Les Cavs intraitables en déplacement : victoire 116-101 à Washington, Darius Garland en chef d’orchestre

Le 04 déc. 2021 à 04:16 par Alexandre Taupin

Darius Garland Cavs 4 décembre 2021
Source image : NBA League Pass

Wizards-Cavs, c’est le troisième qui reçoit le sixième à l’Est et, forcément, c’est une affiche qui méritait un petit coup d’œil cette nuit. Allez, on vous raconte tout ça !

Pour les stats maison de la balade de Darius Garland à D.C., c’est juste ici. 

Deux des belles surprises de ce début de saison et deux équipes qui font grave plaisir. Du côté de Washington, on a zappé le two-man show au profit du collectif et les anciens Lakers (Kuzma, Harrell et KCP) font le boulot pour aider Bradley Beal, Spencer Dinwiddie and co à porter D.C. vers de nouveaux horizons. Côté Cleveland, le tall ball donne des résultats inattendus et la bande à J.B. Bickerstaff a su tenir bon malgré une avalanche de coups du sort depuis quelques semaines (fat blessure de Sexton, COVID pour Markkanen et Love, Mobley un peu sur la touche aussi). Après avoir bastonné salement Miami et Dallas à l’extérieur sur les deux derniers matchs, Cleveland testait sa bonne dynamique loin de ses bases face à une des places fortes de la Ligue. Les Wizards ont gagné 80% de leurs rencontres à la maison cette année : seul Phoenix a fait mieux ! C’est dire la belle solidité de la Capital One Arena. Le voyageur contre le casanier, on avait donc le droit à un beau contraste qui promettait une rencontre intéressante à suivre.

Et le match dans tout ça ? Une équipe de Cleveland qui attaque à mort la raquette, laquelle fait visiblement dans l’opération portes ouvertes. Darius Garland se balade autant qu’il le souhaite et la connexion avec Jarrett Allen est toujours aussi fluide. D.C a beau le cibler en défense, le meneur des Cavs va sanctionner ses hôtes, alternant grosse adresse et caviars pour ses intérieurs. Forcément, quand c’est Montrezl Harrell qui défend sur pick and roll, on connaît la suite. Washington a un mal fou à bloquer l’accès à la peinture et, quand ils y parviennent un minimum, ils laissent l’ouverture à un shooteur extérieur qui n’attend que ça. En attaque, ce n’est pas la folie non plus avec un Bradley Beal qui retrouve son vieux copain Isaac Okoro tandis que Spencer Dinwiddie est transparent. On a pu quand même constater que Davis Bertans était encore capable de planter un tir de loin. Pourtant, il shoote moins bien que Russell Westbrook cette saison, et c’est même pas une vanne, juste un fait. Pour un sniper payé 80 millions, ça fait un peu tâche. Au final, on part sur une victoire autoritaire des Cavs avec un duo Garland-Allen qui carbure (season high pour le guard) et ça confirme la bonne forme du moment avant d’attaquer quelques gros morceaux. Il faudra se coltiner le Jazz dès demain avant d’enchainer les Bucks et les Bulls ! Pas une promenade de santé mais les joueurs de l’Ohio ont prouvé qu’ils avaient de la ressource.

Les Cavs aiment bien voyager et ils sont allés se balader chez les Wizards. Trois déplacements, trois succès contre des équipes qui ont toutes un bilan positif, on peut dire que le road trip de Jean-Baptiste et de ses protégés s’est bien plutôt passé. On a hâte de voir la suite désormais ! 


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