Free Agency 2024 – Lakers : mais à quoi joue Rob Pelinka ?

Le 04 juil. 2024 à 11:04 par Alexandre Taupin

Rob Pelinka 9 novembre 2022 Lakers
Source image : YouTube

La Free Agency a débuté depuis 4 jours et, hormis la prolongation de LeBron James, les Lakers n’ont quasiment rien fait. À se demander à quoi joue Rob Pelinka, le GM de la franchise. 

Les dossiers conclus depuis le début de la Free Agency

Voilà une section qui ne devrait pas nous prendre trop de temps. La grosse opération des Lakers sur cette Free Agency est évidemment la prolongation de LeBron James. Le King a obtenu l’arrivée de son fils à la Draft et son pote J.J. Redick s’est installé sur le banc. Pas trop de surprise à l’idée de le voir prolonger du coup. Aux côtés du King, on retrouve seulement la prolongation de Max Christie pour 32 millions sur 4 ans. C’est un deal raisonnable, surtout si le jeune arrière confirme ses progrès sur la durée.

Hormis ça ? RIEN DU TOUT, hormis la perte cette nuit de Taurean Prince, pourtant pas le moins utile l’an passé. Il faut dire que les Lakers n’ont pas un besoin urgent de remplir leur roster (quantitativement on entend) puisqu’avec les Player Option de D’Angelo Russell, Cam Reddish, Jaxson Hayes ou Christian Wood (les trois dernières ayant été offertes l’an passé par.. Rob Pelinka), plus ceux déjà sous contrat, il y a déjà un effectif quasiment plein. Un roster qui n’a pas la profondeur ou la qualité pour jouer le titre. Il faut plus de défense sur le secteur extérieur, une vraie doublure à AD sous les panneaux, un energizer en sortie de banc, si possible un peu de shoot supplémentaire. Entre autres.. Voilà pourquoi on s’attendait à voir les Lakers tenter des moves cet été. Pour le moment, on attend encore.

Même la ristourne de LeBron James n’aura pas accéléré les choses

L’un des éléments importants de ce début de Free Agency a été la possible baisse salariale envisagée par LeBron James. Le King était – semble-t-il – prêt à prendre moins que le maximum pour donner aux Lakers une mid level exception plus importante, permettant d’aller chercher un joueur impactant sur le marché. On a parlé de James Harden, Klay Thompson, Jonas Valanciunas voire DeMar DeRozan. La barbe est finalement restée aux Clippers, Thompson a mis un vent aux Lakers pour filer à Dallas malgré l’appel de LeBron et le passé de son paternel à L.A, Valanciunas est parti à Washington et DeRozan semble vouloir un plus gros chèque que 12 millions. Quelle semble loin la légendaire attractivité des Lakers.

Face à l’échec des principaux dossiers, LeBron James a donc joué sa carte personnelle à fond en prenant le max, limitant ainsi la marge de manœuvre des siens pour la suite. Le geste était bien pensé mais il faut croire que Rob Pelinka n’a pas su en profiter. Maintenant L.A. n’a plus qu’une MLE à un peu plus de 5 millions et des contrats minimum à offrir, tout en devant faire attention au second apron.

Les trades, seul moyen de booster le roster (et sauver la face) ?

On l’a dit plus haut, les Lakers n’ont pas les sous pour faire signer un free agent de renom sur le marché. La meilleure option pour eux reste un trade. Les Purple and Gold ont deux premiers tours de draft à envoyer (plus des seconds). Avec des contrats comme ceux de Gabe Vincent, D’Angelo Russell ou encore Rui Hachimura, il y a sans doute moyen de faire des affaires. Selon Jovan Buha, qui suit les Lakers pour The Athletic, la franchise a montré de l’intérêt pour plusieurs joueurs encore sous contrat, à savoir Cam Johnson, Dorian Finney-Smith (Nets), Jerami Grant (Blazers) et Kyle Kuzma (Wizards). Des discussions ont aussi eu lieu avec le Jazz, sans nom précis mentionné (Markkanen, Sexton, Clarkson, Kessler ?).

Plusieurs équipes sont en cours de reconstruction et ils seront nombreux les vétérans à aller acquérir sur le marché. On pense à Malcolm Brogdon aux Wizards, Bruce Brown aux Raptors ou encore la paire DeRozan – Vucevic chez les Bulls. Reste à savoir ce que ces équipes veulent récupérer en échange. Le risque pour Rob Pelinka serait de faire un panic move et de surpayer. Même sans faire signer des agents-libres, il y a encore des cibles de qualité à aller chercher au bon prix en passant quelques coups de fil. C’est ce qui donne de l’espoir pour les fans des Lakers, faute de mieux.

Encore une fois, ce roster des Lakers n’est pas dénué de talent mais il y a trop de manques. Et à moins que J.J. Redick soit un génie du coaching et que Dalton Knetch nous sorte une saison rookie all-time, les Lakers ne seront sans doute pas (bien) meilleurs à la rentrée s’ils restent avec le même effectif. C’est là que Rob Pelinka rentre en scène et on espère pour les Lakers qu’il ne tardera pas trop à faire son tour de magie.

Source texte : The Athletic


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