Pour Stan Van Gundy, Zion Williamson n’a rien à voir avec son licenciement : c’est sûrement la faute d’Eric Bledsoe, comme toujours

Le 03 juil. 2021 à 11:13 par Nicolas Meichel

Zion Williamson 4 février 2021
Source image : YouTube

Viré par les Pelicans mi-juin après seulement une saison à la Nouvelle-Orléans, Stan Van Gundy n’a pas fait long feu en Louisiane. Et très vite, des bruits de couloir sont apparus par rapport au rôle potentiel joué par Zion Williamson ou son entourage dans son départ. Mais SVG assure que le premier choix de la Draft 2019 n’a rien à voir là-dedans.

Il y a environ deux semaines, on avait eu droit à quelques révélations croustillantes par rapport à l’entourage de Zion et la frustration de certains membres de sa famille concernant la franchise des Pelicans. D’après les sources, cette frustration était notamment liée aux méthodes de travail du coach Stan Van Gundy, aujourd’hui chez Pôle Emploi. Il n’en fallait pas plus pour que certains mettent le départ de SVG sur le dos de Zion. D’une manière générale, on sait qu’en NBA, ce sont surtout les stars qui ont le pouvoir et quand un coach n’est pas soutenu par ses top players, y’a de bonnes chances qu’il saute. Williamson, même s’il n’a que 20 piges et seulement deux saisons NBA dans les pattes, fait aujourd’hui partie de ces joueurs qui ont déjà un certain pouvoir de par son talent et son immense potentiel. Est-ce que cela signifie qu’il a joué un rôle dans le licenciement de Van Gundy après l’échec de la saison 2020-21, où les Pels n’ont même pas réussi à accrocher le play-in tournament ? SVG a été interrogé sur le sujet lors d’une apparition récente sur le podcast STUpodity. À ses yeux, Williamson n’a rien à voir avec son départ des Pelicans et il considère même que c’est injuste envers Zion d’insinuer le contraire (via ESPN).

“Les joueurs ont le droit d’exprimer leur opinion mais les décisions de virer des gens sont prises par les front offices et les propriétaires. Cela ne devrait jamais être placé sur le dos des joueurs.

Je sais que Zion n’est pas un coach killer. C’est un gars qui va vous aider à gagner beaucoup de matchs. Il joue au basket de la bonne façon. Le fait de ne plus pouvoir le coacher va me manquer. C’est un joueur unique dans sa manière de jouer et ses capacités, il vous fait beaucoup réfléchir et vous offre beaucoup de possibilités. C’était fun d’explorer ça. Je pense qu’on l’a aidé. Mais chacun peut penser ce qu’il veut par rapport à ça.”

Concernant les rumeurs par rapport à la frustration de l’entourage de Zion, voilà la réponse de Stan Van Gundy.

“Je ne sais rien par rapport à ça. J’ai bien aimé coaché Zion. J’avais une bonne relation avec lui. Je n’avais aucun problème. […]

S’ils étaient mécontents, je n’en ai pas entendu parler. Zion était mécontent parce qu’on ne gagnait pas plus de matchs, mais Zion ne m’a jamais parlé de ça. Cela ne veut pas dire qu’il n’était pas mécontent. Peut-être qu’ils étaient mécontents avec moi et que ça a provoqué un changement.”

Sans mettre son licenciement sur le dos de Zion Williamson, qu’il tient à défendre, Stan Van Gundy reconnaît tout de même l’influence de son ancien poulain et la possibilité que son licenciement soit lié de près ou de loin au phénomène et son entourage. Dans l’univers NBA depuis 1995, SVG connaît bien le business de la Grande Ligue et sait que les coachs possèdent un emploi fragile. Le boss des opérations basket des Pelicans David Griffin a aujourd’hui la responsabilité de construire un grand projet autour de Zion Williamson, et s’il estime que le coach en place n’est pas l’homme de la situation pour maximiser ce projet voire représente une menace pour l’avenir de Zion à NOLA, forcément il saute à un moment donné. Avec Van Gundy, c’est allé très vite puisqu’il a tenu seulement une saison, mais Griffin et SVG n’étaient visiblement plus en bons termes.

“On avait une vision du coaching complètement différente. C’était déjà le cas un peu durant la saison, mais surtout après la saison. On n’était pas sur la même longueur d’onde. Qui avait raison et qui avait tort, cela dépend de la perspective de chacun, mais il est clair qu’on ne voyait plus les choses de la même manière.”

– Stan Van Gundy par rapport à sa relation avec David Griffin

La question qui se pose aujourd’hui à la Nouvelle-Orléans, elle concerne évidemment l’identité du prochain coach. Les Pelicans font partie des trois dernières franchises à ne pas avoir d’entraîneur en chef pour le moment. Le nom de Fred Vinson, assistant à NOLA depuis une bonne décennie, tourne pas mal et SVG a d’ailleurs appuyé sa candidature. Pas sûr que ça l’aide au final…

Source texte : STUpodity, ESPN


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