Salaires des Detroit Pistons – saison NBA 2022-23 : Kelly Olynyk joueur le mieux payé du roster, ça en dit long sur l’âge de ses coéquipiers

Le 20 sept. 2022 à 12:14 par Arthur Baudin

Salaires Detroit Pistons
Source image : montage via CC0 Public Domain via www.publicdomainpictures.net

Une bonne saison en NBA, cela ne se passe pas que sur le terrain. Cela se passe aussi côté finances ! La gestion de la banque est fondamentale pour toute équipe de NBA, il est donc l’heure de se pencher sur les salaires des Detroit Pistons pour la saison 2022-23.

# Pour tout comprendre sur les salaires NBA :

Les salaires 2022-23 des Detroit Pistons

Salaires Pistons

Situation financière par rapport au salary cap

  • Le seuil de la Luxury Tax est fixé à 150 267 000$ cette année.
  • Le Salary Cap de la NBA est fixé à 123 655 000$ cette année.

Avec $118,152,609$ engagés contractuellement sur cette saison 2022-23, les Pistons sont tranquilou-bilou dans leurs finances.

Pas de gros noms à bord, seulement des All-Stars en devenir : la situation des Pistons est logiquement pérenne. Notre discours ne sera probablement pas le même à l’été 2025 quand les dossiers Isaiah Stewart et Saddiq Bey nécessiteront un plongeon dans le portefeuille, un an avant la fin de contrat de Cade Cunningham. Qu’en sera-t-il de Killian Hayes ? Devront-ils également anticiper la prolongation d’un Jaden Ivey STRA-TOS-PHÉ-RI-QUE sur le parquet ? La proche fin de contrat de Kelly Olynyk, joueur le mieux payé de Detroit, devrait aider à assouplir le compte de la franchise, pour qu’un jour tous ces talents – alors dans la fleur de l’âge – puissent cohabiter et ne manquer de rien.

Joueurs sous contrats garantis pour la saison 2023-24 : 3

  • Marvin Bagley III
  • Jaden Ivey
  • Jalen Duren

Deux rookies et le projet Bagley. Suivant l’impact du 2e choix de la Draft 2018 depuis son arrivée dans le Michigan, à titre perso, on y croit dur comme fer.

Trois joueurs à surveiller cette saison :

  • Killian Hayes

Au lendemain de la défaite des Bleus en finale de l’EuroBasket – tournoi auquel il n’a pas participé – Killian Hayes serait bien inspiré de step-up. Pourquoi ? On parle de Victor Wembanyama et de l’éventualité Joel Embiid, mais ce sont bien les lignes arrières françaises qui ont pris l’eau. Dans son registre de grand dadet bien flashy qui peut lock-down n’importe quel profil d’attaquant, Killian dispose d’une marge de progression assez folle. Marge de progression qu’il va lui falloir gratter d’ici l’été prochain : dans un an, les Pistons choisiront s’ils souhaitent activer la team option de Kiki à hauteur de 7,4 millions de dollars. Pour l’instant, ce n’est pas franchement gagné.

  • Isaiah Stewart

Pour Stewart, il ne s’agit pas de savoir s’il sera conservé ou non – l’intérieur “disposant” comme Killian d’une team option pour la saison 2023-24 – mais bien de connaître les modalités de sa prolongation. Il a montré qu’il pouvait poser une saison à 8 points et 9 rebonds de moyenne, et devra passer un nouveau cap sur l’exercice 2022-23 pour espérer, à l’été 2025 ou avant, rempiler moyennant une somme bien coquette. Il en a le potentiel, à condition de gommer certains défauts trop obvious comme cette passion pour l’UFC. Inutile de préciser qu’à Detroit, depuis un vendredi 19 novembre 2004, on se montre assez attentif à ce genre de détails.

  • Hamidou Diallo

Quelle suite pour Hamidou Diallo ? On aurait pu parler de Nerlens Noel ou Alec Burks, mais leur côté “mercenaire” complique la projection. Pour Hamidou, il s’agit de savoir ce que fera le bonhomme dans un an, à l’expiration de son contrat. Aura-t-il réussi à gratter une place en sortie de banc derrière Cade Cunningham et Jaden Ivey ? Son côté basket-ball fouillis et “je saute très haut pour pas grand-chose” n’en fait pas un joueur de rotation intéressant. De bons vétérans lui seront sûrement préférés pour entourer les jeunes. En attendant, il a une saison pour faire ses preuves et mériter une prolongation, à Detroit ou ailleurs.