Preview Warriors vs Celtics – Finales NBA 2022 : c’est l’heure du duel au sommet, la victoire pour l’histoire !

Le 02 juin 2022 à 18:19 par Nicolas Vrignaud

Warriors Celtics
Source image : montage TrashTalk via NBA League Pass

C’est la dernière grande preview de la saison 2021-22 ! Deux équipes sont encore en lice, à savoir les Warriors et les Celtics. Symbolique à de multiples égards, cette série oppose les rois d’une ère qui n’a pas encore dit son dernier mot et la nouvelle vague menée par un groupe bien envieux d’inscrire son nom dans un bouquin déjà bien garni. 

Pour les pronos de la rédaction, c’est par ICI ! 

Confrontation en saison régulière 2021-22 :

  • Celtics – Warriors : 107 – 111
  • Warriors – Celtics : 88 – 110

# Par ici la preview en direct des poufs 

C’est l’heure de sortir son plus beau costard, de se faire couler un bon petit expresso et de savourer ces Finales NBA 2022. Après huit mois de compétition acharnée, deux équipes se sont hissées au dessus du reste de la ligue et sont désormais à une petite marche du titre. Les Warriors d’un côté, les Celtics de l’autre… et un remake d’une historique finale de 1964, qui avait vu Boston dégommer San Francisco en cinq matchs. 58 ans plus tard, c’est donc l’heure de la revanche, mais pas certain que ce soit le principal carburant de Golden State à l’orée de la première rencontre. Non, ce qui booste sans doute beaucoup plus ces gars, c’est la volonté de continuer à écrire leur histoire à l’encre dorée. Trois après leur dernière apparition dans l’ultime confrontation, la Baie veut à nouveau goûter au bonheur du mois de juin. Par la même occasion, faire passer un très fort message à toute la NBA : la dynastie des Warriors a pris deux trois RTT entre 2019 et 2022, mais elle n’est absolument terminée, désolé les gars mais va falloir nous supporter encore un peu. Le moins que l’on puisse dire c’est que pour l’instant, les hommes de Steve Kerr ont fait le boulot. Douze victoires pour quatre défaites, ça cause. Des Nuggets aux Mavericks en passant par les Grizzlies, le son de cloche a été le même : une grosse fessée et direction les vacances. Stephen Curry, Klay Thompson, Draymond Green : le noyau dur de la dynastie est là, et en grande pompe. Fort de cette grosse expérience, le trio emmène dans sa besace les deux autres grosses menaces offensives du groupe, Jordan Poole et Andrew Wiggins. Si les deux jeunots n’ont jamais connu les Finales, ils s’y pointent avec un groupe très expérimenté. L’avantage est donc de taille puisque chez les Celtics, aucun membre du groupe n’a jamais disputé le moindre match au mois de juin. Le retour attendu de Gary Payton II donnera une arme supplémentaire aux Warriors, notamment lorsqu’il faudra aller défendre un Jayson Tatum. Pour le reste, l’attaque que l’on connaît et qu’on aurait presque plus besoin de décrire en fait. Un des gars prend chaud ? Et allez, on s’arrange pour lui filer tous les ballons dans des fauteuils et le regarder éteindre l’équipe adverse. Stephen Curry aura faim, un appétit de géant même : s’il gagne un quatrième titre et s’attribue le titre de MVP des Finales qui lui manque, son statut dans l’histoire du basket pourrait faire un bond.

Maintenant, il y a quand même une inconnue du côté de Golden State. Tout n’est pas magnifique dans le meilleur des mondes, et avec leur parcours en Playoffs… il est assez compliqué de jauger leur niveau. Les Nuggets ? Les deux lieutenants n’étaient pas là. Les Grizzlies ? Équipe très jeune et Ja Morant blessé, le tout est dominé en six manches. Les Mavericks ? Dominés défensivement, les quatrièmes de l’Ouest n’ont pas montré grand chose lors des finales de Conférence. Ou place t-on donc les Warriors par rapport aux Celtics, un peu plus bas, au même niveau, largement au dessus ? L’énigme est pour l’instant difficile à résoudre. Les styles de jeu sont de surcroît assez différents, et nul doute que les Warriors pourraient prendre une soupe sous le panier. On l’a vu lors de l’historique raclée que les Guerriers ont ramassé à Memphis : dès lors qu’il y a des grands tout se complique, surtout si l’adresse maison ne répond pas présente. Justement, en parlant d’adresse tiens. On sait que la capacité d’un joueur à rentrer un shoot dépend beaucoup de son état de forme, et les Warriors n’ont disputé que seize matchs lors de ces Playoffs, soit deux de moins que des C’s qui ont choisi de traîner en longueur, mais on en reparle juste après.

