Les Cavs assurent à Detroit, sans Darius Garland ni Donovan Mitchell : spoiler, ces victoires-là comptent aussi

Le 05 nov. 2022 à 05:02 par Giovanni Marriette

Evan Mobley 2 mars 2022
Source image : montage via YouTube

On parle beaucoup, souvent, des grandes victoires qui façonnent les grandes équipes, ou du moins celles qui prétendent ou aspirent à l’être. Mais une saison régulière et le développement d’une identité ce sont aussi ces “petites” victoires, celles dont on parlera moins, mais qui sont tout aussi importantes dans la construction d’un groupe. 

Les stats maison de la victoire des Cavs, c’est vraiment si ça vous dit

La victoire de la nuit pour les Cavs ? C’est ce genre de victoire, par définition. Un match à Detroit, que l’on joue sans ses deux franchise players, laissés au repos pour l’occasion, c’est qu’il ne faudrait pas se cramer trop tôt, et puis il faut croire que Cory Joseph et Hamidou Diallo ne faisaient pas peur à JB Bickerstaff et ses hommes.

Les Pistons d’ailleurs, parlons peu parlons… peu, tout simplement parce que ça ne mérite pas vraiment plus d’une ligne, à part peut-être pour fustiger, again, le travail d’un Dwane Casey dont il nous semblerait qu’il fusse capable de faire mieux avec un tel attirail à disposition. Branlée totale reçue à domicile, sans réaction et face à une équipe privée de son backcourt titulaire ? Ça la fout un peu mal car autant les défaites vont compter cette saison et vous savez très bien pourquoinyama, mais certaines de ces défaites font tâche dans leur contenu et celle de la nuit fait partie de cette catégorie.

Mais rendons à César ce qui lui appartient, et sachez que César ne laisse rien passer dans sa raquette. César ? Appelez-le Evan Mobley. 8 contres cette nuit pour Evanito, en mode “vous ne passerez pas” et qui a insufflé à toute sa défense le virus du panneau stop. Un virus qui n’existe évidemment pas hein, tout comme la difficulté qu’auront eu les Cavs à remporter un septième match cette saison, grâce à des leaders qui se nommaient cette nuit Jarrett Allen ou Caris LeVert, grâce à des facteurs X comme Kevin Love, pas mal ce petit jeune, ou encore Cedi LF Osman ou Raul Neto, sortis du banc pour montrer aux Pistons à quoi ressemblait la vie d’adulte.

112-88, un écart quasi-définitif qui était lâché avant même la mi-temps, et donc ce bilan presque parfait de 7-1 et même de sept wins de suite puisque c’est en ouverture de la saison que CLE avait concédé sa seule défaite depuis la reprise. C’était face aux Raptors, c’était il y a plus de deux semaines, et aujourd’hui le bateau Cavs file droit, et il file vite. Pas de petites victoires, que des victoires utiles, ça c’est de mon arrière papy. Bon, c’était pendant la guerre, mais il était sympa.