Les Pacers repartis pour une saison galère niveau blessures ? Parce que c’est plus Indianapolis là, c’est le cimetière des éléphants

Le 28 oct. 2021 à 17:08 par Giovanni Marriette

cimetière des éléphants 28 octobre 2021

C’est là, on a réussi. C’est terrifiant ! Ouais, c’est chouette hein ! On pourrait avoir des problèmes ? Je sais ! Ce dialogue nous vient tout droit des chaparderies de deux petits lions de Disney mais pourrait très bien seoir à Eddy Mitchell ou à tous les derniers survivants des Pacers, tant s’aventurer ces derniers mois autour d’un parquet de l’Indiana s’apparente à entrer dans un coupe-gorge. 

Pas de Shenzy, de Banzaï ni même de Ed à la Gainbridge Fieldhouse, mais plutôt des mollets, des cuisses ou des genoux qui grincent entre les squelettes de mammouth. Car il faut bien le dire, depuis au moins deux ans maintenant les Pacers ne doivent pas seulement lutter contre les odeurs de purin entourant leur salle ou la sous-cote habituelle des observateurs, mais aussi et surtout contre un modjo dégueulasse qui voit la majorité de ses joueurs se blesser chacun son tour ou même tous en même temps les jours de fête. Pas le genre de la maison de dénoncer, mais il semblerait que le premier bobo de Victor Oladipo en janvier 2019 ait servi de démarreur, et depuis le sale virage pris par la carrière de Dipo en sortie de saison MIP rien ne va dans l’Indiana, ou plutôt tout le monde va à l’infirmerie.

Depuis deux ans ? La liste des matchs manqués pour des raisons de santé est affolante, visez plutôt :

  • Domantas Sabonis : 21
  • Malcolm Brogdon : 35
  • Myles Turner : 36
  • Caris LeVert : 37
  • Jeremy Lamb : 63
  • T.J. Warren : 74
  • Victor Oladipo : 94

Un vrai piège à loup à l’échelle humaine on vous dit. L’explosion de Toto freinée il y a un peu plus de deux ans, un duo Myles Turner tellement efficace mais tellement fragile, un Domantas Sabonis qui paye parfois ses efforts, Jeremy Lamb qui en a bien chié depuis son arrivée dans l’Indiana, Caris LeVert à qui l’on diagnostique un caillot de sang à peine son contrat signé et T.J. Warren tellement fort dans la bulle qu’il fallait bien qu’il y  passe aussi… pfiou, c’est quand que ça s’arrête en fait ? Staff médical bourré ou destin qui s’acharne peu importe, si les résultats moyens des Pacers ces dernières années sont décevants on sait plus ou moins d’où vient le problème, et l’on ne parle pas de l’absence de WiFI qui fait disjoncter les machines à scanner des hôpitaux de la ville. Aujourd’hui en tout cas le bail semble avoir été renouvelé d’un an pour la nouvelle équipe de Rick Carlisle, qui dispose actuellement des deux tiers seulement de son effectif et qui devra bientôt faire jouer Goga Bitadze à la mène :

Nan la liste des blessés à Indiana c’est n’importe quoi pic.twitter.com/q9oAOY7Xcq

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) October 28, 2021

Terrible malédiction qui s’abat sur les Pacers depuis de longs mois, et si Domantas Sabonis n’a pas trouvé la formule pour dominer la nuit dernière des intérieurs d’1m90 (la TTFL, le seum, toussa), les marabouts d’Indianapolis galèrent également à rendre la vie meilleure à leur équipe de cœur. Et tant que ça ne changera pas, les Pacers ne risquent pas de retrouver la route des sommets.


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