Michael Beasley veut aussi revenir en NBA : encore une preuve que Lance Stephenson représente une incroyable source d’inspiration

Le 24 janv. 2022 à 22:54 par Remy Guerre Chaley

Michael Beasley
Source image : YouTube

Absent des terrains NBA depuis 2019, Michael Beasley envisage fortement un retour au sein de la Grande Ligue. Et dans une saison où beaucoup d’anciens ont retrouvé un job, Mike espère suivre les traces de Lance Stephenson & Cie pour un retour inattendu.

Michael Beasley sera-t-il le prochain vétéran à rejouer en NBA en cette saison 2021-22 ? La dernière apparition de l’ami Beasley, elle date du 5 février 2019 avec les Lakers. Bien qu’il ne soit pas passé loin d’un retour dans la bulle en 2020 avec les Nets, et qu’il ait tenté cet été de revenir par la petite porte du côté de Portland avec un petit passage en Summer League, Mike n’a pas réussi à revenir au plus haut niveau pour relancer sa carrière. Une carrière forcément décevante au vu de son talent. Après trois premières saisons NBA plutôt productives avec 16 points et 6 rebonds de moyenne entre le Heat et le Minnesota, l’ailier sélectionné en numéro 2 de la Draft 2008 n’a jamais vraiment su répondre aux attentes. Il a traîné un peu à droite à gauche, en passant par les Suns, les Rockets ou encore les Knicks, allant même faire un petit tour par la Chine pour s’amuser un peu.

Mais voilà, on est sur une saison un peu chelou cette année, qui implique pas mal de comebacks à cause du contexte sanitaire qu’on connaît, et l’ailier n’exclut pas un retour. Retour qui s’annonce compliqué étant donné qu’il ne possède pas la meilleure réputation du monde mais comme le bon vin, Mike assure qu’il se bonifie avec le temps et que certaines rumeurs à son égard sont tout simplement erronées (via HoopsHype).

“Je ne suis pas ce que les gens pensent que je suis. L’une des choses que je déteste, c’est quand on dit que je me repose sur mon talent sans travailler. Je travaille tellement, je mets tellement de réflexion et tellement d’énergie mentale dans mon jeu, tellement de larmes, tellement d’erreurs, tellement de perfectionnements et de répétitions. Entendre que les gens pensent que je ne compte que sur mon talent ou que ma carrière n’a pas abouti parce que je n’ai pas travaillé est l’une des choses qui me rongent chaque jour. C’est l’une des raisons pour lesquelles je reste à la salle et que je travaille encore plus dur. Ce n’est tout simplement pas vrai. »

Manque d’éthique de travail, quelques frasques sur et en dehors du terrain, voilà le genre d’éléments qui continuent de coller à la peau de Beasley. Mike veut prouver qu’il peut encore apporter en NBA, mais qui aujourd’hui lui ferait assez confiance pour l’intégrer à son roster ? C’est ça la question, surtout que ce n’est pas le talent qui manque. Car du basket, le cousin de Pam en a toujours eu plein les mains. Scoreur en mid-range assez redoutable, bon rebondeur, il pourrait apporter quelques options en sortie de banc à qui le récupérera. En plus, on n’est pas à l’abri qu’il prenne un petit coup de chaud histoire de rigoler un peu. En revanche, si vous cherchez à renforcer votre défense, passer votre chemin car il pourrait presque faire passer Melo pour un lockdown (ok on abuse). Mais quand on voit que certains – à l’image de Lance Stephenson chez les Pacers, ont bien réussi leur comeback – pourquoi pas Michael Beasley après tout ?

“Je connais tellement bien le jeu des deux côtés du terrain. Je veux montrer aux gens que je sais défendre, et que je ne suis pas juste un scoreur. Je peux impacter le jeu de tellement de manière différentes.

Je n’ai jamais été aussi bon. […] Ces trois dernières années, je me suis perfectionné à tous les niveaux des deux côtés du terrain.”

À 33 ans et alors que les effectifs risquent de bouger avec l’arrivée de la NBA Trade Deadline, Michael Beasley a de vraies ambitions de retour en NBA. S’il apporte ses qualités de scoreur en sortie de banc, why not ? Puis on aimerait tous le voir flex sur le terrain après un panier marqué. Alors les Lakers, vu que c’est la réunion des anciens chez vous, signez Beasley !

Source texte : HoopsHype