Kemba Walker en mode load management : moins de back-to-backs et plus de repos pour le meneur des Knicks ?

Le 10 nov. 2021 à 12:58 par Cheikh Mbengue

Kemba Walker
Source image : YouTube/NBA

Tout comme la saison dernière chez les Celtics, les problèmes de genou de Kemba Walker continuent d’être un sujet de discussion mais cette fois pour les New York Knicks. Le natif du Bronx, qui était autrefois considéré comme la version NBA d’ “Iron Man” pour avoir rarement manqué un match, a désormais besoin de repos régulier et sera excusé pour certains matchs en back-to-back. Et le choix de ces matchs lui reviendra entièrement. 

En pleine lutte avec un genou arthritique, Kemba Walker n’a pas été en mesure d’avoir l’impact escompté sur la saison des Celtics l’année dernière, et le schéma semble se répéter avec les Knicks cette saison. Le meneur n’a pas réussi à enregistrer des statistiques à deux chiffres au scoring lors de ses trois derniers matchs et a raté le match contre les Cleveland Cavaliers le 7 novembre pour des raisons de load management, ce qui sera à présent… une habitude lorsque les New-yorkais seront en back-to-back, et le natif des environs explique que c’est entièrement sa décision. 

“C’est une longue année. Je ne vais pas jouer à tous les matchs. Je me sens bien mais je veux essayer de rester en aussi bonne santé que possible. Ce sont les mecs en forme qui gagnent des matchs, d’où mon choix.”

L’an passé, les Celtics et lui avaient convenu qu’il serait exempté d’environ un quart des rencontres pour reposer un genou avec lequel il est en délicatesse depuis un long moment et qui n’est pas sans affecter sa production moyenne cette saison (12 points 3 rebonds et 3,2 passes). Derrick Rose, qui est en quelque sorte son back-up, affiche d’ailleurs une ligne de stats quasi-similaire pour significativement moins de temps de jeu (12,5 points, 3 rebonds et 3 passes), de quoi donner des idées à Tom Thibodeau. Si D-Rose s’avère beaucoup plus productif sur cette période de gestion du corps de l’ancien de UCONN, la rotation pourrait très vite changer. Avec les preuves que la légende des Bulls avait déjà apporté à son coach, il est hautement plausible qu’il se retrouve starter pour de bon ou qu’il soit utilisé comme l’an dernier en sortie de banc mais avec des minutes supérieures à celles du starter. Pour en revenir à Cardiac Kemba, les Knicks l’ont signé pour un contrat de 17 millions sur deux ans, et la fréquence à laquelle il attaque le cercle alors qu’il était censé représenter une menace extérieure est dans un certain sens révélateur de l’état de sa confiance. Révélateur aussi du fait qu’il n’atteindra peut-être plus jamais son niveau de Charlotte, à moins que son choix de faire l’impasse sur certains match en back-to-back soit la solution miracle. Par ailleurs, niveau blessure ce n’est pas le seul pépin que les Knicks rencontrent car Nerlens Noel a rejoint récemment le starter Mitchell Robinson sur la touche en raison d’une blessure. New York est aux prises avec de graves problèmes de profondeur au poste 5 puisque Big Mitch souffre d’une blessure aux fléchisseurs de la hanche et de fatigue, son homologue souffrant pour sa part d’un mal de dos mais également de douleur au genou, à croire que c’est contagieux. Les profondeur du banc vont donc être sollicitées avec Taj Gibson et la recrue Jericho Sims qui seront sur le parquet beaucoup plus de temps que prévu, alors que Tom Thibodeau a également expérimenté Obi Toppin au poste de pivot pendant la pré-saison et que cela représente peut être une autre option. 

La saison dernière les Celtics avaient également refusé de faire jouer Kemba Walker en back-to-back, le but étant de garder frais pour les Playoffs. Résultat ? Cela s’est retourné contre lui avec une nouvelle blessure qui l’a tenu éloigné de la postseason. Cette fois c’est entièrement le choix du joueur, et il faudra juste espérer ne pas obtenir le même résultat.