Avery Bradley, Langston Galloway et Jordan Bell en course pour le dernier spot chez les Warriors : à vos marques, prêts, benchez

Le 25 sept. 2021 à 09:58 par Arthur Baudin

Warriors
source image : montage TrashTalk

À moins d’un mois de la reprise des joutes de saison régulière, les franchises s’apprêtent à débuter leur training camp, évènement non négligeable à la finalisation du roster. Si un profil manque à l’effectif, il suffit de convoquer un candidat l’incarnant parfaitement afin de le tester, sans pour autant lui promettre de donner suite à cet essai. Dans la Baie, plusieurs noms s’arrachent le dernier spot disponible. On débrief.

Sortez un bloc-notes et grattez ce que vous comprenez, ces discussions contractuelles font l’effet de carottes rappées dans un kebab : c’est à n’y rien comprendre. Les Warriors disposent actuellement de 13 joueurs sous contrats garantis, ainsi que de Damion Lee – pourtant titulaire d’un accord non garanti – dont le statut est annoncé « safe » par Anthony Slater de The Athletic. Il ne reste donc qu’un seul spot pour cinq contenders, lequel a ses petits critères d’admission. Si l’on en croit The Undefeated, les Dubs chercheraient à assurer les arrières du convalescent James Wiseman, ce pourquoi Jordan Bell a reçu une invitation au camp d’entraînement franciscanais. Plus connu pour ses descentes binouze en main que dans la peinture, l’intérieur avait été sélectionné en trente-huitième position de la Draft 2017 par les Californiens. Titré dès sa premier saison, son retour au bercail vient faire écho au rôle qu’il occupait à ce moment-là, celui d’un fidèle serviteur dévoué à la cause. Pas le genre de bonhomme qui va rire d’excitation devant les exploits de ses coéquipiers, Jordan Bell préfère consacrer son habituelle dizaine de minutes à plafonner des meneurs qui n’ont pas eu la chance d’avoir l’écran d’annoncé. Un profil brut de décoffrage donc, qui jouit d’une absence totale de concurrence parmi les prétendants au quinzième spot. Eh oui, Langston Galloway, Avery Bradley, Mychal Mulder et Gary Payton II luttent tous les quatre pour se frayer un chemin contractuel vers les lignes extérieurs, les deux premiers nommés étant apparemment mieux partis pour choper la pole.

Avery Bradley fills up the last remaining camp spot for the Warriors. He will compete for the vacant 15th roster spot. https://t.co/O4Jv3vxdRN

— Anthony Slater (@anthonyVslater) September 24, 2021

Titulaire d’une licence en accrochage de short et défense sous la ceinture, Avery Bradley a obtenu son master Larry O’Brien au terme de la saison 2019-20, sous le maillot des Lakers. Deux sélections au sein de la All-Defensive Team (2013 et 2016) plaident également en la faveur de celui qui a tapé ses meilleures foulées à Boston. Pour convaincre Bob Myers que son curriculum vitae est le bon, l’arrière teigneux devra limiter un maximum d’offensives lors du training camp qui débute mardi prochain : une mission largement à la portée du trentenaire. Poste similaire mais rôle contraire, Langston Galloway essaie de rebondir après sa dernière année passée dans l’Arizona. Bien qu’il ait atteint les Finales avec Chris Paul & Cie, ses 40 matchs disputés pour 11 minutes de moyenne sur le parquet n’ont pas suffi à satisfaire sa situation personnelle. La lettre d’invitation au camp d’entraînement a donc dû faire l’effet d’une convocation à Poudlard, laissant planer l’hypothèse d’une saison faite de stabilité et de bombinettes du parking. Il ne reste désormais à Langston Galloway qu’à se démarquer du peloton, lequel compte également Gary Payton II et Mychal Mulder, logiquement mis en retrait dans le débat public. Les deux déconneurs ne sont pas les mieux placés pour toper le spot étoilé, mais pourront tout de même brasser leurs noms dans la sauce respect durant le training camp, s’ils s’en donnent les moyens.

Petit clin d’œil et toute la force du 93 à Isaiah Thomas, qui n’a pas réussi à donner suite à sa semaine d’entraînements intensifs passée dans la Baie. Ils rebondira ailleurs, un jour, peut-être, il y a un club près de Chambly qui cherche un meneur.

Ils sont cinq et à la fin, il n’en restera qu’un. Une phrase que chacun a probablement lu avec la voix de Denis, mais qui mine de rien, glisse une belle dose de pression sous les oreillers des joueurs concernés. Ceux qui resteront sur le carreau devront vite rebondir ou s’en iront piger vers de nouveaux horizons (G League, Quai 54, tournoi d’Issy-les-Moulineaux) .