James Harden n’est clairement pas à 100% : “Actuellement, je suis incapable de scorer 30 ou 40 points”, merci on n’avait pas remarqué

Le 28 oct. 2021 à 17:46 par Nicolas Meichel

James Harden 18 février 2021
Source image : Bein Sports

Avec trois défaites en cinq matchs, on ne peut pas dire que les Nets réalisent le début de saison rêvé. Et s’il y en a bien un qui galère, c’est James Harden, loin d’être à son top niveau aujourd’hui. Victime des changements de règles le Barbu ? Peut-être un peu, mais c’est surtout physiquement que ça pèche. Et il l’avoue lui-même. 

16,6 points et 8 passes décisives de moyenne, seulement 35,9% de réussite au shoot dont un petit 33,3% de loin. Vous ne rêvez pas, ce sont bien les chiffres de James Harden en ce début de saison. Celui qui avait l’habitude d’enchaîner les cartons offensifs ne cartonne plus rien du tout depuis la reprise, et la tentation serait de dire que les nouvelles règles mises en place par la NBA perturbent grandement Ramesse. Faut bien avouer que le raccourci est facile et il y a sans doute du vrai là-dedans mais non, Harden n’est pas la plus grosse arnaque de la dernière décennie qui a uniquement gagné ses titres de meilleur marqueur grâce aux arbitres. Car il suffit de regarder les matchs des Nets pour se rendre compte que Ramesse n’est pas au top physiquement. Et ça, c’est bien la première chose à prendre en compte dans l’évaluation d’un joueur. Un peu en galère quand il s’agit de faire des différences en un-contre-un, pas aussi explosif et agressif qu’auparavant, Harden n’arrive tout simplement pas à poser son empreinte sur les rencontres comme il a l’habitude de le faire. Son explication ? Une préparation perturbée par ses blessures aux ischios la saison dernière, lui qui a passé une bonne partie de l’été en mode rééducation après avoir terminé les Playoffs 2021 sur une jambe. Et visiblement, aujourd’hui, Harden n’a pas encore retrouvé la deuxième (via ESPN).

“J’essaye de gagner en confiance et d’être plus agressif. Cela va de mieux en mieux à chaque match. Même si j’ai vraiment envie de scorer 30 ou 40 points, je n’en suis pas capable actuellement. Bien évidemment, j’adorerais.

Je n’ai pas eu l’opportunité de jouer des matchs pick-up ou quoi que ce soit cet été. Pendant trois mois, c’était que de la rééducation. […] Donc c’est seulement mon cinquième match où je joue face à quelqu’un d’autre. Même si je veux accélérer le processus et revenir pour tout défoncer, je dois être patient.”

Simple excuse ou vraie explication ? On mise sur la deuxième option car on sait à quel point un pépin aux ischios peut être relou. Situé à l’arrière de la cuisse, ce muscle est l’un des plus fragiles du corps humain. Il faut donc se montrer extrêmement prudent car une rechute est vite arrivée. Une blessure à ce niveau-là peut beaucoup perturber la mobilité d’un joueur et notamment sa capacité à changer de rythme, et il faut du temps pour pouvoir rejouer à 100%, surtout quand on parle d’une déchirure partielle comme ce fut le cas avec Ramesse. Pas habitué à squatter l’infirmerie (seulement 20 matchs ratés avec les Rockets entre la saison 2014-15 et 2019-20), Harden découvre aujourd’hui les challenges qui accompagnent une rééducation.

“Durant ma carrière, j’ai eu de la chance. Juste le fait d’avoir pu éviter les opérations et ce genre de choses. Donc tout ce processus l’année dernière était frustrant et fatiguant. […] Mais ça revient lentement. Cela demande juste beaucoup de travail et de dévouement. Mais ça va arriver.”

Pour l’instant, on a du mal à voir cette montée en puissance, même si on a vu une séquence intéressante au milieu du deuxième quart-temps de la rencontre entre les Nets et le Heat la nuit dernière : step-back à 3-points, pénétration pour un dunk, 3+1 sur la tête de Duncan Robinson, puis deux lancers-francs supplémentaires derrière. On fait le calcul, cela donne onze points en deux minutes. Lourd, juste dommage qu’il n’ait pas fait grand-chose pendant le reste du match. Bref, voilà le genre d’enchaînement qu’on aimerait voir plus souvent de la part d’Harden. Mais pour le moment, les jambes ne suivent pas. Pas encore.

Sans Kyrie Irving et avec un bilan négatif sur les cinq premiers matchs, James Harden est parfaitement conscient qu’il doit mettre la vitesse supérieure. Cependant, Ramesse a encore besoin d’un peu de temps. Combien ? On verra mais le Barbu assure que ça va venir. On espère bien.

Source texte : ESPN

Je vois que beaucoup de monde se pose des questions sur Harden.

Non, ce n’est pas qu’une histoire de changement de règles aux lancers.

James a passé un été de merde à cause de sa blessure à la cuisse. Camp d’entraînement affecté, perte d’explosivité, il est pas du tout à 100%.

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) October 28, 2021