Les notes de Wizards – Sixers : Kyle Kuzma n’a pas compris le thème du MLK Day et fait vivre un cauchemar à Joel Embiid

Le 18 janv. 2022 à 01:06 par Clément Hénot

Kyle Kuzma
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Une saison NBA ce sont des matchs, des mecs qui les regardent et qui en parlent, mais aussi des mecs qui les regardent et qui les notent. Vengeance probable après une jeunesse passée à collectionner les zéros, et occasion rêvée en tout cas de lâcher de la punchline au kilo. Cette saison encore la Team Notes vous ravira donc de son imagination sans faille, en essayant tout de même de parler un tout petit peu de basket. Chiche ?

Ah, le MLK Day, ce jour où les matchs NBA s’enchaînent sur fond de cause noble et de combat qui continue. De combat, il n’y a en tout cas pas eu chez des Sixers qui, hormis Joel Embiid, ont tous semblé ailleurs, tandis que les Wizards ont sorti le collectif pour régner en maîtres sur la partie. Kuzma a rétabli la peine de mort, Thomas Bryant et Montrezl Harrell ont servi de caution concernant les noms d’oiseaux, et Ben Simmons était probablement l’un des meilleurs Sixers aujourd’hui, zéro vanne. Des vannes ? Vous allez en avoir un peu plus sur ces notes.

# Washington Wizards

Daniel Gafford (4) : trois fautes en premier quart-temps, tout ça pour aller rompicher sur le banc. Daniel Garfield.

Kyle Kuzma (7) : le double K a fait vivre un cauchemar à Joel Embiid sur ce tomar du futur. Il a récemment dit se sentir comme LeBron, on doute que LeBron porte des pulls roses trop grand, mais il a bien de nombreuses victimes à son actif dans son Death Note, après tout pourquoi pas, sur un malentendu ça peut passer.

Kentavious Caldwell-Pope (6,5) : au cas où vous aviez besoin de preuves qu’il est beaucoup plus facile de jouer sans bracelet électronique à la cheville. La carte « vous êtes libéré de prison » puis les hôtels construits dans la tête de ses adversaires, KCP a donc joué au Monopoly toute la soirée.

Bradley Beal (6,5) : son jeu est doux comme un tiramisu mais sucré comme une pâtisserie orientale. Il est possiblement la raison pour laquelle les cainris chopent tous le diabète à 16 ans, mais en voyant ce problème, il n’a pas forcé.

Spencer Dinwiddie (3,5) : quelques passes bien senties, mais c’est à peu près tout, et il va quand même ramasser son chèque bien dodu en fin de mois. Un mac.

Corey Kispert (5) : pour lui, le MLK Day était une soirée déguisée, et il a sorti son plus beau cosplay de Jack Harlow pour l’occasion.

Raul Neto (5,5) : beaucoup de réductions sur les salaires et sur les trucs superflus. Raul Netto, vive les prix discount.

Thomas Bryant (7) : il nous a manqué pendant cette longue année d’absence, et il revient plus confiant et chambreur que jamais. Thomas Bryant revient tout juste d’Erasmus en fait.

Rui Hachimura (5,5) : le Japonais continue de revenir proprement à la compétition, sans fioritures et sans excès. Le soleil levant, le vrai.

Montrezl Harrell (7) : un bon impact offensif, une énergie débordante et une vraie grande gueule, mais toujours des moments qui donnent l’impression qu’il n’y a plus d’électricité et que la manette se déconnecte. Il faut régler ses factures EDF au lieu de s’acheter des dents en or Montrezl.

# Philadelphia Sixers

Joel Embiid (7,5) : il a tout tenté pour maintenir ses Sixers à flot, un véritable chantier de grutier mais une fâcheuse propension à se plaindre. La montée des eaux n’est pas due au réchauffement climatique et à la fonte des glaces, ce sont juste les pleurs du pivot camerounais auprès du corps arbitral.

Tobias Harris (3,5) : quand tu laisses trop longtemps du pain à l’air libre, ça durcit et ça devient immangeable. En ce MLK Day, Tobias Harry’s était clairement un pain perdu.

Furkan Korkmaz (3) : un « spécialiste à 3-points » qui fait 0/5 ce soir et qui tourne à moins de 30% cette saison. On hésite entre le chanceux qui a gagné au loto ou l’escroc qu’il faut impérativement dénoncer au fisc.

Seth Curry (3,5) : il ne fait pas de réels sur Instagram en se mordant la lèvre et en se caressant la barbe et il est le frère d’un certain Stephen. Seth Curry est l’élève fainéant qui passe après son grand frère surdoué au collège et qui doit assumer la comparaison (spoiler : c’est chaud).

Tyrese Maxey (6) : le seul qui a apporté un vrai soutien à Joel Embiid. Tout en vitesse et en fluidité, le shifter pro de la ville de l’amour fraternel n’était pas à contre-sens, comme la chérie de SCH et le reste de ses coéquipiers.

Charlie Brown Jr. (4,5) : une coupe de Malabar bigoût, quelques rebonds et pas de réussite aux tirs. Ce match ressemble vachement à un pari perdu pour lui.

Georges Niang (5) : Les anciens qui écoutaient la Fonky Family ont connu Mamadou Niang, à Philadelphie, ils écoutent plutôt Meek Mill, mais ils ont un autre Niang pas mauvais du tout en la personne de Georges.

Andre Drummond (3,5) : on dirait qu’il veut éviter de réveiller sa maison quand il court. Même s’il rejoint les Sixers pour ne plus avoir à subir le trashtalking de Joel Embiid, il vient de découvrir Thomas Bryant. Ce soir, Dédé Drummond va composer le 3020.

Isaiah Joe (4) : Vraiment stylé, ce concept de permettre à un fan de réaliser son rêve et de jouer un match NBA dans sa vie.

Les Wizards ont parfaitement dominé leur sujet et ont résisté à un Joel Embiid aussi infernal qu’esseulé. Les taulards de Washington ont mieux géré que les endormis de Philadelphie. On espère que les autres équipes seront mieux réveillées.