Giannis Antetokounmpo dans le dur ? Trois derniers matchs moyens, le Grec a besoin d’une dose de nectar

Le 12 janv. 2023 à 11:53 par Nicolas Vrignaud

Giannis Antetokounmpo Bucks 26 novembre 2022
Source : NBA League Pass

Giannis Antetokounmpo montrerait-il des signes de fatigue ou de faiblesse sur les trois derniers matchs des Bucks ? Le grec a en effet enchaîné des performances très moyennes en terme de scoring, mais également de pourcentage aux tirs. Un souci qu’il va falloir vite régler, même si les Daims ont réussi à tenir la boutique sans leur leader en grande forme. 

Qu’est ce qui ne va pas, Giannis ? Tu ne bois plus ton Actimel le matin, c’est ça..? Non parce que tes trois derniers matchs sont bien en deçà de tes apports statistiques “classiques”. Tournant cette saison à 31,7 points, 11,8 rebonds et 5,2 passes, le grec s’est limité à seulement 9 points contre les Hornets, 22 contre les Knicks puis 7 contre les Hawks cette nuit.

Allez, posons un peu de contexte. Contre Charlotte, l’écart de point – de l’ordre de la vingtaine dès le second quart – aura forcément incité Mike Budenholzer à ne pas fatiguer plus que nécessaire sa star. Seulement 22 minutes jouées et puis retour au chaud sur le banc, merci au revoir. En revanche, contre New-York puis Atlanta, le temps de jeu du Greek Freak aura été bien plus élevé, pour des contributions numériques toujours faibles comparées à ses moyennes.

C’est quoi le souci ? Sachez dans un premier temps que ce n’est pas feur. Plus sérieusement, plusieurs facteurs peuvent expliquer tout cela. D’abord, une potentielle gêne physique qui rendrait le garçon mal à l’aise avec son shoot. On met ici le doigt sur l’un des nombres qui a le plus baissé lors des trois dernières rencontres : le pourcentage au tir.

Giannis, c’est du cousu main : 51,8% d’adresse moyenne cette saison, pour trois matchs qui oscillent entre 28,4% et 40% dernièrement. L’hypothèse d’une petite blessure sans gravité sur le plan physique mais difficile à appréhender dans la mécanique de tir pourrait alors tout fait être la cause d’une telle chute.

Deuxième hypothèse : celle du coup de mou. Oui, même si Giannis Antetokounmpo est un monstre de régularité et d’entretien physique, il n’en reste pas moins un humain – quoi que, on les jamais vu dans la même piece lui et Zeus pour tout dire – et peut à ce titre avoir un petit plus de fatigue. Le rythme de la NBA est tel qu’une fois arrivé à la nouvelle année, avec deux mois intenses dans les guiboles, pas mal de joueurs accusent un peu le coup. Giannis n’est plus un néophyte de la ligue, mais rien n’indique qu’il n’ait pas connu un moins bien de forme ces derniers jours.

Heureusement, son équipe des Bucks est une équipe solide. Celle qui distribue des Urakens à tout va même quand le boss du coin file un mauvais coton. Hormis le gros blow out bien crade face aux Hornets, Milwaukee a assuré deux victoires en déplacement sur la côte Est. Un solide résultat lié à une alchimie collective très rodée, mais aussi à l’état de forme exceptionnel de certains membres du groupe. Le meilleur exemple ? Brook Lopez.

Allez cher demi-dieu grec, rien de trop grave pour le moment. Faudrait néanmoins se remettre sur les bons rails rapidement car le calendrier qui arrive ne ressemble pas tout à fait à une balade dominicale post-raclette entre cousins. Aussi forts que soient les copaings pour assurer, ils auront besoin dès que possible d’un Giannis Antetokounmpo bien dans ses baskets. 

Source : ESPN 


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