Marvin Bagley veut s’installer sur la durée à Detroit : le vouloir c’est sympa, mais va falloir parler gros sous cet été

Le 17 mars 2022 à 18:19 par Alexandre Taupin

Marvin Bagley III Pistons 17 mars 2022
Source image : Youtube

Arrivé au moment de la trade deadline du côté de Detroit, Marvin Bagley se verrait bien prolonger l’aventure à Motor City. Le second pick de la Draft 2018 a-t-il trouvé l’endroit idéal pour enfin lancer sa carrière ?

Amateurs de pépites, la cuvée 2018 est faite pour vous. Luka Doncic, Trae Young, Deandre Ayton, Jaren Jackson Jr., Shai Gilgeous-Alexander, Mikal Bridges, Michael Porter Jr., ils sont nombreux à briller en NBA chaque nuit et plusieurs GM se frottent les mains pour avoir su faire le bon choix le soir de la Draft. Malheureusement pour Marvin Bagley, on ne part sur le même genre de success story. Choisi au deuxième rang par les Kings, l’intérieur va enchainer les désillusions. Irrégulier, blessé à plusieurs reprises, loin de tenir les comparaisons avec Luka and co, empêtré au milieu des conflits entre son clan et sa direction, Bagley n’a pas vraiment eu les débuts espérés par les observateurs. Indésirable à Sacramento, l’ancien de Duke a profité de son trade à Detroit pour prendre un nouveau départ. Objectif : prouver qu’il est loin d’avoir montré tout son potentiel et qu’il peut fermer les bouches. Avec 14 points et 7 rebonds en 27 minutes, MB réussit pour le moment ses débuts dans le Michigan mais on attend évidemment plus d’un joueur comme lui dans le futur. Un futur qu’il verrait bien à Motor City, comme il l’a révélé à James L. Edwards III de The Athletic.

“Nous avons des talents incroyables ici. Maintenant, il s’agit de trouver comment travailler ensemble, se rassembler pour faire quelque chose de plus grand. Je suis définitivement emballé. J’ai hâte d’être encore plus près des gars, de les comprendre encore plus, de faire un run en Playoffs… et même de remporter des titres ici. J’ai hâte d’y être.”

Avec une moyenne d’âge de 25 ans, Detroit fait la part belle aux jeunes et Bagley pouvait difficilement trouver meilleur endroit pour avoir du temps de jeu et des responsabilités. Accueilli à bras ouverts par les jeunes Pistons, l’ancien King semble revivre pleinement dans le Michigan. Bien loin de la triste image qu’il a laissée en Californie. Une réputation que le joueur lui-même ne comprend pas.

“Il y a les fans, certains médias, des gens qui essaient de créer ces histoires pour une raison quelconque. C’est hors de mon contrôle. Je ne peux pas contrôler ce genre de choses. Tout ce que je peux contrôler, c’est le travail que je fais chaque jour, comment je suis avec mes coéquipiers, comment je les traite et comment je rentre dans mon match. Je ne m’intéresse pas vraiment à ce que les gens ont à dire. Mais c’est ce qui se passait autour de moi, et je ne l’ai pas compris. Je ne l’ai pas compris. Mais ce n’était pas à moi de le comprendre. Je fais juste de mon mieux pour être la meilleure version de moi-même. Je sens que je peux le faire ici à Detroit.”

Exit donc la version décevante aperçue à Sactown, Marvin Bagley veut rebondir et rester sur la durée à Detroit. De bonnes intentions mais le joueur n’a pas tout pouvoir pour décider de son sort. Sorti de la Draft 2018, MB va donc arriver au terme de son contrat rookie, à savoir 4 années pleines. Les Pistons étant motivés à l’idée de le prolonger, reste à connaitre la formule choisie. Vont-ils lui faire une offre sur plusieurs saisons ou lui proposer la qualifying offer à hauteur de 14,7 millions de dollars ? Un joli montant pour un joueur qui a beaucoup déçu ces dernières années mais Detroit a une grosse enveloppe pour cet été et les hommes du Michigan peuvent se permettre de donner une année à Bagley pour qu’il prouve de quoi il est capable. S’il carbure, le joueur n’oubliera sans doute pas qui l’a sorti de la mouise et si ce n’est pas le cas, les Pistons n’auront qu’à le laisser libre à l’été 2023. À lui de se rendre indispensable d’ici-là

Marvin Bagley est bien à Detroit et il se verrait bien poser son sac sur la durée à Motor City. Un projet jeune, du temps de jeu, la confiance de son coach, on comprend qu’il kiffe sa vie dans le Michigan. 

Source texte : The Athletic


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