Côté Celtics, c’est l’heure du premier grand défi du groupe d’Ime Udoka. Si le jeune coach n’est en poste que depuis cette saison, ses soldats eux triment depuis déjà pas mal d’années pour rejoindre ces tant convoitées Finales. LeBron James en 2018, Jimmy Butler en 2020… Il y a toujours eu un fieffé gredin pour empêcher les Jay Brothers et les leurs d’accéder au dernier niveau du jeu. Cette année est enfin la bonne. Les favoris pour le titre au premier tour ? Sortez les balais, ça dégage fissa. Impressionnants de maîtrise, les hommes de Boston ont martyrisé les Nets. En demi-finale, les Bucks champions en titre donnent plus de fil à retordre, même sans Khris Middleton. Sept matchs dont un Game 6 remporté dos au mur en terre ennemie, on commence à se dire qu’il se passe quelque chose dans le Massachusetts. En finale de l’Est, c’est Miami qui se pointe. Là encore, vous connaissez le tarif, Game 7 remporté à South Beach avec les baloches. Maintenant, l’heure est à la découverte, mais pas question de se pointer en touriste. Les Celtics attendent depuis quatorze ans de pouvoir accrocher une nouvelle bannière. Jayson Tatum est le patron du scoring, ça tourne à 27 points de moyenne depuis avril. Il faudra certainement s’y coller à plusieurs pour garder le client. On attendra bien sûr Jaylen Brown et Marcus Smart… mais surtout le banc de Beantown, car c’est bien de là que vient toute la force de cette équipe. Payton Pritchard, Grant Williams, Derrick White, ça ne paye pas de mine mais ce sont ces gars qui permettent à Boston de mettre des coups importants au moral de l’adversaire. Bien sûr, pas question de ne pas évoquer l’aspect défensif, la force majeure du groupe jusqu’ici. Les cinq sur le parquet sont toujours concernés, à l’écoute et capables de s’adapter pour appuyer là où ça fait mal. Obligation d’être à 110% dans la contestation des déplacements sans ballon de Golden State, car c’est l’une des grandes armes de Steve Kerr depuis 2014.

On l’évoquait au dessus, attention aussi du côté des Celtics. Leur parcours est certes celui d’un futur champion dans le texte, mais en emmenant deux séries au bout du bout, les C’s ne se sont pas fait de cadeau niveau débauche d’énergie. Quatorze matchs disputés en un peu plus de quatre semaines, pendant que leurs adversaires ont pu profiter de confrontations moins intenses pour mettre les cadres dans les transats avec les petites Piña Colada qui vont bien. On sait bien que ce groupe est jeune (même Al Horford à des jambes de 20 ans) mais prudence à ne pas trop vite arriver au rupteur. C’est là le principal danger d’ailleurs. On sait que ces Warriors ont pour philosophie la pratique d’un jeu hautement combustible, capable de s’embraser. La clé sera donc de ne jamais laisser l’étincelle se produire. En langage basket ? Ne pas concéder trop de contre-attaques, forcer les possessions jusqu’au bout des 24 secondes et offensivement, prendre le temps de créer des choses avant de prendre un tir. En clair, dicter le rythme du jeu… et on ne sait que trop bien qu’au basket, c’est souvent l’équipe qui impose le tempo de la mélodie qui triomphe à la fin.

C’est l’heure de faire vos jeux ! Vous êtes plus Warriors ou Celtics ? Les empereurs de la deuxième partie de la décennie 2010 ou les jeunes pirates du Massachusetts ? Il ne vous reste que quelques heures pour faire votre choix, et rendez-vous à 3h du matin pour le début de ces Finales NBA, on a beaucoup trop hâte ! 

Sources texte : landofbasketball.com / ESPN / Statmuse