Stephen Curry vous passe le bonjour : 35 minutes, 50 pions, 7 rebonds, 10 passes, 9 threes et 4 slips changés dans la nuit

Le 09 nov. 2021 à 07:21 par Giovanni Marriette

Il en faut des ressources pour écrire sur le basket, chaque jour, chaque nuit, depuis bientôt dix ans. Il en faut des ressources et des synonymes pour écrire sur Stephen Curry, chaque jour, chaque nuit, depuis bientôt dix ans. Cette nuit ? Cette nuit comme tous les autres il va donc falloir puiser encore et toujours dans ces fameuses ressources pour décrire ce que le Chef nous a encore servi, parfois c’est usant mais, souvent, c’est quand même excitant.

Les stats maison du menu 50 étoiles du Chef c’est juste ici

35 minutes. 50 points à 14/28 dont 9/19 from the piscine et 13/13 aux lancers. 7 rebonds, 10 passes, ce sourire, cette impertinence, ce protège-dents, ce public. Mais à quoi tu joues Stephen Curry ? Quel est ce jeu qui devrait être ton métier mais qui n’est finalement… qu’un jeu pour toi. Comment expliques-tu cette facilité là où tant de tes congénères galèrent à se faire une place. Tant de questions que l’on aimerait te poser au détour d’une ruelle, mais que l’on repousserait à plus tard car on préfèrerait sans doute t’emmener à la salle et te regarder shooter jusqu’au bout de la nuit, jusqu’au bout de la vie. Oh, cette nuit Trae Young avait bien eu l’idée de lui passer le bonjour de la part de la next gen, et John Collins avait bien continué à jouer les lieutenants parfaits en première mi-temps (20 pions pour Trae et 100% au tir pour JC à la pause), mais les 24 points du Chef après deux quarts-temps n’allaient finalement être que la première partie du spectacle. Un spectacle terminé à la cinquantaine, pour la dixième fois de sa carrière, et offrant au final une neuvième victoire en dix matchs pour les Warriors et un trophée presque officiel de MVP du début de saison au Chef californien.

Parce que Stephen Curry c’est bien, mais Stephen Curry dans une équipe qui tourne c’est encore mieux. Prêt ? Feu, partez.

Un franchise player légendaire qui fait le taff +++, un Jordan Poole qui avait saisi sa chance depuis dix jours, un Damion Lee idéal en back-up, Draymond Green qui trainasse toujours dans le coin, Andrew Wiggins pour le côté couteau-suisse, Andre Iguodala et Nemanja Bjelica qui font exploser la moyenne de QI Basket dans la région, Gary Payton II pour la belle histoire, Jonathan Kuminga, Moses Moody, James Wiseman en caution jeunesse et… Klay Thompson bientôt de retour. Pfiou. Autant de bullet points qui nous font dire que le meilleur reste peut-être à venir, bref la première place des Dubs est loin d’être volée après dix matchs et le basket champagne bat son plein au Chase Center et ailleurs.

Il en faut des ressources pour écrire sur le basket, chaque jour, chaque nuit, depuis bientôt dix ans. Il en faut des ressources et des synonymes pour écrire sur Stephen Curry, chaque jour, chaque nuit, depuis bientôt dix ans. Cette nuit ? Cette nuit comme tous les autres il a donc fallu puiser encore et toujours dans ces fameuses ressources pour décrire ce que le Chef nous a encore servi. Parfois c’est usant mais, souvent, c’est quand même excitant.