Les Warriors viennent à bout des Celtics 104-94 : Golden State mène 3-2, Golden State est à une victoire du titre !

Le 14 juin 2022 à 06:21 par Nicolas Vrignaud

Wiggins Warriors
Source : NBA League Pass

San Francisco, Chase Center. Une arène qui respire la chaleur, l’incandescence. Dans leur royaume, les Warriors avaient l’opportunité de prendre une balle de match à Boston, tout en s’offrant de facto un Game 7 à la maison en cas de défaite chez les Celtics jeudi prochain. Vous comprenez le scénario : c’est la win ou la win… et Golden State s’en est sorti, au prix d’une sacrée frayeur quand même. 

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Retour en Californie pour ces Finales NBA ! Série à deux manches partout, une balle de match et un coup au mental de l’adversaire sont à récupérer pour le gagnant… le genre de gros lot qui va se chercher à n’importe quel prix dans une série pour le titre. Première chose que l’on note en début de match tiens : ils sont où les Celtics ? En tout cas, les Celtics que l’on connaît ? Pas dans le Chase Center, vous ne nous la ferez pas. L’impact physique est inexistant, de Jayson Tatum à Marcus Smart. Seul Robert Williams III arrive à tirer son épingle du jeu, alors même que le géant semble gêné par son genou gauche. Les Warriors forment un mur inébranlable qui renvoie les Celtics au large. Souci de plus pour les visteurs : les hommes d’Ime Udoka ne planteront pas derrière l’arc avant… la moitié du deuxième quart. Marcus Smart et Derrick White sont à côté de leurs pompes, faut-il rappeler que ce sont censés être parmi les principaux créateurs du jeu des C’s. La lumière viendra finalement en partie de trois fautes commises par Kevon Looney en moins d’une ‘tite minute, direction le banc sans avoir beaucoup transpiré pour KL.

Score : +12 Warriors

Ressenti : +29 Warriors

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Sans pivot, Golden State est alors bien forcé de concéder des drives qui font mouche, et merci Jayson Tatum de sauver les meubles. JT préchauffe doucement avec des points simples en percussion, mais qui donnent de la confiance, on verra bien si ça paye en fin de match. Draymond Green est monstrueux défensivement, pendant qu’Andrew Wiggins colle une danse à Boston du côté de l’attaque. Jumper, finition au cercle, Dédé est partout… et ça donne 16 points à la pause pour l’ex-futur meilleur joueur du monde ! Ah oui, si on a tapé sur les C’s pour leur adresse extérieure dégueulasse, sachez que celle des Warriors sent aussi le tofu fermenté. Traduction numérique ? 3/17 chez les locaux, 3/15 chez les visiteurs… 6/32 au total, faut dire à la sécu de fermer les portes car il y a de gros courants d’air visiblement. À la pause, douze puntos séparent les Guerriers de leurs adversaires, et c’est bien mérité après une fin de mi-temps encore en mode trou noir pour Beantown.

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DRIIING ! Ce n’est pas la sonnerie pour rentrer en salle de classe, mais bien celle du réveil des Celtics : 10-0 passé en moins de deux minutes, merci les Jay Bros. On vous avait parlé d’un Tatoume en mode préchauffage, le four est désormais prêt. Deux tirs longue distance consécutivement, rajoutez-y quatre lancers validés par Mister Jaylen Brown et toute une mi-temps de mastic des Warriors passe à la trappe à neuneu. C’est même bien pire, puisque les Celtics passent devant dans la foulée avec un 19-4 en six minutes, c’est un véritable film d’horreur. Une stat ? Stephen Curry n’a toujours pas inscrit le moindre 3-points de la rencontre, et ça si c’est pas symptomatique du mal qui pèse sur Golden State… Du coup, ce sont Klay Thompson et Jordan Poole qui doivent faire le boulot depuis la buvette, et heureusement que ça rentre car le naufrage en cours était juste tragique. Ce dernier est d’ailleurs toujours un sacré barjot hein, puisqu’il réitère l’exploit du Game 2 en envoyant une ficelle depuis le milieu de terrain pour finir le troisième quart et les Warriors reprennent le commandement des opérations d’une petite unité. Le dernier quart s’annonce épique !

JORDAN POOLE AU BUZZERpic.twitter.com/WoTkdKPUCa

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Ces Warriors sont décidément inépuisables. Démarré sur les chapeaux de roues, le dernier acte de ce match sera complètement dominé par les locaux d’un Andrew Wiggins tout bonnement ex-ce-ptio-nnel : 26 points, 13 rebonds, 2 passes, 2 interceptions, 1 contre. Au charbon en défense, il aura très bien comblé l’absence de Kevon Looney, notamment au rebond, et ses séquences défensives de fin de match sur Tatum sont effrayantes, planquez les gosses avant de regarder. Offensivement, ce fut également du grand art pour Wig’ qui a été tranchant en drive comme en shoot mi-distance. Stephen Curry n’aura pour sa part… pas inscrit le moindre panier à 3-points du match, WTF. Très pris défensivement, il n’a ensuite pas trouvé les appuis pour planter la moindre fléchette de loin. Premier match de Playoffs en carrière sans tir réussi depuis le parking, mais ça reste Curry donc le gars avait forcément le smile jusqu’aux oreilles à la fin du match. Le point de bascule aura finalement été ce temps fort en fin de troisième quart, et les Celtics peuvent s’en bouffer leurs chapeaux. Jayson Tatum a fini complètement cramé et complètement à la ramasse au tir, mais est-ce bien raisonnable de lui en vouloir ? Il a porté les siens pendant 35 minutes, d’autant plus cruel, mais prenez tout de même la performance dans sa globalité. Ah oui, le résultat final ? 104-94, Golden State est à une victoire du titre !

LE TOMAR DE WIGGINS, POINT D’EXCLAMATION pic.twitter.com/uZ823xGMlv

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Il aura fallu s’offrir un passage dans la maison des horreurs en retour de vestiaire avant de s’offrir ce match, mais les Warriors ont un sacré cœur. Celui de Steve Kerr n’a sans doute pas été loin de lâcher, mais le coach peut être fier de ses hommes… puisqu’ils viennent de s’offrir une balle de match ô combien précieuse.

Source : ESPN


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