Gary Harris est de retour en forme avec le Magic : en tranche et bien moelleux, ne reste plus qu’à le livrer à la prochaine trade deadline

Le 27 déc. 2021 à 18:28 par Loic Duthoit

Gary Harris 27 décembre 2021
Source image : montage via La Belle Vie

Protocole Covid oblige, le Magic d’Orlando a été “contraint” de faire rentrer Gary Harris dans son cinq majeur depuis la fin du mois de novembre. Le petit arrière enchaîne en tout cas les bonnes perfs et surfe actuellement sur une série de cinq matchs de suite à plus de 15 points. Une aubaine pour le Magic, qui pourrait bien vouloir gratter… quelques tours de draft avant la trade deadline du 5 février prochain.

L’équipe d’Orlando doit encore composer sans Mo Bamba, Terrence Ross et Moe Wagner pour des raisons sanitaires, alors même que leur infirmerie frôle la saturation actuellement puisqu’elle garde bien au chaud Cole Anthony, Jalen Suggs, Jonathan Isaac, Michael Carter-Williams, Markelle Fultz, Penny Hardaway et Shaquille O’Neal. C’est donc dans une équipe décimée que Gary Harris retrouve gentiment du temps de jeu, l’occasion pour lui de montrer qu’il est encore un joueur NBA très sérieux, ce dont on commençait clairement à douter depuis son départ des Nuggets il y a bientôt un an. C’est marrant quand on y pense… toutes ces bonnes sorties à seulement quelques semaines de la trade dealine (le 5 février)… et en plus dans sa contract year ? On dirait bien que l’arrière d’Orlando a le sens du timing.

Ce n’est en tout cas pas pour déplaire à la franchise floridienne, qui n’a pas franchement pour objectif de gagner des matchs et aimerait bien savoir ce qu’elle peut récupérer contre son arrière au contrat expirant. On a peut-être en effet oublié un peu vite que son contrat à 84 millions sur 4 ans n’était pas démérité en 2017, tellement le niveau de jeu de l’arrière était alors prometteur puisqu’il sortait d’une saison à 15 points de moyenne et avait enchaîné avec sa meilleure saison en carrière à 17,5 pions par match et avec des pourcentages à 55 % from the field et 40 % depuis le parking. Toutefois, depuis cette saison 2017-18, Harris n’a pas été épargné par les blessures et n’a jamais réussi à retrouver un tel niveau de jeu, au point que les Nuggets avaient finalement préféré le trader pour récupérer Aaron Gordon en mars dernier.

Les bonnes sorties de ces dernières semaines ont en revanche reboosté sa cote sur le marché des transferts. On connaît ses qualités de 3 and D, et sa relative petite taille (1m93) ne l’empêche pas d’être un excellent défenseur. Il est dur sur l’homme, tient très bien ses 1 contre 1 et sait comment poser des problèmes même aux meilleurs guards de la ligue. Mais il est également capable d’apporter offensivement, où il amène du scoring, de l’adresse et donc du spacing, et peut même créer dans une moindre mesure. Ce sont autant de qualités qui en font une cible attractive pour un contender, d’autant qu’avec son contrat expirant l’équipe qui le choisira ne prendra pas de gros risques. Une équipe comme les Lakers, quatrième équipe qui encaisse le plus de points cette saison, ne dirait certainement pas non à ce profil de joueur qui saurait peut-être combler des lacunes défensives, d’adresse mais également à la création.

De toute évidence Gary Harris a donc déjà un pied dans un avion qui partira d’Orlando avant le 5 février, mais il reste encore un large choix de destinations possibles. Alors, il part où Gary ? 

Source texte : HoopsHype


Dans cet article