Record en carrière pour Cade Cunningham : 29 points dont 18 dans le troisième quart, le first pick a joué comme un first pick
Le 11 janv. 2022 à 05:32 par Giovanni Marriette
On souffle un peu plus à Detroit depuis quelques matchs. Un game winner de Saddiq Bey face aux Spurs, Hamidou Diallo qui a géré un bel intérim au scoring , puis récemment le retour de la base arrière titulaire et les victoires qui vont avec. Après les Bucks la semaine passée et le Magic dans le tankatico, victoire face au Jazz, grâce à un énorme Cade Cunningham notamment. C’est bien les petiots, c’est bien !
Les stats maison du baptême officiel du petit Cade c’est juste ici
On préfère vous prévenir, à la mi-temps de ce match on était à deux doigts de passer à autre chose. Oh et puis avouons-le : on est clairement passé à autre chose, à d’autres matchs, plus intéressants, car avec 13 points d’avance le Jazz semblait assez bien parti pour gérer son avance dans une rencontre pas franchement excitante. On parle quand même de l’une des trois meilleures équipes de la Ligue face à l’une des trois pires, on parle quand même d’un soir où ladite pire des deux ne semble de surcroit pas dans un bon soir.
Next ? Presque.
Presque car à peine le troisième quart débuté un souffle étrange s’élève sur notre fil Twitter. Un souffle du nom de Cade Cunningham, mais si, vous savez, le n°1 de la dernière Draft, parfois efficace mais parfois effacé en ce premier semestre de sa carrière NBA et terriblement discret dans une première période où certains se demandaient même si ce n’était pas Fabrice Eboué qui avait pris sa place. Bref. Le troisième quart-temps de Cade Cunningham ? Une démonstration de basket, de technique, de leadership, d’adresse et d’envie. Rex Calamian a pris temporairement la place de Dwane Casey sur le banc et se régale de la perf de son poulain, et après avoir été mené de 22 pions en première mi-temps ou encore de 13 à la pause c’est donc le grand retour des Pistons, face à un Jazz qui défend comme s’il lui manquait son meilleur défenseur. Royce O’Neale, Mike Conley, Hassan Whiteside et j’en passe, des profils estampillés solides dans leur partie de terrain mais qui s’écroulent, une fois de plus, et bien accompagné par Saddiq Bey et Trey Lyles sur la deuxième mi-temps… Cacade va offrir à ses fans sa mi-temps référence, son match référence
18 points dans le troisième quart-temps, 29 au final, le tout saupoudré de 8 passes, d’un contre bien clutch sur Mike Conley dans le money time et d’une adresse digne d’un intérieur dominant (10/17 dont 5/9 du parking), et on part donc sur la plus grosse performance de la saison sur un seul quart-temps pour un rookie, à deux doigts de nous faire croire que Killian Hayes a joué ce soir tellement le type est un magicien. Plutôt bien timé quand on voit la zenitude actuelle d’Evan Mobley en tête des rankings de la course au Rookie Of the Year… alors est-ce que Cade Cunningham a gagné des points cette nuit ? Oh que oui. Est-ce qu’il lui reste pas mal d’hectomètres à couvrir avant de s’insérer pour de vrai à la course au trophée ? Plutôt oui, mais s’i le first pick commence à enchainer ce genre de performance le débat s’ouvrira forcément très vite.
Cade Cunningham est un sacré joueur de basket-ball, non mais sans blague. Et pendant qu’on hésite entre un mec qui jongle avec des quilles sur un vélo de six mètres de haut et un autre qui fait faire des arabesques à son chien, le meneur de jeu des Pistons a validé for real son entrée dans la course au meilleur rookie de la saison. Vivement la suite, vraiment, et là on ne parle pas des shows à la mi-temps.