Les Wizards sans pitié pour Kemba Walker et les Knicks : Spencer Dinwiddie est chez lui à New York, Kyle Kuzma est chez lui partout

Le 24 déc. 2021 à 04:48 par Giovanni Marriette

Wizards 24 décembre 2021
Source image : YouTube

Passée la déception très TTFL de constater l’absence de Bradley Beal et donc l’envie soudaine de manger des clous, on avait tout de même décidé de s’installer sous le plaid devant ce petit Knicks – Wizards parfait pour amorcer les fêtes. Grand bien nous en aura pris, puisque c’est à un match entraînant auquel on aura assisté, surtout si on fait partie du fan club de Kemba Walker, surtout si on est à la fois fan de Kemba Walker et… des Wizards.

Les stats maison de l’incendie sans dommages de Kemba Walker c’est juste ici

Kemba Walker ? On y reviendra, plus en détail même, mais sachez pour commencer que celui qui était encore mis au ban il y a moins de dix jours a littéralement explosé cette nuit en scorant… 44 points, le tout agrémenté de 9 rebonds et 8 passes, manquant du coup de faire exploser également un Madison Square Garden à qui il ne manquait que la victoire pour nager dans un bonheur total. Car oui, les Knicks ont – encore – perdu, malgré la renaissance de Cardiac Kemba, face à une équipe certes privée de son franchise player mais qui s’en sera finalement remise avec joie à aux grosses perfs d’un carré magique assez inattendu. En premier lieu ? Honneur aux soldats, à ceux dont on ne parle pas assez souvent probablement, avec un s/o inévitable à… Deni Advija, une fois de plus incroyable en défense et cette nuit très utile en attaque également, le gamin terminant sa soirée avec 14 points, 5 rebonds, 3 contres, ce qu’il reste de cheveux à Evan Fournier et ce qu’il reste de biceps à Julius Randle. Intraitable, doté d’un QI basket que l’on qualifiera de parfait et récitant sa partition avec un calme olympien, Deni confirme qu’il lui manque un s à son prénom mais confirme surtout qu’il est l’une des grosses upgrades des Wizards cette saison, en attendant les retours de Thomas Bryant en 2022 et, surtout, de Rui Hachimura après les fêtes, lui qui a retrouvé le groupe de Wes Unseld Jr. ces derniers jours. A ses côtés ? Le coup de chaud bienvenu du rookie Corey Kispert, plutôt en retrait depuis le début de saison mais davantage responsabilisé depuis une quinzaine de jours, et une perf du soir classée n°1 des pefs de sa très jeune carrière puisque le sniper aux allures de beach volleyeur s’est fendu dans les corners d’une fiche à 20 pions, à 6/7 au tir dont 4/5 du parking et un gros tir dans le money time.

Deni Advija, Corey Kispert, puis le réveil – ENFIN – de Spencer Dinwiddie, dans le dur cette saison et absolument à chier en ce mois de décembre mais parfait cette nuit, dans la gestion du tempo comme dans le leadership, à l’aise collectivement et à l’aise avec son tir (21 points, 7 rebonds et 12 passes). Un autre qui fut encore une fois bien saillant ? Kyle Kuzma messieurs dames, égérie des grandes marques de mode (pas sûr) et coquin face aux Knicks puisqu’en sus de ses 18 points et 10 rebonds c’est lui qui se chargea d’éteindre définitivement les lumières du Madison Square Garden en plantant le dagger à une minute de la fin, se fendant pour l’occasion d’une célébration made in Carmelo Anthony, quand on vous dit que le garçon est un coquin. Carré dans l’ordre donc, auquel on peut ajouter le valet Aaron Holiday à la mène et le duo Harrell / Gafford toujours aussi utile et complémentaire, et vous obtenez une victoire face à des Knicks sans Barrett, sans Derrick Rose, sans solution si ce n’est Kemba Walker, sans adresse du côté de Vavane (2/11 du parking), sans oxygène malgré quelques efforts d’un Julius Randle toujours loin de ses standards de la saison passée, des Knicks désormais proprios d’un bilan de 14-18 à deux doigts de déclencher une guerre dans les travées du Madison.

Les Wizards ? Une deuxième victoire de suite pour passer Noël avec le sourire après un début de mois de décembre rude, et des fêtes qui pourront se dérouler avec l’assurance de reprendre le combat avec un groupe boosté par le retour de quelques cracks très attendus. Elle est bizarre cette équipe de Washington, parfois, mais elle est quand même sacrément kiffante, souvent.


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