L’Équipe de France surclasse la Bosnie 92-56 : le boulot a été bien fait, qualification pour le Mondial validée
Le 14 nov. 2022 à 22:59 par Nicolas Meichel
Après le succès convaincant en terre lituanienne vendredi, l’Équipe de France voulait enchaîner ce lundi afin de valider son ticket pour le Mondial 2023. Mission accomplie, avec une victoire 92-56 face à la Bosnie du côté du Palais des Sports de Pau. Pas grand-chose à redire, le taf a été bien fait.
Certes, le départ a été un poil poussif, mais il n’a pas fallu attendre très longtemps pour se rendre compte qu’il existait bien une classe d’écart entre ces Bleus et l’adversaire du soir.
Entre un Victor Wembanyama auteur des sept premiers points de son équipe et une second unit qui a apporté un coup de boost sous l’impulsion de Juhann Begarin et Yoan Makoundou, la bande à Vincent Collet a assez rapidement pris les commandes sans plus jamais les lâcher. Focus en défense, largement supérieurs athlétiquement, provoquant un nombre incalculable de turnovers, le tout sans oublier de faire le show à travers notamment l’énorme poster de Sylvain Francisco, les Bleus ont pris jusqu’à 16 points d’avance en première mi-temps.
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Un écart qui s’est plus ou moins stabilisé pendant un temps, l’EDF traînant un peu des pieds face à la défense de zone adverse dans le troisième quart. Mais l’intensité défensive n’a pratiquement jamais baissé et pour une équipe limitée comme la Bosnie, forcément à un moment donné ça craque. Lors des six premières minutes de l’ultime période, les Bleus ont continué à collectionner les interceptions pour infliger un 19-6 bien sale aux Bosniens, six minutes dans lesquelles on a vu notamment Wemby lâcher un missile sur une jambe (coucou Limoges) et Axel Toupane se prendre pour Steph Curry.
“Une Limoges”.
Je sens que ça va vite rentrer dans le vocabulaire du basket français ça😂pic.twitter.com/KiibatgJq9
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Faisant bien tourner son équipe pour permettre à tout le monde de participer à la fête (personne au-dessus des 25 minutes, personne en dessous des 11), Vincent Collet avait le sourire au buzzer final. Non seulement pour la large victoire 92-56 qui est synonyme de qualification pour le Mondial, mais surtout par rapport à la prestation sérieuse d’un groupe inexpérimenté qui ne possédait pas forcément les automatismes pour lâcher deux performances convaincantes comme on a pu voir vendredi dernier et ce lundi.
Du travail bien fait, tout simplement.