Les Wolves veulent continuer à faire confiance à Rudy Gobert et Chris Finch

Le 02 janv. 2023 à 15:00 par Enzo Lecoq

Chris Finch Rudy Gobert Wolves
Montage TrashTalk via NBA League Pass

Si la saison dernière a été celle de tous les espoirs dans le Minnesota, celle-ci ressemble plus à une désillusion. Karl-Anthony Towns est absent, et Rudy Gobert, pour qui les Wolves ont lâché un énorme package cet été, ne parvient pas à s’intégrer sportivement. Le pivot français et/ou son coach Chris Finch pourraient en faire les frais, mais il semblerait que la direction veuille donner plus de temps au groupe. 

Rien ne va plus à Minneapolis. Faites vos jeux, et surtout n’espérez pas que les Wolves jouent pour vous. Minnesota occupe aujourd’hui la 11e place de la Conférence Ouest, avec 16 victoires pour déjà 21 défaites. L’avenir s’est assombri pour la meute de loups, et ce… depuis l’arrivée de Rudy Gobert. Les critiques fusent en direction du Gobzilla, et certains parlent même d’échanger le pivot d’ici à la trade deadline, quand d’autres préfèrent s’attaquer au coach Chris Finch. Mais pour Tom Connelly et ses équipes, l’heure n’est pas (encore) à la panique :

Every conversation I’ve had with people in the Wolves org since the day the hired Tim Connelly is that they’re committed to a long-term vision with Rudy Gobert and Chris Finch.

Which is to say, as I get many questions, that I’d be shocked if they make a big change any time soon.

— Dane Moore (@DaneMooreNBA) January 1, 2023

Selon Dane Moore, insider chez les Wolves, le temps des changements n’est pas encore venu. La direction de la franchise du Minnesota se tient à une vision sur le long terme, et cette dernière inclut Chris Finch et Rudy Gobert. Pas de gros move d’ici la fin de saison, donc ? 

Rappel à toutes fins utiles : Rudy Gobert a d’ores et déjà franchi la barre des 30 ans, et les Wolves ne pourront pas se permettre d’attendre indéfiniment. Le frenchie empochera en effet 38 millions de dollars cette saison, et son contrat signé en décembre 2020 lui assure au total près de 170 millions de dollars sur quatre ans, dont une player option de 46,7 millions en 2025-26. Cette saison, Gobzilla tourne en moyenne à 13,6 points, 11,9 rebonds et 1,3 block par match, des chiffres en nette baisse par rapport à la saison dernière du côté du Jazz (15,6 points, 14,7 rebonds et 2,1 contres).

Alors oui, il joue a côté de Karl-Anthony Towns dans la raquette et cela pourrait expliquer les choses. Problème ? Le chat n’est plus là depuis début décembre, et aucune hausse de stats n’a été constatée. Qui plus est, les Timberwolves ont bazardé une bonne partie de leurs futurs picks afin de faire venir le triple DPOY, ainsi que le rookie Walker Kessler, qui semble promis à un avenir radieux dans l’Utah.

Le dossier Chris Finch serait d’un autre côté plus facile à aborder en cas de changement inopiné dans la stratégie globale des Loups, mais après un premier tour de Playoffs très encourageant la saison passée, il serait peut-être malvenu d’évincer aussi rapidement un technicien après seulement deux mois d’une saison certes mal engagée, mais loin d’être terminée.

Turbulences toujours en cours à Minnesota, où Chris Finch cherche encore comment réveiller son groupe après deux mois de compétition en demi-teinte. Une chose est sûre : qu’il s’agisse de lui ou de Rudy Gobert, il faudra trouver la solution rapidement, car l’avenir de la franchise pourrait s’annoncer bien plus nuageux qu’envisagé si ce n’est pas le cas. 

Sources : @DaneMooreNBA, Spotrac