L’Équipe de France s’incline face à l’Allemagne à Montpellier (65-70)

Le 08 juil. 2024 à 23:33 par Robin Wolff

Nicolas Batum 8 juillet 2024
Source image : FIBA

Après deux premières rencontres très convaincantes, la troisième n’a pas suivie. Un slogan populaire bafoué tout comme les principes de jeu martelés par le staff depuis le début de la préparation. L’Équipe de France s’est inclinée 65-70 face à l’Allemagne à Montpellier.

Le box-score complet de la rencontre

17 belles minutes avant 23 plus compliquées, ce n’est pas le résumé d’un épisode de série B, mais bien le débriefing le plus efficace que nous puissions faire de cette prestation de l’Équipe de France.

Deux termes dictent la préparation des Bleus depuis le début du rassemblement : défense et course. Si le côté Paolo Maldini a été plutôt bien assuré par l’effectif ce soir à Montpellier, celui de Forrest Gump a été piétiné avec régularité. Pas mal d’immobilisme, de difficulté à se passer le ballon. Sans Victor Wembanyama, les décalages ont été plus difficiles à créer.

La fin de la première mi-temps a été le tournant de la rencontre. Alors que les hommes de Vincent Collet faisaient globalement le travail et menaient de 10 points à deux minutes de la sirène, ils ont commencé à enchaîner plus de balles perdues qu’un spectacle de Kheiron. Résultat, 39-39 au moment de la pause toilettes.

39-39 Fin de la première mi-temps ! La France a parfaitement débuté son match avant de commettre des erreurs

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Et la deuxième mi-temps est allée globalement dans le même sens. Le secteur intérieur, d’habitude si dominant, s’est fait un petit peu manger par les assauts de Franz Wagner (17 points) et de Johannes Voigtmann (10 points et 8 rebonds). Malgré un réveil à la fin du quatrième quart-temps grâce à des brindilles longue distance d’Isaïa Cordinier, de Matthew Strazel et de Nicolas Batum, la France n’a plus jamais repris jamais les devants. Pire encore, l’ultime coup de couteau a été donné par Dennis Schröder, sifflé toute la soirée par le public Montpelliérain et chambré par le capitaine de l’Équipe de France.

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Mais il n’y a pas que du négatif à retirer de cette prestation. Matthew Strazel a réussi un super début de match et a peut-être gagné sa place définitive dans le cinq majeur. De la grosse défense sur le meneur star allemand, de la distribution et même un poil de spacing, le joueur de l’AS Monaco a été convaincant et a fini avec la meilleure évaluation de l’équipe, 11.

Matthias Lessort a aussi été très remuant dans la raquette, au rebond offensif comme au poste bas. Le back-up de luxe a montré pourquoi il a été un des meilleurs intérieurs de l’EuroLeague cette saison. Seul bémol, son 1/7 sur la ligne des lancers-francs qui n’a pas aidé la remontée des Bleus.

Plus compliqué pour les leaders Evan Fournier en manque d’adresse et de confiance, malgré un bon premier quart-temps et Rudy Gobert qui a particulièrement souffert de l’absence de Victor Wembanyama, ne pouvant pas asseoir aussi facilement sa domination physique que sur les rencontres précédentes ; le tout sous les yeux de Teddy Riner et William Accambray pourtant spécialistes en la matière.

C’était un vrai match de préparation, avec beaucoup d’intensité, de dureté et d’erreurs. Aux Bleus d’en tirer les enseignements et de ne pas livrer la même performance contre la même équipe le 2 août prochain lors des Jeux olympiques de Paris.


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