Le Heat passera presque l’intégralité du mois de mars à la maison : 11 matchs sur 15 à domicile, une première place à défendre, ça va chauffer à Sud Plage

Le 23 févr. 2022 à 18:12 par Remy Guerre Chaley

Jimmy Butler
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Le calendrier du mois de mars du Heat risque d’être déterminant pour le reste de la saison. 15 matchs, presque tous à domicile et face à pas mal de cadors de la NBA. Tous les yeux seront braqués sur South Beach, pour notre plus grand plaisir.

Bucks, Nets 2 fois, Sixers 2 fois, Suns, Cavaliers, Warriors et Celtics, c’est notamment ce qui attend le Miami Heat sur le mois de mars. 15 matchs à jouer dont 11 à la casa, ça risque d’être chaud en Floride. Actuellement en tête de la Conférence Est après une première partie de saison de haute volée, le Heat continue à faire son petit bout de chemin tranquilou bilou avec un bilan très sérieux de 38 victoires pour 21 défaites au All-Star Break. Tout cela sous l’impulsion d’un Erik Spoelstra au sommet de son art, qui arrive à être compétitif qu’importe l’effectif qu’il a sa disposition. En effet, Miami a dû essuyer de nombreuses blessures depuis le début de la saison. Jimmy Butler n’a joué que 40 matchs sur 59 au total, Bam Adebayo n’a participé qu’à 34 rencontres, et Kyle Lowry a également manqué une quinzaine de matchs cette année. Mais cela n’a pas empêché le Heat d’enchaîner les wins avec Max Strus, Caleb Martin et Omer Yurtseven dans le cinq majeur. Sauf que là, ça va être une autre paire de manches jusqu’à la fin de la saison. Les batteries de chaque équipe seront chargées à fond, et le push pour aller gratter le meilleur spot possible va faire rage.

Miami attaque son mois de mars avec deux déplacements, et pas des moindres. Un premier chez les Bucks, qui offre à chaque fois une opposition spectaculaire (rappelez-vous les Playoffs 2020 et 2021), puis chez des Nets qui évolueront probablement sans KD et Ben Simmons, mais attention au piège. Après cela, il va falloir cartonner à domicile malgré la venue du MVP pivot Joel Embiid, de la meilleure équipe NBA que sont les Suns et les surprenants Cavaliers qui ne sont pas très loin au classement. Il faudra également assurer contre les Rockets, le Thunder et les Pistons mais on fait confiance aux Floridiens, bien que la venue des Wolves puisse représenter un vrai challenge. Ensuite, ça fait un petit tour à Philly, avant de revenir pour quatre matchs à la maison, dont un face aux Warriors avec un Klay Thompson qui pourrait avoir retrouvé toutes ses capacités. Les Nets viendront aussi en ville, peut-être au complet mais surtout au taquet sachant qu’ils ont déjà pas mal de retard sur le haut de l’Est à l’heure de ces lignes. Et à ça vous ajoutez les Knicks et les Kings – potentiellement en course pour le play-in – qu’il faudra taper. Enfin, mars se terminera par un déplacement au TD Garden contre des Celtics qui, s’ils jouent comme juste avant le break, vont être très chiants à prendre. Vous l’aurez compris, le mois à venir du Heat est XXL et dans ce haut de l’Est hardcore où les cinq premières équipes se tiennent en seulement 2,5 matchs, chaque victoire va compter. Bonne nouvelle pour Miami, il n’y a quasi que des matchs à domicile, mauvaise nouvelle pour le Heat, il y a beaucoup de top teams… Mais après tout, quoi de mieux pour se chauffer avant les Playoffs ?

Énorme mois de mars pour les hommes de Pat Riley. 15 matchs à jouer dont 11 à la maison, et attention à bien assurer pour ne pas chuter et conserver le trône de l’Est. Si ce Heat traverse mars sans difficulté, il faudra plus que jamais le prendre au sérieux pour les prochains Playoffs, si ce n’est pas déjà le cas.