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Source texte : FIBA
Le 22 juil. 2021 à 13:52 par Mathis Boronat
Après la présentation du Groupe A, celui de la France et de Team USA, place au Groupe B, autrement plus ouvert car bien malin qui peut prédire quoique ce soit aujourd’hui. L’Australie, une valeur sûre, de sérieux clients, mais ensuite… L’Allemagne ? Depuis Dirk Nowitzki on ne sait pas vraiment. L’Italie ? Après avoir battu la Serbie lors du TQO, on attend la confirmation d’un groupe jeune et surtout solide. Et le Nigéria ? Une grosse prépa et une victoire solide face à Team USA grâce une tripotée de NBAers, mais était-ce un coup d’éclat ou un vrai message pour les Jeux Olympiques ? Voici donc, certainement, le groupe le plus incertain de la compétition et ça, ça c’est kiffant.
Aux premiers abords, ce Groupe B semble être le plus… faible du tournoi. En tête d’affiche de celui-ci on retrouve les Australiens, qui veulent monter sur un podium qui leur échappe irrémédiablement depuis… toujours, et les NBAers de l’équipe comptent bien mener leur nation au moins jusqu’au dernier carré. Mais attention, si l’Australie semble au-dessus, elle ne devra pas sous-estimer ses adversaires. Pour commencer, dans ce groupe à moitié européen, on retrouve l’Italie et l’Allemagne, tombeuses lors du TQO de nations qui connaissent un petit peu le basket. Les Italiens se sont ainsi offerts leur ticket pour les JO en battant la Serbie, rien que ça, alors attendez-vous à ce que Danilo Gallinari, Nico Mannion, Achille Polonara et les leurs viennent jouer les trouble-fêtes. Quant aux Allemands, qui nous avaient rendu la vie dure en phase de poules du Mondial 2019, leur qualification à Tokyo a été rendue possible grâce à des victoires face à la Croatie de Bojan Bogdanović et au Brésil. Tout comme pendant le TQO, la sélection allemande devra néanmoins composer sans son leader Dennis Schröder, mais avec, notamment, un Mo Wagner bien impliqué. L’Italie, l’Allemagne, et donc le Nigéria. Récemment victorieuse à Vegas face aux States, l’équipe qui compte dans ses rangs pas moins de huit joueurs NBA a montré un potentiel plutôt hypant et, spoiler, il faudra être solide pour entrer dans leur raquette.
Si l’équipe australienne compte également plusieurs NBAers (Joe Ingles, Aaron Baynes, Matisse Thybulle, Matthew Dellavedova et Dante Exum), comment passer à côté du patron de l’équipe : Patty Mills. Car si Patty demeure en NBA un sixème homme (très) efficace, en FIBA c’est un monstre, et il suffit de demander aux ricains ce qu’ils en pensent. En prépa, le meneur s’est mis gentiment en route, en s’offrant notamment un joli game winner face à l’Argentine, et en se payant le luxe de battre Team USA à Vegas (au basket hein), pour le plus grand plaisir (non) de coach Pop. Depuis toujours, l’Australie est habituée à échouer au pied du podium. Lors de la dernière Coupe du Monde ils avaient ainsi fini quatrièmes, battus par la Roja, future championne du monde puis par les Bleus pour la médaille de bronze. Aux derniers JO ? Même chanson, cette fois-ci corrigée par la Serbie et battue en petite finale par… l’Espagne, décidément. Une difficulté chronique à finir les tournois et on comprend donc bien que les Australiens en ont marre de bouffer la médaille en chocolat, qu’ils comptent bien aller chercher une VRAIE médaille cette année, et notre ami Patoche compte bien mener les siens à cet objectif. Au-delà de son équipe, c’est tout un pays qui est derrière Patty, lui qui portera fièrement le drapeau de sa nation à la cérémonie d’ouverture des JO. Une véritable reconnaissance de la part de l’Australie, touchante pour le joueur aux origines aborigènes, et qui sait, peut-être une motivation supplémentaire pour ses troisièmes olympiades….
Dimanche 25 juillet :
Jeudi 29 juillet :
Samedi 31 juillet :
Après l’okonomiyaki pour le Groupe A, on poursuit notre découverte des spécialités du terroir japonais avec l’une des viandes les plus chères du monde. Le bœuf de Kobe, ça vous dit quelque chose ? Rien à voir avec la légende disparue des Lakers, on parle bien de la ville du Japon où Andres Iniesta régale encore les afficionados de football avec ses contrôles plus doux que de la soie depuis son départ du Barça. Le distributeur espagnol a probablement déjà dû succomber aux arômes du bœuf de Kobe issu de la race bovine tajima. Initialement réservée aux castes supérieures, cette viande persillée d’appellation d’origine contrôlée est particulièrement appréciée pour être tendre et fondante. Pour obtenir un résultat si gourmet, il se dit que les boeufs son massés et relaxés avec de la musique classique. Ça ne s’invente pas. Il faut bien justifier son prix de 200 à 500€ le kilo.
Un favori logique et derrière c’est aussi ouvert qu’un col en fin de grossesse enfin bref. Faites vos jeux, et que la fête commence !
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