Mike Budenholzer était prêt à “aller sur la lune” pour coacher les Suns
Le 18 mai 2024 à 11:46 par Nicolas Meichel

Nouvel entraîneur des Phoenix Suns après le renvoi de Frank Vogel, Mike Budenholzer était sur le podium hier pour sa conférence de presse d’intronisation. Ce qu’on retient ? Coach Bud était prêt à tout pour entraîner l’équipe de son État natal.
Mike Budenholzer est né et a grandi à Holbrook, une petite ville de l’Arizona située à 300 kilomètres de Phoenix. Cinq décennies plus tard, il se retrouve entraîneur des Phoenix Suns. Alors forcément, l’émotion est de mise pour Coach Bud, qui a toujours un peu de mal à réaliser pour l’instant.
Mais Mike l’a dit lui-même, il veut très vite se focaliser sur le challenge qui se retrouve face à lui : maximiser le Big Three Kevin Durant – Devin Booker – Bradley Beal pour faire des Suns un vrai candidat au titre. Un challenge excitant, mais aussi rempli de pression. Mike Budenholzer en est bien conscient mais une telle opportunité, ça ne se présente pas tous les jours.
“Je suis excité à l’idée de travailler avec ce roster et ces joueurs. On a des grands joueurs. Et avec des grands joueurs, il y a de grosses attentes. C’est ce qu’on veut. […]
J’aurais été prêt à aller sur la lune pour coacher cette équipe. Je coacherais cette équipe même si elle était en Alaska, ou au Danemark (où il a fait ses débuts en tant que coach, ndlr.). Je serais allé n’importe où pour coacher cette équipe.”
Après une année off suite à une fin compliquée chez les Bucks (élimination au premier tour des Playoffs 2023, et décès de son frère pendant la série), Mike Budenholzer revient avec les batteries rechargées. L’ancien Coach de l’Année (2015 et 2019) et Champion NBA 2021 avec Milwaukee a connu du succès partout où il est passé, et sa grosse expérience (dix ans de coaching, 17 ans en tant qu’assistant aux Spurs) devrait lui servir dans cette mission périlleuse.
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Source texte : ESPN
Quelques extraits de la conférence de presse de Mike Budenholzer
La question du meneur : “On a probablement besoin d’un meneur, mais on doit aussi savoir jouer sans.”
L’impact de son année off : “Cela m’a fait beaucoup de bien. C’était très important de pouvoir passer du temps avec mes enfants et ma famille.”