Qui sont les coachs qui touchent les plus grosses kichtas en NBA ? Spoiler, certains ne se font pas des cheveux blancs dans le vent

Le 19 nov. 2021 à 10:39 par Cheikh Mbengue

Doc Rivers 19 novembre 2021
Source image : YouTube - tmz

Être head-coach en NBA c’est passer la moitié de son temps à jongler avec les egos, faire une croix sur les délais de grâce, s’attendre à sauter au moindre accroc, sans compter que  les meilleurs joueurs de votre équipe peuvent vous mettre en délicatesse avec vos patrons en une déclaration ambiguë en conf de presse. À moins que vous ayez une réputation et un respect incontestable dans la ligue – les bagues et la longévité peuvent évidemment appuyer la cause des coach – les cheveux blancs et les calvities dues au stress sont presque inévitables. Cependant le job est plutôt bien payé, voici donc le classement des entraîneurs les mieux… payés de la ligue. Logique hein.

  1. Gregg Popovich, Spurs de San Antonio (11,5 millions de dollars)

Bien évidemment priorité aux anciens, et les raisons pour lesquelles Pop est le leader de la liste commencent par le nombre de bagues sur ses phalanges mais aussi la longévité de sa carrière NBA et son ratio en termes de victoires, alors que le parcours de Gregg Popovich inclut aussi une médaille d’or olympique cet été en tant qu’entraîneur-chef de l’équipe américaine à Tokyo. Très clairement, personne n’a plus de respect parmi les entraîneurs professionnels que Coach Pop.

      2. Steve Kerr, Golden State Warriors (9,5 millions de dollars)

Steve Kerr a signé une prolongation avec les Warriors en 2018 après le troisième titre de l’équipe en quatre ans. Le hasard fait bien les choses car il est l’adjoint du premier de notre liste en équipe nationale, une relation de mentorat existant entre ces deux là et tout comme Pop, Steve Kerr a été à la tête d’une dynastie qui a dominé la NBA d’une main de fer. Fact : son pourcentage de victoires de 73,3 en Playoffs est le plus élevé de l’histoire du sport.

     3. Doc Rivers, Philadelphia 76ers (8,5 millions de dollars)

La douceur des palmiers californiens n’est sans doute pas la seule chose qui manque à Doc Rivers depuis qu’il à quitté Los Angeles. En effet, il gagne moins à Philly que le salaire annuel de 10 millions qu’il empochait en tant que président et entraîneur des Clippers, mais ses résultats sont meilleurs car il a fini premier à l’Est et a atteint les demi-finales de conférence dès sa première saison. Il ferme le podium, et on peut affirmer sans trop sourciller que la bague est une condition sine qua non pour aspirer au Top 3 de notre classement.

     4. Erik Spoelstra, Miami Heat (8,5 millions de dollars)

Toujours dans le registre des coachs bagués, Erik Spoelstra, qui a succédé au légendaire Pat Riley en 2008, ce qui n’est pas une mince affaire mais pour qui l’histoire a plutôt tourné en sa faveur. Ricky est devenu l’un des entraîneurs les plus respectés de la NBA et est loin de chômer actuellement avec une finale NBA il y a un peu plus d’un an. Lui aussi a eu droit à sa Dinasty et ses années de domination avec le Heat.

     5. Mike Budenholzer, Milwaukee Bucks (8 millions de dollars)

Jusqu’à son formidable parcours en Playoffs l’an dernier, Coach Bud était le seul membre du Top 5 qui ne pouvait pas se vanter de posséder un Larry O’Brien Trophy dans son armoire. C’est désormais chose faite pour le champion en titre, et ce qu’il a réalisé en six ans de head-coaching seulement est assez admirable puisqu’il est déjà double coach de l’année et a permis au Bucks de remporter leur premier titre de la franchise depuis cinquante ans. A noter ici qu’il peut se réjouir d’avoir appris à bonne école avec… l’éternel Pop.  

     6.  Nick Nurse, Raptors de Toronto (8 millions de dollars)

Après avoir conduit Toronto au premier titre de son histoire, les Raptors ont tenu à grassement rétribuer Nick Nurse. Pour gagner dans le nord où les hivers sont froids et rugueux, il faut des connaissances solides, une main ferme mais pas forcément le sens du partage. En effet, l’ancien agent de Nick Nurse a déposé une plainte contre l’entraîneur des Raptors, demandant une commission pour la prolongation de son contrat qui le hisse à la sixième place. Une main de fer dans un gant de velours, mais pas forcément le cœur sur la main.

     7. Steve Nash, Brooklyn Nets (8 millions de dollars)

Enfin notre premier coach avec une salle des trophées vide, en tant qu’entraineur bien sûr. Cela n’a pas empêché les Nets d’y mettre le prix en espérant qu’il sera vite sur le banc le génie qu’il était sur le parquet. Le salaire de départ estimé de Nash est sans précédent pour un entraîneur sans expérience, cependant il a largement de quoi remédier à son problème d’armoire vide, car c’est sur  son aura et son influence considérable que Brooklyn compte aujourd’hui pour gérer… Kevin Durant, Kyrie Irving et James Harden, avec l’aide toutefois d’un Mike D’Antoni respecté et très expérimenté. A ce prix ça aurait presque pu être sympa de voir le double MVP fouler le parquet les soirs où les Nets mettent le taro, histoire de se remémorer le bon vieux temps. 

      8. Tyronn Lue, Los Angeles Clippers  (7 millions de dollars) 

Les Clippers ont le propriétaire le plus riche de la NBA, l’ancien patron de Microsoft Steve Ballmer, donc l’argent n’est pas vraiment un problème. Mais gagner l’est, et Doc Rivers a été mis en conserve parce qu’il n’en faisait pas assez pour son salaire de 10 patates, et parce que son style semblait ne pas convenir à des joueurs comme Paul George. Tyronn Lue n’a pour sa part pas de philosophie aussi forte que le légendaire “UBUNTU”, mais un ancien joueur a toutefois la possibilité de s’identifier aux siens et, le plus important, Playoffs P ne s’est toujours pas plaint de lui. 

Les meilleurs entraîneurs sont le plus souvent diplômés d’universités réputées mais, parfois, un ancien athlète s’avère plus fort et plus susceptible de se mettre à la place d’un autre athlète. Dans tous les cas, comprendre la stratégie derrière le sport nécessite une formation que ce soit depuis le parquet ou en étant assistant. Ce qui en revanche est certain, c’est qu’un gros salaire ne peut qu’être le résultat d’excellentes performances. 

Source texte : Kurt Badenhausen pour sportico / Undisputed