LeBron James continue de soutenir Russell Westbrook : « s’il fait preuve d’engagement, ça se répercutera sur nous tous »
Le 08 févr. 2022 à 14:09 par Remy Guerre Chaley
Lors d’un entretien accordé à SBNation, LeBron James est revenu sur la trade deadline qui arrive, et sur le potentiel départ de Russell Westbrook loin d’Hollywood Boulevard. Hors de question pour LBJ d’envisager le trade de son pote. On s’installe et on débrief de tout ça.
Deux frères, c’est l’idée que l’on se fait de la relation LeBron James – Russell Westbrook chez les Lakers cette saison. Pourtant, le dernier nommé fait peine à voir avec pas mal de galères balle en main. Ses moyennes de 18,4 points, 7,8 rebonds et 7,7 passes en 44/30/67 paraissent correctes, mais le jeu déployé par Russ rime trop rarement avec cohérence et le meneur peine à se cantonner à un rôle de simple gestionnaire. Suivant son niveau de jeu, il devrait être plus en retrait que d’autres role players. La hype du Big Three Angelinos était tellement immense que lorsque la mayonnaise n’a pas pris, la déception fut grande. À l’approche de la trade deadline, le nom de Westbrook a été mentionné comme potentielle monnaie d’échange pour solidifier l’effectif autour du duo James/Davis. Habitué à endosser le rôle de GM, LeBron a préféré afficher son soutien au Brodie.
« Pour moi, en tant que frère de Russ, à la fin de la journée, je ne me soucie que de son état d’esprit et de ce qu’il peut donner à lui-même. S’il s’engage envers lui-même, cela se répercutera sur le reste d’entre nous. Donc je ne m’implique pas vraiment dans tous les schémas et les choses en dehors du terrain, tout ce qui m’intéresse c’est comment il va, son bien-être, et comment va sa famille. Si vous travaillez, ça se traduira sur le jeu. » – LeBron James
Peut-être que LBJ fait un petit peu de langue de bois, mais le fait qu’il se range du côté de son meneur est loin d’être anodin. L’extrasportif va impacter le sportif, car si l’ancien Wizard se sent bien dans ses pompes, cela devrait mieux rouler dans la cité des anges. Pour l’instant, seul LeBron et Malik Monk répondent présent cette saison chez les Lakers. À moins de 30 matchs de la fin de la régulière, le play-in semble déjà acté à Los Angeles avec un bilan de 26 victoires pour 28 défaites et une vilaine neuvième place. Malgré l’effectif californien, cette équipe ne trouve toujours pas ses marques. Le jeu est crado, l’identité défensive est absente (16ème), l’attaque est lé-à-chier (antonyme de lécher, avec la 23ème attaque). Conscient des soucis de cette équipe, LeBron n’exclut tout de même pas des mouvements.
« Je l’ai dit chaque année, s’il y a une opportunité pour vous de vous améliorer, alors vous explorez ces options. J’ai été comme ça toute ma carrière. Je l’ai dit et répété. Si vous avez l’opportunité de vous améliorer, personne ne la refuse. » – LeBron James
Quels sont ces fameux axes d’amélioration côté Lakers ? Primo, que James et AD soient en bonne santé et que Russell Westbrook retrouve le moral. Au niveau des potentiels moves à orchestrer, voir débarquer un vrai ball-handler en sortie de banc serait top, ramener de solides 3&D aussi, parce que Ariza et Bazemore c’est sympa deux minutes. La piste Robert Covington aurait pu être intéressante, mais les voisins Clippers ont déjà fait le job. Le tant convoité Jerami Grant semblait être le plan parfait, mais il est compliqué de monter un trade au vu de la pauvre contrepartie que peuvent amener les Lakers. Aussi, un vrai pivot pour permettre à AD de jouer au poste 4 qu’il aime tant ne serait pas du luxe. Bref, ces Lakers ont vraiment des choses à changer. Même si cela paraît utopique, Los Angeles ne vise rien d’autre que le titre cette saison. Mister Frank Vogel va vite devoir mettre des choses en place parce que pour l’instant, le seul titre que les pourpres visent, c’est celui de meilleur cabaret du monde.
En grande difficulté cette saison, Russell Westbrook se sait soutenu par LeBron James, qui compte sur lui jusqu’à la fin de saison. Il y a encore du boulot à Los Angeles, parce que là, mis à part aux amoureux du beau jeu, les Lakers ne font pas peur à grand monde.
Source texte : silverscreenandroll