Evan Mobley a démarré son sprint vers le trophée de ROY : 30 points à 13/22 face aux Clippers, teaser des trois prochaines semaines ?

Le 15 mars 2022 à 09:24 par Giovanni Marriette

Evan Mobley 15 mars 2022
Source image : NBA League Pass

A trois semaines de la fin de la saison régulière, un seul homme semble rester en course pour aller titiller Evan Mobley dans la course au trophée de Rookie Of the Year. Cet homme n’est pas un homme d’ailleurs, c’est un ado, cet ado c’est Scottie Barnes et il a fait passer cette nuit LeBron James pour un gros boomer. Première mi-temps incroyable pour SB face aux Lakers, mais malheureusement pour lui, quelques heures plus tôt le pépère Vavane Momo avait lui aussi envoyé un beau message, mais lui a eu le don de le faire face à une vraie équipe de basket. Vont plus se lâcher ces deux-là.

Les stats du choc (incroyable phrase) entre les Cavs et les Clippers c’est juste ici

Si aujourd’hui quelqu’un vous demande si vous aimez Mobley, ne lui parlez pas d’une armoire et d’une table basse dans un T2 mais bifurquez plutôt sur l’intérieur rookie des Cleveland Cavaliers, vous paraitrez moins bête. Mobley, Evan de son prénom, qui a une fois de plus étincelé cette nuit au point d’avoir mis quelques centimètres de plus à la concurrence dans la course au trophée de meilleur rookie de la saison, quelques centimètres à un Scottie Barnes qui a fait de son côté des Lakers sa chose en un seul quart-temps. Mais sachez pour commencer que l’intérieur des Cavs continue de “profiter” de l’absence de Jarrett Allen pour gagner en responsabilités, et que son duel avec Ivica Zubac lui a donné encore un peu plus de crédits. Ivica Zubac qui pourrait vous renverser à la simple force d’un atchoum mais Ivica Zubac qui est également connu pour être l’un des paillassons les plus confortables de la Ligue, et qui s’est donc, en toute logique, fait piétiner cette nuit par le jeune crack from Ohio.

30 points à 13/22 pour Evan Mobley, de la soie dans la raquette et de la Chantilly du parking, le débutant ayant emmené son aîné absolument partout où il le voulait pendant toute la soirée. Main droite, main gauche, par dessus et par dessous, de près comme de loin, en attaque et en défense, avec douceur ou férocité, au poste ou en trailer, en rouge et noir, à pile ou face, bref l’éventail fut parfait durant 40 minutes, à tel point que l’on se demande aujourd’hui si le gamin a encore des défauts après seulement une soixantaine de matchs NBA dans les pattes. Un peu de Garnett, beaucoup de Duncan, une relation trop mims avec Darius Garland et les Cavs peuvent sereinement envisager l’avenir, au contraire de son gros adversaire du soir qui doit bien être en train de faire partir les traces de groles sur son visage à l’heure qu’il est. Un dernier contre (énorme) sur qui vous savez suivi d’un caviar pour Isaac Okoro, autre joyau local, et les Cavs finissaient d’ailleurs par l’emporter, ça reste l’essentiel, face à des Clippers qui s’étaient permis de laisser au repos Reggie Jackson et Marcus Morris Sr. mais qui n’étaient pas non plus venus à la Rocket Machin Arena pour trier les petits pois.

C’était cette nuit l’heure des retrouvailles à Cleveland pour Kevin Love et Tyronn Lue, mais c’était donc, surtout, une annonce de plus concernant le futur de la Ligue. Cette annonce quelle est-elle ? Je m’appelle Evan Mobley, et je suis là pour dominer.