JO Paris 2024, basket féminin : les notes de France – Allemagne
Le 07 août 2024 à 21:31 par Clément Hénot
La France jouait (encore) l’Allemagne, ce désormais grand classique des JO 2024 dans les sports collectifs. Et les joueuses de Jean-Aimé Toupane l’ont emporté, tout en maîtrise. Voici les notes de cet affrontement entre voisins.
# France
Marieme Badiane (4,5) : pas de shoot marqué, cinq fautes encaissées, et le seul ratio négatif avec Romane Bernies parmi les joueuses tricolores. La badiane, c’est toujours meilleur en Pastis.
Valeriane Ayayi (7) : après son match très complet et son gros shoot envoyé en fin de match pour sceller le succès français. Damys, rappeur de Nouvelle Ecole, a transformé son gimmick “aïe aïe aïe” en “Ayayi”. Bah oui, parce que ça a fait mal aux Allemandes.
Janelle Salaün (5,5) : tout en discrétion, elle a sorti un match très sérieux, et un gros début de deuxième mi-temps pour bien remettre les Bleues sur les rails. Pas trop de stats, mais toujours de la combativité.
Gabby Williams (8) : la dépositaire du jeu français a encore frappé. Omniprésente des deux côtés du terrain, Gabby a conduit tout le monde, et a même fourni la bouteille d’eau et les bonbons. On recommande, on mettra 5 étoiles à coup sûr.
Romane Bernies (4,5) : quelques passes décisives, et c’est à peu près tout, et c’est déjà pas mal. Mini BR, distributeur de sourires.
Marine Fauthoux (6) : de belles actions, tout en sérénité, pour aller dans le sens de son équipe, jouer juste, et (aussi) contribuer à redorer le blason du prénom Marine.
Alexia Chéry (6,5) : de gros shoots pour assurer son rôle en attaque, et une belle présence défensive également. Alexia s’est refait la cerise.
Sarah Michel Boury (5,5) : un bon petit passage sur le parquet, a pas mal facilité les choses. Peu de temps de jeu mais pas mal d’impact, on apprécie !
Iliana Rupert (7) : si on avait mis Iliana Rupert aux aéroports en 2019, on n’aurait peut-être pas connu cette pandémie de COVID-19. Des actions défensives qui ont écœuré les adversaires. La Ministre de l’intérieur, tout simplement.
Marine Johannès (9) : je n’ai confiance qu’en mon Desert Eagle et Marine Johannès en step-back. La joueuse du New York Liberty a envoyé des missiles d’à peu près toutes les zones du terrain. Avec de telles initiales, c’était difficile de se tromper
Leila Lacan (6) : si elle n’a pas eu beaucoup de réussite aux tirs, elle a assuré dans à peu près tout le reste. Le “double L” peut mieux voler, ce qui facilite les choses pour la France lorsqu’elle est sur le parquet.
# Allemagne
Marie Guelich (5) : elle fait ce qu’elle peut face à la défense tricolore, et elle ne s’en est pas trop mal sortie, mais elle a été mise en cage par Iliana Rupert notamment. Allez en prison, ne passez pas par la case départ, ne touchez pas 10 000€.
Luisa Geiselsöder (4) : un match encore plus compliqué pour Luisa, qui a eu du mal à exister dans la raquette. Et ça n’aurait pas été mieux avec les raquettes des frères Lebrun.
Leonie Fiebich (5) : un gros temps de jeu pour elle, malheureusement insuffisant pour pouvoir lutter. Le prénom de Léonie Gratin, mais les résultats scolaires de Ducobu.
Satou Sabally (3,5) : elle livrait de très grands Jeux Olympiques jusqu’à ce qu’elle rencontre la défense de l’EDF. Satou Sabally a rendu 7 ballons aux Bleues et n’a jamais trouvé la mire. Les sliders étaient réglés au minimum sur NBA 2K.
Alexis Peterson (6,5) : l’une des rares joueuses teutonnes à avoir quelque peu surnagé. Elle a mis son quota de points et a quand même donné du fil à retordre à notre défense. Il fallait au moins ça pour contrer la défense en mode gardienne de prison de Gabby Williams
Alexandra Wilke (5) : une ligne de stats digne de Tony Snell.
Nyara Sabally (6,5) : revenue de blessure, elle a été très chiante à jouer. Malgré un pourcentage pas terrible, c’est elle qui a fait un chantier dans la raquette. Sans cesse en train de gratter des lancers-francs, elle a tenue l’Allemagne en vie face à la France.