La stat du jour : les Warriors n’ont plus perdu une série de Playoffs à l’Ouest depuis… mai 2014

Le 27 mai 2022 à 12:46 par Nicolas Vrignaud

Stephen Curry
Source : YouTube

C’est enfin validé, les Warriors font leur grand retour en Finales NBA ! Trois après sa dernière apparition au sommet des Playoffs, Golden State s’offre à nouveau une place pour jouer le titre. Une fois n’est pas coutume, mais douze commencent à l’être : sous Steve Kerr, la Baie n’a jamais perdue une série de postseason à l’Ouest. Pour être factuel, cela remonte à… 2014.

Cela ne fait pas du bien, dès le matin, une info aussi chouette ? Golden State en Finales NBA, l’odeur des années 2010 qui revient d’un coup et quelques années de jeunesse en même temps. Les Warriors eux, n’ont pas pris une ride, et ont même rajeuni. Il aura fallu deux années à l’ombre pour préparer ce retour, mais bon sang, qu’il est fracassant. Les Nuggets du MVP ? En boîte de neuf avec une sauce Curry, faut pas déconner. Les Grizzlies ? Trop jeunes, repassez plus tard. Et enfin les Mavericks ? Désolé, mais on n’apprend pas aux rois du small ball à faire du small ball. Quatre défaites pour douze victoires. D’un coup, reviennent les souvenirs d’une domination sans égal, qui ne se partage pas. C’est bien simple : depuis que Steve Kerr est à la baguette, les Warriors n’ont tout simplement jamais perdu une série de Playoffs à l’Ouest. La dernière était en mai 2014, face aux Clippers de Blake Griffin, Chris Paul et DeAndre Jordan. Wow le coup de vieux. On est pas la suite passé à deux doigts de la cataschtroumpf en 2016 et 2018, face au Thunder et aux Rockets, deux équipes que l’on ne peut pas qualifier de franchises d’opérette : Kevin Durant et Russell Westbrook d’un côté, James Harden et Chris Paul de l’autre. On parle d’adversaires all-time dans leur prime. Mais voilà, le panache et la force de caractère des Californiens ont toujours fait la différence. Cœur de champion, tu connais.

West team in the Finals since 2015:

2015 — Warriors
2016 — Warriors
2017 — Warriors
2018 — Warriors
2019 — Warriors
2020 — Not Warriors
2021 — Not Warriors
2022 — Warriors pic.twitter.com/en8hOoho01

— StatMuse (@statmuse) May 27, 2022

Maintenant, à ce groupe revigoré de croquer à pleine dents dans le Larry O’Brien. Quoi que, c’est peut-être un coup à se flinguer deux trois chicos. Ce que l’on veut dire en insistant autant sur cette jeunesse, c’est qu’autour des trois éternels rois de l’État Doré, de jeunes princes ont désormais leur petit trône, en attendant pourquoi pas de reprendre le royaume. Jordan Poole doit en rêver souvent, de cet ultime sentiment de bonheur à la fin du mois de juin. D’autant plus que connaissant les plus grands du groupe, ils n’ont pas dû se priver de leur raconter maintes et maintes fois leurs hauts faits. Andrew Wiggins aussi, est de ceux à qui le titre tend enfin les bras. On peut citer Kuminga et Moody, qui ont montré de belles choses face aux Mavericks. Vous l’avez capté, côté joueurs c’est toujours aussi bien loti, et c’est bien kiffant de retrouver cette vibe très 2014-15 avec une majorité de profils formés dans le crû. Bien sûr, l’architecte de tout ça, Steve Kerr, est l’empereur ultime des mers Californiennes. Celui même qui ferait vaciller Shanks ou Kaido tiens. Capacité d’adaptation du jeu en fonction des profils et détermination à ne rien lâcher, s’il y a des statues à ériger devant le Chase Center, la sienne en est une. On l’a dit plus haut, ces Warriors ont parfois calé et failli craquer les années passées, mais grâce à une lecture du jeu hors pair, tout s’est bien goupillé. Merci donc, de considérer l’exploit avec toute la grandeur qu’il mérite.

Allez, on peut désormais remplacer le mot régularité par Golden State dans le dictionnaire. On connaît pas mal de franchises qui aimeraient bien déménager à l’Est, tant ces Warriors sont dégoûtants de succès. Maintenant, il faut confirmer et… c’est bien l’épreuve la plus dure.

Source : Statmuse