EuroBasket 2022 : la Grèce de Giannis Antetokounmpo a les moyens de mettre l’Europe à ses genoux

Le 28 août 2022 à 09:25 par Giovanni Marriette

Giannis Antetokounmpo 21 juillet 2022
Source image : YouTube

Ding-dong, il est l’heure de plonger sans masque ni tuba dans la grande piscine de l’EuroBasket 2022, et aujourd’hui on part sur un délire salade tomate oignon alley-oop avec la présentation de la Grèce, toujours là pour jouer les trouble-fêtes et d’autant plus quand un joueur all-time est en plein prime. Ça fait peur hein, on est d’accord.

Le background international

Trois périodes bien distinctes pour le basket grec, avec en premier lieu une domination à la fin des années 80 grâce à l’inarrêtable attaquant Nick Gallis, légende du Péloponnèse ayant cartonné l’Europe pendant une grosse dizaine d’années. Ça donne un titre à l’Euro 87 et une médaille d’argent deux ans plus tard, et on jumpe ensuite directement dans les années 2000 grâce à la génération Diamantidis / Papaloukas / Spanoulis, victorieuse de l’Euro 2005, les Français s’en souviennent, et vice-championne du monde en 2006, Team USA s’en souvient. Depuis une médaille de bronze à l’Euro 2009 c’est un peu plus calme mais l’avènement actuel de Giannis Antetokounmpo confère à la Grèce un statut automatique d’épouvantail parmi d’autres, et le groupe d’Itoudis aura donc comme objectif assumé de rejoindre ces quelques glorieux aînés au palmarès du pays.

Le roster 2022 

  • Dimitris Agravanis
  • Giannis Antetokounmpo
  • Kostas Antetokounmpo
  • Thanasis Antetokounmpo
  • Lefteris Bochoridis
  • Nick Calathes
  • Tyler Dorsey
  • Panagiotis Kalaitzakis
  • Leonidas Kaselakis
  • Ioannis Kouzeloglou
  • Giannoulis Larentzakis
  • Michalis Lountzis
  • Georgios Papagiannis
  • Kostas Papanikolaou
  • Ioannis Papapetrou
  • Kostas Sloukas

A l’heure de ces lignes on est donc sur un groupe de seize joueurs, parmi lesquels les noms en gras sont assez safes, parmi lesquels les dénommés Lountzis, Bochoridis ou Agravanis pourraient sauter. Ce que l’on sait c’est que la famille Antetokounmpo sera représentée par le leader Giannis et par deux de ses trois frangins (Thanasis et Kostas), que Nick Calathes sera le métronome de la sélection et que Tyler Dorsey jouera le rôle du gars tombé là par hasard. Kostas Sloukas est toujours dans le coin, Papanikolaou et Papagiannis sont également du voyage et tout ce petit monde sera bien entendu missionné pour suivre le rythme effréné de qui vous savez, d’un homme dont on va d’ailleurs parler dans le paragraphe ci-dessous, Bac +5 en transition t’as vu.

Le joueur à suivre

Qui d’autre, sans blague. Cet EuroBasket est probablement le plus dense de l’histoire en termes de superstars ? Giannis Antetokounmpo n’y est pas pour rien. On parle d’un double-MVP, champion NBA et MVP des Finales, meilleur défenseur de NBA et officieusement humain le plus dominant de la planète sur un terrain de basket, et qui semble de surcroit dans une forme olympique si l’on se fie à ses dernières prestas de l’été. On ne va pas y aller par quatre chemins, l’Euro peut être un paillasson sur lequel le Greek Freak s’essuie les groles, et bon courage pour le stopper sans faire appel à l’armée. 30/12 de moyenne dans le viseur et surtout un sacre européen à aller chercher, la carotte est belle et ça va faire très mal si Giannis aime les carottes. On vous aura prévenu.

Quoi d’autre que le titre comme objectif

On l’a susurré à peine plus haut, le roster construit autour de Giannis Antetokounmpo est l’un des plus solides de la compétition et il apparait difficile aujourd’hui d’imaginer autre chose qu’un objectif de médaille d’or. Croatie et Italie en poule c’est solide mais la première place est largement dans les cordes grecques, derrière ce sera logiquement la Pologne, la Finlande, Israël ou la République Tchèque en huitième et pourquoi pas la… France ou la Slovénie dès les quarts, pour un premier très gros teste ne espérant (pour eux) que ce ne soit pas déjà le dernier. Slovénie, France, Serbie, Espagne, Lituanie, un peu de Turquie et donc la Grèce, voilà les équipes que l’on imagine bien aller au bout cette année. Il y aura une partie réussite avec un bracket qui s’ouvre de manière différente pour les uns et les autres, mais quand on sait la domination individuelle de Giannis, le background collectif et défensif notamment de cette grande nation du basket, disons que personne ne sera déçu si toutefois on retrouvait les Grecs au sommet de l’Europe dans trois semaines. Quoiqu’il en soit, tout autre résultat qu’une médaille sera considéré comme un échec, enfin il nous semble.

Le programme

  • 2 septembre (17h) : Grèce – Croatie
  • 3 septembre (21h) : Grèce – Italie
  • 5 septembre (17h) : Grèce – Grande-Bretagne
  • 6 septembre (17h) : Grèce – Ukraine
  • 8 septembre (17h) : Grèce – Estonie

Du spectacle il y aura, et une médaille d’or est assurément dans le viseur de chacun des douze guerriers qui représenteront la Grèce à partir du 1er septembre. Avec un affrontement potentiel contre les Bleus dès les quarts de finale, on surveillera en tout cas avec attention les résultats hellènes du côté de Milan. Favoris ? Pas exactement, mais on n’en est pas loin.

Source : FIBA


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