Le Heat et les maillots Vice, c’est terminé : la fin d’une belle idylle, agressive pour les yeux mais tellement iconique

Le 14 mai 2021 à 14:42 par Gustave Pitet

Source image : Twitter Miami Heat

Pendant quatre saisons, le Miami Heat a clairement dominé le City Edition game proposé par Nike avec ses maillots Vice. On aura eu des moments plutôt très stylés avec eux : la dernière saison de Dwyane Wade avec ce maillot et son buzzer face aux Warriors notamment, mais aussi… l’expulsion d’Udonis Haslem la nuit dernière. Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin…

Les fameux maillots Vice vont désormais faire partie du passé d’après The Undefeated. Tout avait si bien commencé, avec la prise de pouvoir de Nike comme équipementier officiel de la NBA, qui a apporté un brin de nouveauté avec les maillots City Edition. Pat Riley et son directeur marketing Michael McCullough se sont dit : « viens en catchana baby on dead ça ? ». Et ils ont carrément dead ça puisque les ventes et le succès de ce maillot alternatif ont totalement excédé leurs attentes. La collection Vice commence lors de la saison 2017-18 avec le maillot blanc, parfumé de bleu turquoise et de rose dans un look très, mais vraiment très propre. Malgré Hassan Whiteside, Dion Waiters ou encore Kelly Olynyk dans le cinq de départ, l’équipe est passée de « Heatless » à « Miami Hot » real quick. Ces couleurs et ce style rétro font hommage à l’identité de la ville (but du City Edition), en rapport avec l’époque de la création de la franchise (1988). Le nom « Vice » paie aussi hommage à la série policière éponyme qui avait beaucoup de succès, au point d’être réellement assimilée à la ville de Miami : S/O GTA Vice City. Petite info sympathique, pour la saison 2017-18, ce maillot s’est plus vendu que les maillots City Edition des 29 autres franchises en combiné, #RienQueÇa. Le succès est donc impressionnant, et le Heat a logiquement surfé sur la vague. En 2018-19, les Floridiens ont sorti la version « Vice Nights », l’uniforme sur fond noir, puis « Sunset Vice », sur fond rose. Le Passage des Amériques devient alors la première franchise de l’histoire de la NBA à porter un maillot rose de la tête aux pieds ! On vous voit venir ; on peut effectivement surnommer Miami Heat le « Stade Français du basketball ». La nouvelle ère du Heat avec le départ de Flash et la prise de pouvoir de Jimmy Butler et Bim-Bam-Boum Adebayo, saison 2019-20, vient avec le quatrième maillot Vice : « ViceWave ». Il ne restait plus qu’une couleur à mettre comme principale ; le bleu turquoise. Toujours aussi fresh, ce maillot a le pouvoir de faire passer Duncan Robinson comme quelqu’un de stylé.

Pour finir cette belle collection, la saison 2020-21 a abouti au maillot « ViceVersa ». Attention à la crise d’épilepsie. La franchise trois fois championne était peut-être à court d’idées puisqu’elle a – bizarrement – mélangé ces couleurs de bleu et rose pour arriver à une couleur « Vice Violet », un jersey qui peut donner envie de regarder les highlights de Taj Gibson vomir pour certains, d’acheter pour d’autres qui respectent la continuité du City Edition depuis quatre ans. Il semblerait que le Udo-County ait réalisé qu’avec ce dernier maillot, le temps était venu de passer à autre. On gardera un grand souvenir de ces jerseys surtout que le parquet a souvent bien accompagné ces derniers pour se transformer en une des salles les plus swags (eh oui ce mot existe encore) de la Ligue. Bilan de ce drip incroyable : plus de ventes de maillots durant ces quatre saisons que pendant les quatre saisons du Big Three de BronBron, Wade et Chris Bosh, #RienQueÇa ! On commence à bien connaître la Grande Ligue, on sait que cette fin ne veut pas forcément dire fin : les maillots risquent de ressortir exceptionnellement les prochaines années, pour créer une méga-hype bénéfique à tout le monde. McCullough a d’ailleurs mentionné le fait que ces couleurs Vice ont tellement marqué les ventes du Heat qu’elles pourraient devenir les nouvelles couleurs de base de la franchise. 

Un look qui plaît aux fans de basket et aux autres, c’est déjà pas mal, mais le décliner sur quatre saisons, c’est vraiment fort. On remercie les Vice-Champions pour cette belle initiative et ce style qui nous manqueront forcément. 

Source texte : The Undefeated