Top 15 meilleurs coachs all time : pour ses 75 ans, la NBA a dévoilé ses 15 plus grands entraîneurs dans toute son histoire !

Le 09 févr. 2022 à 02:25 par Bastien Fontanieu

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Source image : NBA on TNT

Comme vous le savez déjà depuis quelques mois, la NBA vit une saison très particulière puisqu’elle fête ses 75 ans cette année. À cette occasion, plusieurs distinctions ont déjà été distribuées, comme les 75 meilleurs joueurs par exemple. Mais comment un grand joueur peut évoluer sans un grand entraîneur ? C’est impossible. À quelques jours du All-Star Weekend, la NBA vient donc de dévoiler ses 15 meilleurs coachs all time !

Ils sont souvent plus âgés, en costard ou en t-shirt, ils prennent 5 ans par mois et ils doivent faire entre douceur et hurlement.

Ils sont souvent pointés du doigt en premier, vivent en permanence sur un siège éjectable, et sont rarement félicités en cas de titres.

Pourtant, certains sont devenus légendaires. Être coach en NBA ? C’est un monde à part, où capacité à entraîner et aptitude à tenir les égos des stars se mélangent, pour donner place à une profession réservée à une paire de grands hommes ou de grandes femmes. Depuis sa création, la NBA a connu un paquet de coachs qui ont régalé, que ce soit par leurs résultats, leur philosophie de jeu, leur créativité ou leur charisme. Il y a ceux qu’on n’oublie jamais, parce qu’ils ont tiré le meilleur des plus grands joueurs de l’histoire ou parce qu’ils ont changé notre sport et son approche à tout jamais. Il y a ceux qu’on oublie mais qui restent mythiques, parce que leur impact a été indéniable sur leur ère et que chaque équipe championne doit leur faire mention. Le choix n’était pas aisé, mais la Ligue devait trancher. Qui sont les 15 plus grands entraîneurs de tous les temps ? Voici la liste, avec une petite description homme par homme.

  • Gregg Popovich : légende des Spurs, 5 titres de champion avec San Antonio, la régularité dans les résultats, la loyauté à sa cité texane, le Beautiful Game et bientôt le record de matchs remportés en saison régulière. Des interviews inoubliables entre chaque quart-temps, des temps-morts devenus mythiques au bout de 30 secondes de jeu. Indiscutable, il est 1er ou 2ème de la discussion du GOAT, basta.

 

  • Pat Riley : les plus jeunes pensent à l’architecte actuel du Heat, mais les anciens connaissent surtout le père fouettard qui gérait les Knicks des années 90… après avoir bercé le Showtime des Lakers dans les années 80 ! Du titre à Los Angeles, du titre à Miami, un look unique, un charisme all-time. Riley a entraîné Magic, Kareem, Shaq, Ewing et les a menés le plus loin possible. Une bague à New York et ce serait le roi des 15.

 

  • Phil Jackson : que dire de plus, si ce n’est que le Zen Master a entraîné Michael Jordan et Scottie Pippen en leur apportant 6 titres de champion, avant de faire passer un cap à Kobe Bryant et Shaquille O’Neal pour un paquet d’autres bagues ? En manager on repassera, mais en coach on doit avoir Philou les yeux fermés dans les 15. Personne n’a de bijouterie aussi remplie que celle de Phil Jax.

 

  • Red Auerbach : le daron de tous ces entraîneurs, le premier à avoir posé les bases de l’excellence. Directeur de la dynastie Celtics dans les années 50 et 60, il n’y a que Phil Jackson qui a plus de bagues que lui. Les premiers schémas défensifs autour de Bill Russell, le fastbreak lancé par Bob Cousy et des milliers de basketteurs influencés par son apprentissage du basket. Red, Green, la couleur que vous voulez mais Top 15 non-négociable.

 

  • Chuck Daly : l’homme qui a su tenir les Bad Boys Pistons, le stratège qui a rendu la vie impossible pour les Bulls de Jordan. Coupe de cheveux impeccable, sourire coquin, col remonté et costard parfaitement repassé, Chuck Daly est l’entraîneur mythique d’une équipe mythique de l’histoire de la NBA. Et lorsqu’il n’a pas géré les Pistons ? Disons qu’il a juste coaché la Dream Team de Barcelone, lors des Jeux Olympiques de 1992…

 

  • Larry Brown : il y a eu les Sixers d’Allen Iverson, il y a eu les Spurs de David Robinson, et il y a aussi eu les Pacers de Reggie Miller. Il y a eu du bien, du moins bien, des rookies abandonnés et des vétérans engueulés. Mais il y a ce titre de champion en NBA, son travail avec Team USA et auparavant en NCAA. Plus de 30 ans de coaching en NBA, une seule bague certes mais un héritage colossal sur de nombreuses stars.

 

  • Red Holzman : l’homme qui a connu ce que très peu de monde peut connaître, un titre des Knicks. Et deux, même ! Le magnifique jeu collectif de New York, c’est sous les ordres de Red Holzman que cela se passait. De la bannière au Madison Square Garden et un impact immense sur Phil Jackson, futur crack du coaching, Holzman c’était tout simplement la dictature du beau jeu et des efforts défensifs pour toute la team.

