Andre Drummond saisit sa chance en l’absence de Joel Embiid : 45 rebonds en deux matchs, plutôt pas mal pour un back-up

Le 10 nov. 2021 à 08:52 par Giovanni Marriette

Andre Drummond 10 novembre 2021
Source image : YouTube

On aime bien se moquer, mais quand ça roule on aime bien le dire aussi. Peut-être l’un des joueurs NBA les plus clivants le Dede, passé en quelques mois seulement de plus grosse machine à rebonds de sa génération à protagoniste principal du Shaqtin’ A Fool et/ou boulet ultime de la Ligue, mais quand le gaillard est bien dans sa tête ET bien entouré… le voilà qu’il redevient la machine qu’il était. 

Après un départ canon (8-2), les Sixers doivent aujourd’hui faire face à une terrible succession d’absences dans leur roster, dues principalement à ce fameux virus en cinq lettres qui nous bousille la life depuis bientôt deux ans. Résultat des courses ? Deux défaites de suite, hier face à des Knicks solides et cette nuit contre des Bucks qui reverdissent un chouïa. Pas de Joel Embiid, pas de Tobias Harris, pas de Matisse Thybulle, Seth Curry qui s’est ajouté cette nuit à la liste, l’adresse de Furkan Korkmaz également, et inutile d’en rajouter avec le cas Ben Simmons, toujours salarié de l’entreprise 76ers au cas ou certains l’auraient oublié.

Bref, quand les chats ne sont pas là certaines souris se doivent de se mettre à la danse et parmi elles plusieurs dossiers ressortent depuis quelques jours. Celui de Tyrese Maxey tout d’abord, très efficace depuis le début de saison en étant notamment la giga-belle surprise… défensive de son équipe, un T-Max auteur cette nuit d’un premier quart sensationnel et de 31 pions au final, disons que la maison est bien gardée. En second lieu – et c’est là que ça nous intéresse – ? Monsieur Andre Drummond, ressorti des loges du cirque Pinder cette saison pour jouer les back-ups de luxe de Joel Embiid, et le premier checkpoint de la saison est plutôt très positif. Plus de 11 rebonds par match en moins de… 20 minutes, ah bon, et une explosion depuis deux jours en vertu de l’absence du pivot camerounais et donc d’un temps de jeu et de responsabilités accrus. Visez plutôt :

  • Sixers vs Knicks : 14 points à 5/9 au tir et 4/6 aux lancers, 25 rebonds, 1 passe et 2 contres en 38 minutes
  • Sixers vs Bucks : 17 points à 8/13 au tir et 1/2 aux lancers, 20 rebonds, 3 passes, 2 contres et 1 steal en 33 minutes

Deux sorties de mammouth face à d’autres bestioles comme Giannis Antetokounmpo ou Julius Randle, auxquelles on peut rajouter ces 17 rebonds en 19 minutes lors de l’opener des Sixers ou encore un 14/5/7/5 bien badass face à Portland en début de semaine dernière, et ce constat donc : Andre Drummond à Philly c’est oui, le pépère montrant une envie à des kilomètres de celle qu’il avait montré (du coup non) à Cleveland ou Los Angeles. Un renfort de poids pour des Sixers solides mais diablement démunis en ce moment, et une belle renaissance pour Dede, qui prouve à ceux qui en doutaient qu’il est bel et bien un basketteur et pas un lampadaire.

On n’a pas dit qu’il était le nouvel Anthony Davis de la Ligue, on n’a pas dit qu’il méritait d’être All-Star, on dit juste que quand Drummond trouve la bonne balance entre ce qu’il croit être et qui on lui demande d’être, le résultat s’avère souvent positif. Pourvu que ça dure, et d’ici-là Joel Embiid peut s’échauffer tranquillement sur le côté.


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