Donovan Mitchell et les Knicks, un mariage qui pourrait pousser la franchise new-yorkaise à se débarrasser de… RJ Barrett ?

Le 22 août 2022 à 06:54 par Giovanni Marriette

R.J. Barrett Knicks 16 novembre 2021
Source image : NBA League Pass

Si la folie des trades et des signatures en NBA s’est grandement calmée depuis début août, on pourrait avoir droit à un gros rebond dans les prochaines semaines. Kevin Durant, Kyrie Irving, Russell Westbrook, Rémi Crevet (un mec que j’essaie de faire signer en PRM) et Donovan Mitchell sont parmi les très gros noms susceptibles de bouger avant la fin de l’été, et pour ce dernier un trade du Jazz aux Knicks aurait pour conséquence un sacré jeu de domino.

C’est un peu le serpent de mer de cet été 2022 en NBA. Donovan Mitchell et les Knicks, New York et Donovan Mitchell, Spida au Madison Square Garden, DM à NYC. D’un côté une franchise en totale reconstruction, le Jazz, de l’autre un gros marché qui rêve de gloire depuis trop longtemps, et donc au milieu de tout ce fourbis un homme, Donovan Mitchell, qui pourrait permettre à tout ce petit monde de s’y retrouver. Manque de bol la NBA c’est un business, et fort logiquement le Jazz cherche actuellement à tirer le meilleur profit possible de son All-Star… quand les Knicks font tout pour le gratter à moindre prix.

Allez messieurs, un verre de Gamay, quelques fleurs de tête de moine sur la table et on se tape dans la main ? Malheureusement c’est un peu plus compliqué que ça.

Pour résumer ? Le Jazz est assez enclin à se séparer de son leader, quelques semaines après avoir envoyé Rudy Gobert dans le Minnesota contre environ un millier de tours de draft. On a d’ailleurs eu vent d’une première proposition locale, la franchise de Salt Lake City demandant, asseyez-vous, Quentin Grimes, Miles McBride, Obi Toppin, Immanuel Quickley et… 6 tours de draft à New York pour libérer Dono Mimi. Le toupet comme dirait l’autre. Une proposition balayée d’un revers de papatte par le board des Knicks, mais qui en dit long surs les aspirations du Jazz : objectif gagner… mais dans dix ans. Le ton est donné mais à New York on ne veut pas être le lapin de six semaines alors on discute on discute, et la grosse Summer League de Quentin Grimes rentre tout à coup dans les têtes. Résultat des courses ? Il semblerait, selon Marc Berman du New York Post, que Tom Thibodeau himself (qui n’a pas parlé à la presse depuis le mois d’avril) préfère capitaliser sur le talent – potentiel – de Grimes que sur celui de… RJ Barrett.

Hum.

Deux écoles s’affrontent donc à New York en ce moment. D’un côté les inconditionnels de l’ailier canadien, 21 pions par match à 22 ans on le rappelle, qui semblent croire les yeux fermés que RJ a tout pour porter les Knicks dans un futur proche. De l’autre les déçus, ceux qui ne voient pas d’un bon œil le fait que Air J puisse prendre prochainement 200 millions dans les caisses locales, et qui se disent alors qu’un duo Brunson / Mitchell sur le backcourt et le petit Grimes en back-up serait un moindre mal. C’est le bazar, un peu, et mis à part Julius Randle qui met tout le monde d’accord car personne n’en veut, disons que dans les bureaux de NYC on est aujourd’hui à un tournant, celui de trancher, celui de savoir si les Knicks doivent continuer sur la voie Barrett ou s’ils doivent choisir l’option Mitchell, deux hommes qui, quoiqu’il arrive, ont très peu de chances de jouer ensemble la saison prochaine, contractuellement parlant.

Et vous, vous feriez quoi ? Garder ce lefty squad avec Jalen Brunson, RJ Barrett, Julius Randle, Rafael Nadal et Bixente Lizarazu ? Et Donovan Mitchell vous allez le chercher ou pas ? Et vous donnez quoi en échange ? Des jeunes ? Des un peu moins jeunes ? Encore pas mal de questions à New York, et cette fois-ci il est peut-être temps d’y trouver les bonnes réponses, ça changerait.