 

  • K.C. Jones : on ne retiendra pas ses passages chez les Bullets ou les Sonics, mais comment ne pas retenir son run à la tête des Celtics ? En prenant la place de Bill Fitch, l’ami Jones va permettre à Larry Bird, Kevin McHale et compagnie de remporter 3 titres dans les années 80, et tenir tête aux Lakers de Pat Riley. La saison 1986, avec un des plus beaux jeux collectifs de toute l’histoire, lui revient de droit.

 

  • Steve Kerr : débarqué à Golden State en remplaçant de Mark Jackson, dans l’espoir de mener Stephen Curry jusqu’à la terre promise. Depuis ? C’est la dynastie Warriors, 3 titres de champion, un jeu splendide à Golden State et des choix qui ont marqué la NBA à tout jamais. L’intégration de Draymond Green, le développement des Splash Brothers, la gestion de Kevin Durant. Masterclass… en cours !

 

  • Erik Spoelstra : un autre entraîneur dont la carrière est loin d’être terminée, Spo est devenu une légende absolue du coaching après avoir démarré en tant qu’assistant-vidéo à Miami. On parlait de lui comme le souffre-douleur de LeBron, il a aidé le King à ouvrir son compteur de bagues. L’ère du smallball, il la démarre en grandes pompes début 2010. Et même sans le King ? Spoelstra a continué à montrer son excellence.

 

  • Jack Ramsay : l’entraîneur des Blazers champions en 1977, et avant ça un passage remarqué à Philadelphie. Ce n’est pas pour ses aventures multiples mais bien pour son jeu à Portland que Ramsay fait partie des légendes du coaching, lui qui a proposé de nouvelles philosophies de jeu autour de Bill Walton et a rappelé à la ABA à quel point l’élite était en NBA. Sa masterclass collective face aux Sixers lors des Finales NBA 1977 reste en tête.

 

  • Don Nelson : celui, de tous, qui mériterait le plus de bagues. Un savant-fou, un coach unique, un artiste de la tablette. Le hack-a-Shaq, ça vient de lui. Les premiers point forwards, ça vient de lui. Et l’ultra smallball avec des nains sur le parquet pour laisser des meneurs faire la danse, ça vient avant tout de lui. Don Nelson a encore, pour quelques semaines, le record de victoires en saison régulière. Quelle tristesse de ne pas lui filer de bague.

 

  • Lenny Wilkens : un des plus grands totaux de victoires en saison régulière, un des coachs qui a duré le plus longtemps en NBA ! Passé un peu partout, notamment à Seattle où il remporte le titre en 1979, mais aussi dans des équipes mythiques dont il va être le chef d’orchestre : les Cavs des belles années 80, les Hawks des belles années 90, les Raptors de Vince Carter. Souvent le plus oubliés des grands, mais un monstre sacré du coaching en NBA.

 

  • Jerry Sloan : monsieur loyauté, qui est parti de ce monde en 2020… Comment parler du Utah Jazz sans parler de Jerry Sloan ? Comment parler de pick and roll, l’arme fatale du basketball, sans parler de Jerry Sloan ? Pas de bague en tant que coach, mais plus de 1200 victoires en plus de 20 ans de carrière à la tête du Jazz. Loin d’être l’homme le plus cordial de la planète, mais une main ferme qui a permis à Utah de connaître la gloire.

 

  • Doc Rivers : c’est celui qui crée le plus de débats ? C’est celui qui a aussi marqué le plus de monde. On parle de Lob City avec Chris Paul et Blake Griffin, on parle du Magic de Tracy Mcgrady, on parle des Celtics de 2008, ou encore des Sixers de Joel Embiid. Alors oui, ça choke et il y a eu du 3-1 lead bien gâché. Mais l’impact de Doc Rivers dans l’histoire de la NBA est indéniable, et on ne finit pas dans une telle liste en se tournant les pouces.

Voilà pour les 15 greatest !

Maintenant vient la grande question. Qui sont les grands oubliés ? On a forcément une pensée pour Rick Carlisle, Mike D’Antoni ou Rudy Tomjanovich pour ne citer qu’eux. Le patron des Mavs de Dirk Nowitzki a marqué l’histoire de la Ligue, et on espère qu’il se fera violence à la tête des Pacers. D’Antoni n’a pas de bague, mais comment ne pas penser à lui et à la touche extraordinaire qu’il a apportée au jeu actuel, entre les Suns et les Rockets ? Enfin, Rudy T peut tousser avec ses deux titres de champion en compagnie des Rockets d’Hakeem Olajuwon, ils ne sont pas nombreux à pouvoir parler de back-to-back dans ce rang des grands entraîneurs… Malheureusement, il fallait bien faire un choix, et la sélection va elle aussi créer un paquet de discussions. Tout ce qu’on sait, c’est que s’il y a une photo à Cleveland dans dix jours avec Pat Riley, Phil Jackson et Gregg Popovich sur la même estrade, on l’encadrera sans hésiter une seconde et il faudra une équipe de sécurité pour pas que les trois hommes se mettent sur la gueule !

Alors, d’accord ou pas d’accord avec les 15 plus grands entraîneurs de l’histoire ? Vous auriez changé quelqu’un avec Doc Rivers ou il faut mettre davantage de respect sur son nom ? Les hommages continuent, on attend bientôt les managers si la NBA y pense !

Source : NBA on TNT


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