociaux, Manu Ginobili également, Vincent Collet a déclaré ne pas comprendre pourquoi son pivot n’avait pas sa place sur les terres de l’Oncle Sam. Demain, ces trois hommes auront l’occasion de prouver leur valeur une nouvelle fois, mais jamais ils ne profiteront d’une aussi grande scène.

France goes as far as Yabusele, Lessort, and Cordinier takes them. Euroleague players are HOOPERS and they show up every international competition!

— Grant Williams (@Grant2Will) August 8, 2024

Le parcours de l’Equipe de France dans son ensemble est une ode à l’Euroleague. Au moment où ces lignes sont écrites, seuls quatre joueurs sur 12 ont un contrat en NBA (Rudy Gobert, Nicolas Batum, Bilal Coulibaly et Victor Wembanyama). En quart de finale contre le Canada, ils n’ont inscrit “que” 7 points en cumulé ; en demi-finale contre l’Allemagne, ils en sont restés à 20.

Alors cette tendance se confirmera-t-elle en finale, contre des Etats-Unis qui ont envoyé une des trois meilleures équipes de leur histoire ? Le Vieux Continent pourra-t-il à nouveau prouver son potentiel en faisant trembler des Nord-Américains trop sûrs de leurs forces ? Difficile de le dire à ce jour, mais si les meilleurs joueurs de l’Euroleague pouvaient encore rivaliser, la publicité renvoyée serait idéale.