Les Bulls se font peur à Toronto mais les Bulls sont invaincus : 4-0 pour débuter une saison, une première depuis… 1997 !

Le 26 oct. 2021 à 05:26 par Giovanni Marriette

Alex Caruso 25 octobre 2020
Source image : NBA League Pass

C’est un peu l’histoire du mec qui trouve un billet par terre et qui hésite à se servir. Pistons par deux fois, Pelicans puis Raptors, un début de saison assez tranquille pour les Bulls mais les hommes de Billy Donovan se sont donc baissés et ont ramassé ce foutu billet. Résultat des courses ? Une défense bien en place, une attaque qui fait ce qu’il faut, des leaders qui s’affirment et un bilan parfait après quatre rencontres, grande première depuis presque un quart de siècle et un certain Michael J.

Ca aurait bien pu mal tourner, mais au final on ne retiendra ni le retour quasi victorieux des Raptors en fin de match, ni le sabordage évité de peu par Lonzo Ball et Nikola Vucevic sur une vieille remise en jeu en toute fin de match, ni le fait que Fred VanVleet était à deux millimètres de prendre la mairie de Chicago. Parce que ce sont des faits de match, parce que l’oracle a dit un jour “only victory win”, parce qu’on nous taxe parfois d’anti-Bulls, parce que tout n’est pas toujours parfait. Non, ce qu’on retiendra ce matin c’est donc que les Bulls sont seuls leaders à l’Est avec quatre victoires en quatre matchs, que c’est la première fois depuis 1997 que ça n’était pas arrivé, que c’est la première fois en carrière que Zach LaVine gagne quatre matchs de suite et c’est très triste, que DeMar DeRozan a quand même été assez dur cette nuit avec son ex et, surtout, que les Bulls ont foutrement bien fait de gagner ces quatre matchs quand on voit le calendrier qui s’offre désormais à eux dans les trente prochains jours. Un conseil, prévoyez de la pommade :

calendrier Bulls 26 octobre 2021

Ca pique ouais. Mais avant de parler de la suite, parlons surtout de ce qu’on a vu depuis une semaine, et donc de Bulls à la fois sérieux et terriblement entrainants. Sérieux en défense grâce notamment à l’apport énorme d’Alex Caruso et de son flow de Krilin, de Lonzo Ball ou encore d’un Patrick Williams qui n’a rien d’une étoile de mer. Excitants en attaque grâce à un Zach LaVine plus que jamais leader de sa bande et il fallait le démontrer, grâce à un Nikola Vucevic dont on connait la valeur (excitant n’étant par contre pas le meilleur mot pour définir son jeu), et grâce pour finir aux trois recrues quatre étoiles des Bulls : DeMar DeRozan, Lonzo Ball et Alex Caruso, chacun bien intégré et conscient de son rôle aux côtés de Zach Franchise. Du mouvement en attaque, de la variété dans les propositions et un doux parfum des nineties qui plane dans les airs de la ville, que demande le peuple de l’Illinois ?

On passe aux choses sérieuses à partir de demain mais pour l’heure les Bulls ont réussi leur examen de passage. Retrouver les sommets n’est pas chose aisée alors chaque chose en son temps et ce matin on vous laisse donc avec ce constat : les Bulls font kiffer, point à la ligne. Jusqu’à quand telle est la question, mais cette question est posée depuis le trône de la Conférence Est, rendez-vous compte.